Scipione Africano (croiseur)
Le Guichen (D607) est un ancien croiseur léger de la marine italienne du nom de Scipione Africano, de classe Capitani Romani[1]qui a été cédé à la France en , au titre des dommages de guerre, en exécution du traité de paix de Paris.
Scipione Africano Guichen | |
Le Scipione Africano (camouflage) | |
Autres noms | Scipione Africano |
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Type | Escorteur d'escadre |
Histoire | |
A servi dans | Regia Marina (1936-1946) Marine nationale (1948-1961) |
Commanditaire | Royaume d'Italie |
Chantier naval | OTO Livourne |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | 1952 Marine nationale |
Statut | démantelé en 1976 |
Équipage | |
Équipage | 418 (Italie) 353 (France) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 142,2 m |
Maître-bau | 14,4 m |
Tirant d'eau | 4,1 m |
DĂ©placement | 3.745 tonnes 5.419 tonnes Ă pleine charge |
Propulsion | 2 turbines à engrenages Beluzzo 4 chaudières Thornycroft |
Puissance | 110 000 ch |
Vitesse | 40 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | pont = 15 mm tourelle = 20 mm |
Armement | Origine :
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Rayon d'action | 3 000 milles à 25 nœuds (1 387 tonnes de mazout) |
Carrière | |
Port d'attache | Brest |
Regia Marina
Le Scipione Africano est construit aux chantiers navals Odero Terni Orlandi (OTO) de Livourne en Toscane.
Il est mis en service le Ă la base navale de La Spezia.
Il rejoint le port de Tarente à l'annonce du débarquement allié en Sicile le pour bloquer le détroit de Messine. Équipé d'un radar de conception italienne, il repère quatre vedettes lance-torpilles britanniques. Il en coule une et en endommage une autre. Puis il mouille plusieurs champs de mines défensifs sur les côtes de Calabre et dans le golfe de Tarente.
Il transporte à Malte le maréchal Badoglio et le roi Victor-Emmanuel III pour la signature de l'Armistice du . Il sert ensuite de bâtiment de transport et d'entraînement.
Désarmé à La Spezia le , il est transféré à la marine française.
Marine française
Après le traité de paix de Paris le , la France le récupère en 1948 avec son sister-ship qui deviendra le Châteaurenault, et quatre contre-torpilleurs.
Arrivé à l'arsenal de Toulon le , le Scipione Africano est rebaptisé Guichen. Il est refondu aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne-sur-Mer pour devenir un escorteur d'escadre en 1952. Son artillerie d'origine est remplacée par des canons allemands de 105 mm, des canons Bofors de 57 mm et des torpilles de 550 mm. Il est doté du même équipement électronique que les autres bâtiments français construits au titre du programme naval d'après-guerre.
Il sera opérationnel jusqu’en , d'abord à Toulon, de à , au sein de la 2e division d'escorteurs d'escadre (DEE2) puis, en tant que bâtiment amiral, à l’Escadre légère de Brest[2].
Après son désarmement il est utilisé comme ponton brise-lames à Lanvéoc-Poulmic (B.A.N./hydrobase et école navale) jusqu'en . Alors débaptisé et numéroté Q 554[3] il est remorqué au Cimetière des navires de Landévennec avant d'être démantelé.
Notes et références
- Attilio Regolo - site navypedia
- formation navale, active de 1957 à 1965 et basée à Brest
- Arrêté ministériel no 94 du
Voir aussi
Sources et bibliographie
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Scipione Africano (incrociatore) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Conway's All the World's Fighting Ships, 1922-1946, Ed. Robert Gardiner, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-913-8)
- (en) Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, M J Whitley, Arms and Armour Press, 1999, (ISBN 1-85409-521-8)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)