Sergio Arellano Stark
Sergio VĂctor Arellano Stark, nĂ© le Ă Santiago et mort le dans la mĂŞme ville[1], est un militaire chilien, condamnĂ© pour violations des Droits de l'homme commis durant la dictature militaire d'Augusto Pinochet, pendant la pĂ©riode connue sous le nom de RĂ©gimen Militar. Il est mentionnĂ© comme l'un des instigateurs du coup d'État qui renversa le gouvernement[2] de Salvador Allende[3], et il a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e chilienne qui dirigea en 1973 la « Caravane de la mort. »
Sergio Arellano Stark | ||
Arellano Stark alors aide de camp de Frei Montalva (1968). | ||
Nom de naissance | Sergio VĂctor Arellano Stark | |
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Naissance | Santiago (Chili) |
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Décès | Santiago (Chili) |
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Arme | Armée de terre chilienne | |
Unité | DINA | |
Grade | Général | |
Autres fonctions | Général de division Délégué de la Junte de gouvernement du Chili en 1973. |
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Carrière militaire
Formé pour être officier d'infanterie, il suivit les cours de l’école de commandement et d'état-major de Fort Leavenworth, aux États-Unis de 1964 à 1965. À son retour au Chili, il devint chef de la Casa Militar, et en 1968, en tant que colonel, il fut nommé aide de camp du président Eduardo Frei Montalva. L'année suivante, il fut envoyé en tant qu'attaché militaire en Espagne[4].
En 1971 Ă son retour au Chili, il devint le commandant du Regiment d'infanterie n.Âş 2 "Maipo" (es) au port de ValparaĂso. Il conspira alors avec des membres de la Marine, conspiration qui aboutira au coup d'État contre le gouvernement constitutionnel du prĂ©sident Salvador Allende, avec JosĂ© Toribio Merino et Patricio Carvajal. En , il retourna Ă Santiago comme gĂ©nĂ©ral, assumant le nouveau commandement des troupes de PeñalolĂ©n. Mi-1973, il participa Ă d'autres rĂ©unions pour planifier le coup d'État[4].
Durant la dictature militaire
En , il fut nommé par Augusto Pinochet délégué de la Junte de gouvernement du Chili, avec pour principale mission « de normaliser et rationaliser les critères de justice » pour les prisonniers politiques («d'agiliser et uniformiser les critères au sujet de l'administration de la Justice»).
Durant les mois de septembre et octobre 1973, le général Sergio Arellano Stark est chargé par la junte de traquer des militants de l'Unidad Popular et du MIR figurant sur une liste préétablie. Cette caravane de la mort parcourt le Chili du Nord au Sud. Arellano et sa délégation militaire visitèrent les villes de Valdivia, Linares, Cauquenes, La Serena, Copiapó, Antofagasta et Calama dans un hélicoptère Puma de l'armée, exécutant soixante-quinze prisonniers.
Il prit sa retraite de l'armée le .
Poursuites pour violations des droits de l'Homme
Le juge Juan Guzmán Tapia le poursuivit en 2000 pour sa participation aux caravanes de la mort. Arellano Stark et quatre autres anciens soldats furent condamnés pour l'assassinat de quatre personnes.
Le , il fut condamné par la Cour suprême à seize années de prisons pour sa participation à la Caravane de la mort[5].
Le , le service médico-légal détermina qu'Arellano souffrait de la maladie d'Alzheimer avec un pronostic de quinze mois[6], il fut alors décidé qu'il ne purgerait pas sa peine de prison.
Mort
Le , Sergio Arellano Stark meurt à 94 ans dans une maison de soins pour patients atteints d’Alzheimer. Il est mort accompagné de ses proches qui gardèrent le secret de la cause de sa mort, n'avertissant même pas l'armée et les tribunaux de la mort du général à la retraite. Son corps a été incinéré[7] - [8].
Notes et références
- (es) « Muere Sergio Arellano Stark, figura emblemática de la Caravana de la Muerte »
- (es) El DĂa En Que La Cámara De Diputados Declara La Inconstitucionalidad Del Gobierno De Allende Y Acusa Sus Objetivos Totalitarios
- (es) « Autores y actores - Páginas en blanco. El 11 de septiembre en La Moneda », sur www.derechos.org, (consulté le )
- (es) « Autores y actores - Páginas en blanco. El 11 de septiembre en La Moneda », sur www.derechos.org, (consulté le )
- (es) « Corte Suprema confirmó seis años de presidio para Sergio Arellano Stark »
- (es) « Ministro VĂctor Montiglio determina que general (r) Sergio Arellano Stark no irá a la cárcel », sur http://www.poderjudicial.cl, (consultĂ© le )
- (es) « MuriĂł Sergio Arellano Stark, lĂder de la "Caravana de la muerte" »
- (es) « Muere Sergio Arellano Stark, jefe principal de la Caravana de la Muerte », 24Horas