ShĆichi Osada
ShĆichi Osada (é·ç° ćșäž, Osada ShĆichi) est un ancien banquier japonais nĂ© le dans l'ancienne ville japonaise de Takane, aujourd'hui incluse dans la ville de Hokuto, dans la prĂ©fecture de Yamanashi et mort le [1].
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DĂ©cĂšs |
(Ă 87 ans) |
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é·ç°ćșäž |
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Biographie
Ancien nĂ©gociant en bois, ShĆichi Osada possĂ©dait et dirigeait la TĆkyĆ Sowa GinkĆ qui a fait faillite en 1999 et a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Lone Star, un fonds de pension texan[2]. ShĆichi Osada a Ă©tĂ© fait Chevalier de la LĂ©gion d'honneur par Jacques Chirac en 1994.
Dans les annĂ©es 1990, au cĆur de la tempĂȘte Ă©conomique japonaise, la TĆkyĆ Sowa GinkĆ a dĂ» faire face aux problĂšmes des crĂ©ances douteuses qui ont ruinĂ© nombre de banques japonaises. Afin de camoufler la faillite de la banque, l'Ă©quipe dirigeante a procĂ©dĂ© Ă des malversations financiĂšres qui ont entraĂźnĂ© notamment l'arrestation de son fondateur, ShĆichi Osada en 2000 et sa condamnation en 2003 Ă 3 ans de prison pour fraudes financiĂšres.
Affaire du compte japonais de Jacques Chirac
En 2001, Ă la veille de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française, Gilbert Flam, magistrat dĂ©tachĂ© Ă la DGSE (ancien collaborateur du ministre socialiste Georges Sarre et Ă©poux d'une Ă©lue socialiste de la mairie de Paris), a ouvert une enquĂȘte au Japon pour vĂ©rifier des soupçons d'existence de comptes bancaires appartenant Ă Jacques Chirac Ă la TĆkyĆ Sowa GinkĆ et les liens pouvant exister entre Jacques Chirac et ShĆichi Osada.
Cette enquĂȘte aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e par Jacques Chirac comme une manipulation politique qui aurait Ă©tĂ© commanditĂ©e par Lionel Jospin dans le but de lui nuire Ă la veille de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Elle n'a pas rĂ©ussi Ă confirmer ces soupçons.
Gilbert Flam affirme qu'il n'y a eu aucune enquĂȘte de la DGSE sur des comptes supposĂ©s de Jacques Chirac. L'enquĂȘte n'aurait portĂ© que sur ShĆichi Osada qui voulait investir en France.
Le gĂ©nĂ©ral Philippe Rondot a Ă©tĂ© chargĂ© en 2001-2002 d'une enquĂȘte interne pour savoir si des services secrets français et notamment Gilbert Flam[3] avait enquĂȘtĂ© sur lui. Il aurait indiquĂ© sur un procĂšs-verbal d'audition par les magistrats chargĂ©s de l'affaire de manipulation « Clearstream[4] » que ce compte avait ouvert Ă sa connaissance en 1992, mais il a dĂ©menti par la suite cette information.
Au mois de novembre 2006 est publié dans un livre le document secret de la DGSE du faisant état du compte secret japonais de Jacques Chirac[5].
Notes et références
- « ăć°ć·çšăé·ç°ćșäžæ°ăæ»ć»ïŒæ§æ±äșŹçžćéèĄäŒé· | ć šćœăă„ăŒăč | ććœæ°è瀟 », sur www.shikoku-np.co.jp (consultĂ© le )
- Régis Arnaud, Osada, un mystérieux ami de la France, Le Figaro, 18 mai 2006.
- Gilbert Flam : « Je n'ai jamais enquĂȘtĂ© sur un compte au Japon », Le Figaro, 16 mai 2006
- Clearstream: Rondot interrogé sur un compte japonais de Chirac, Reuters, 22 mai 2007
- Voir L'existence du compte de Chirac au Japon se confirme, publié sur le site du Nouvel observateur le 9 novembre 2006