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Shedeh

Le shedeh est une boisson alcoolisée de Égypte antique.

La grenade, peut-être un ingrédient principal de Shedeh

On a longtemps pensĂ© qu'elle Ă©tait prĂ©parĂ©e Ă  partir de grenades fermentĂ©es mais des donnĂ©es rĂ©centes suggèrent qu'elle Ă©tait prĂ©parĂ©e Ă  partir de raisins : « Nos rĂ©sultats rĂ©vèlent dĂ©finitivement que la boisson de grande valeur très apprĂ©ciĂ©e des Égyptiens de l’antiquitĂ© qu'est le Shedeh est un produit Ă  base de raisins, plus prĂ©cisĂ©ment des raisins rouges[1] - [2]. Â»

Histoire

« The name Shedeh appeared inscribed on the labels of Egyptian two-handled pottery amphorae at the site of el-Amarna and belonging to the reign of Akhenaten, late XVIII Dynasty. Its name showed it was a beverage different from the traditional (grape)wine, whose Egyptian name was irep. An example of the importance of Shedeh in ancient Egyptian times was the fact that it was cited in the Egyptian romantic poetry, where Shedeh was associated with a lover’s voice. During the Ramesside (1292-1075 BC) and Ptolemaic (305-30 BC) periods, the Shedeh drink was recorded on temple inscriptions, and used as a religious offering as well as for embalming[3]. »

« Le nom shedeh apparait inscrit sur des Ă©tiquettes d'amphores Ă©gyptiennes Ă  deux anses du site d'El-Amarna et appartenant au règne d'Akhenaton, Ă  la fin de la XVIIIe dynastie. Ce nom montre que c'Ă©tait une boisson diffĂ©rente du vin traditionnel que les Égyptiens nommaient irep. Un exemple de l'importance du shedeh dans l'Égypte antique est que cette boisson Ă©tait citĂ©e dans la poĂ©sie romantique Ă©gyptienne oĂą le shedeh Ă©tait associĂ©e Ă  la voix de l'amoureux. Durant l'Ă©poque ramesside et lagide, le shedeh apparaissait dans des inscriptions sur les temples et Ă©tait utilisĂ© comme offrande ainsi que pour l'embaumement. »

DĂ©couverte

En 2006, une équipe de scientifiques espagnols dirigée par Maria Rosa Guasch-Jané développe une nouvelle méthode d'identification d'acides laissés par des composés présents dans le vin rouge. La preuve a été apportée à l'aide de la chromatographie en phase liquide et de la spectrométrie de masse qui ont révélé la présence d'acide syringique dans des copeaux trouvés au fond de jarres découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon. L'acide syringique est libéré par la décomposition de la malvidine présente dans le vin rouge[4].

Voir aussi

Références

  1. (en) Maria Rosa Guasch-Jané, Andrés-Lacueva, Jáuregui et Lamuela-Raventós, « The origin of the ancient Egyptian drink Shedeh revealed using LC/MS/MS », Journal of Archaeological Science, vol. 33, no 1,‎ , p. 99 (DOI 10.1016/j.jas.2005.06.013)
  2. « Toutankhamon : des millésimes pour l'éternité », sur egyptophile.blogspot.com,
  3. (en) Maria Rosa Guasch-Jané, Cristina Andrés-Lacueva, Olga Jáuregui et Rosa M. Lamuela-Raventós, « The origin of the ancient Egyptian drink Shedeh revealed using LC/MS/MS », Journal of Archaeological Science, vol. 33, no 1,‎ , p. 98–99 (DOI 10.1016/j.jas.2005.06.013)
  4. « King Tut's tipple 'was red wine' », News.bbc.co.uk,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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