Seoraksan
Le Seoraksan (ì€ì ì° en corĂ©en, éȘć¶œć±± en chinois) est la plus haute montagne des monts Taebaek, qui s'Ă©tend dans la province de Gangwon, Ă l'est de la CorĂ©e du Sud. Il se trouve dans un parc national et domine la ville portuaire de Sokcho sur la mer du Japon. Les CorĂ©ens sont fiers de cette montagne dont ils admirent l'aspect sauvage.
Seoraksan | ||
Les rochers de Biseondae dans le Seoraksan. | ||
GĂ©ographie | ||
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Altitude | 1 708 m, Daecheongbong | |
Massif | Monts Taebaek | |
CoordonnĂ©es | 38° 07âČ 10âł nord, 128° 27âČ 56âł est | |
Administration | ||
Pays | Corée du Sud | |
Province | Gangwon | |
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud
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GĂ©ographie
Situation, topographie
Regroupant une trentaine de pics, il culmine Ă 1 708 m d'altitude au Daecheongbong (ëìČëŽ). C'est la troisiĂšme plus haute montagne de CorĂ©e du Sud, aprĂšs le volcan Hallasan, et le Jirisan. On dĂ©signe frĂ©quemment en CorĂ©e sous le nom de Seoraksan une partie importante du massif. Les autres pics principaux sont le Hwachaebong, le Hangyeryeong, le Madeungryeong et le Ulsanbawi.
GĂ©ologie
Ces montagnes sont formées de granite ùgé de 70 à 130 millions d'années et de gneiss du Précambrien, ainsi que de roches sédimentaires du Mésozoïque[1]. Le gneiss contient de trÚs grands cristaux de porphyroblastes de 5 à 10 cm de diamÚtre[1].
Climat
Les prĂ©cipitations annuelles sont de 1 000 mm Ă l'intĂ©rieur des terres et de 1 300 mm du cĂŽtĂ© de la mer dont une grande partie tombe en Ă©tĂ© sous la forme de typhons. Les hivers sont froids et relativement secs, avec de la neige et des tempĂ©ratures qui descendent Ă â30 °C.
Faune et flore
Au niveau de la flore, 1 013 espĂšces ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es dont 822 plantes vasculaires et des edelweiss. Les pins sont abondants sur les pentes exposĂ©es au sud tandis que les chĂȘnes et les feuillus dominent sur l'envers. Les thuyas se trouvent plutĂŽt au fond des vallĂ©es tandis que les pins de SibĂ©rie et les hanabusayas poussent sur les sommets et sur les falaises. Il y a Ă©galement des pins nains, des forsythias, des saussureas, des ifs, du geniĂšvre et des aubĂ©pines.
La faune est composée notablement d'ours noirs d'Asie, de cerfs, de gorals, de loutres, d'écureuils volants, de faucon crécerelle, et d'épervier de Horsfield. Parmi les poissons, on note la présence de truites lenok (Brachymystax lenok) et d'eorumchis (Hemibarbus mylodon). Un effort majeur est porté sur la conservation de la population de pic de Tristram (Dryocopus javensis richardsi), de goral à longue queue, et de porte-musc de Sibérie.
Activités
Protection environnementale
Le parc national du Seoraksan a d'abord été établi en tant que réserve naturelle le [2]. Le , il est devenu le cinquiÚme parc national coréen[2]. Il a ensuite été désigné comme une réserve de la biosphÚre par l'UNESCO en 1982[2]. D'une superficie de 398,5 km2, il s'étend sur le territoire de la ville de Sokcho et des districts d'Inje et de Yangyang[2]. Il tire sa valeur de la beauté de la rareté de sa faune et de sa flore et de la beauté de ses paysages. Pour la Corée, le Seoraksan présente un nombre important de falaises et de ravins.
Les espÚces phares du parc sont le goral à longue queue et le pin nain de Sibérie[3].
Tourisme
Le mont Seorak attire de nombreux touristes toute l'annĂ©e mais la saison principale est l'automne Ă cause de ses couleurs rĂ©putĂ©es comme Ă©tant les plus belles du pays : la forĂȘt rouge et jaune est interrompue par des rochers et des torrents. Comme pour d'autres massifs, de nombreux sentiers sont interdits en hiver Ă cause des risques d'incendie, malgrĂ© le froid. La partie la plus visitĂ©e est celle qui se trouve dans la vallĂ©e au-dessus de la ville de Sokcho, lĂ ou se trouve l'entrĂ©e principale du parc. Cette vallĂ©e regroupe les attractions principales, ce sont les cascades Yukdam et Biryeong (ëč룥ííŹ, « le dragon volant »), Sinheungsa, un temple bouddhiste fondĂ© en 653, et Ă cĂŽtĂ© de l'ermitage de Gyejo, Heundeulbawi (íë€ë°ì), un rocher haut de cinq mĂštres qui bascule facilement.
Culture populaire
La vallĂ©e au-dessus de la ville de Sokcho mĂšne Ă l'un des sommets principaux, l'Ulsanbawi (ìžì°ë°ì, « les rochers d'Ulsan »). Selon la lĂ©gende, Ulsanbawi est venu depuis la ville d'Ulsan pour participer Ă la formation des monts Kumgang et reprĂ©senter sa ville. Cependant, il arriva trop tard et il n'y avait plus de place pour lui. Il repartit donc vers le sud et lorsqu'il arriva au Seoraksan, il trouva la rĂ©gion si belle qu'il dĂ©cida d'y rester pour toujours.
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en + ja + ko + zh) knps.or.kr, le site officiel du parc national
- Parc National du Mt. Seoraksan par le guide officiel du tourisme en Corée
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Seoraksan » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Seoraksan National Park » (voir la liste des auteurs).
- (en) Kyeong Park, « Morphology and Genesis of Block Fields on the Seoraksan National Park in Kangwon Province, Korea », Journal of the Korean Geographical Society, 2000, 35, 653-663.
- (en) Korea National Park, Seoraksan : Introduction
- (en) Korea National Park, Seoraksan : Flagship species