La seigneurie de la Rivière-du-Loup ou seigneurie de Rivière-du-Loup est concédée le à Charles Aubert de La Chesnaye par la Compagnie des Indes Occidentales[1]. De la Chesnaye est beaucoup plus motivé par son désir d'acquérir de vastes propriétés foncières que par le désir de les développer et d'y amener des habitants[2]. À cette époque il est le principal financier de la Nouvelle-France et s'occupe beaucoup plus de traite des fourrures et de négoces des marchandises que de colonisation[2].
Lors de la concession d'origine, elle mesure une lieue et demi de front sur le fleuve Saint-Laurent par une lieue et demi de profond à l'intérieur des terres[3]. Son territoire est agrandi vers l'est le par le gouverneurDenonville qui lui concède le fief contigu de Villeray à parts égales avec Louis Rouer d'Artigny[2]. Elle est à nouveau agrandie le , les nouveaux territoires concédés mesurant deux lieues de front par trois lieues de profondeur[3].
Notes et références
Yves F. Zoltvany, « Charles Aubert de La Chesnaye », Dictionnaire biographique du Canada en ligne, University of Toronto/Université Laval, vol. 3, 1741-1770, (lire en ligne, consulté le )
Serge Courville et Serge Labrecque, Seigneuries et fiefs du Québec : nomenclature et cartographie, Québec (Québec), Faculté des Lettres de l'Université Laval,
Jean-Charles Fortin, Antonio Lechasseuret al., Histoire du Bas-Saint-Laurent, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, coll. « Les régions du Québec » (no 5), , 860 p. (ISBN2-89224-194-4)