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Science Museum de Londres

Le Science Museum (en français : MusĂ©e de la science) est un musĂ©e scientifique gratuit situĂ© dans le quartier de Kensington Ă  Londres et qui expose une collection de plus de 300 000 objets, instruments ou machines tĂ©moins de la science de leur temps[2]. En 2007, il a accueilli plus de 2 700 000 visiteurs[1].

Science Museum
Informations générales
Type
Musée scientifique, musée des technologies (en), musée national (d)
Ouverture
Président
Ian Blatchford (en)
Visiteurs par an
2 700 000[1]
Site web
Collections
Collections
Arts
Chimie et matériaux
Communication et informatique
Science
Énergie
Ingénierie
Environnement
Vie quotidienne
MĂ©decine et Biologie
Physique et Mathématiques
Espace
Transport
Nombre d'objets
12 000 en exposition, 300 000 au total[2]
Bâtiment
Architecte
Richard Allison (en)
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Exhibition Road, London SW7
Coordonnées
51° 29′ 51″ N, 0° 10′ 29″ O
Carte

On peut entre autres y observer une série de machines à vapeur toujours en état de marche, des avions de la Seconde Guerre mondiale, le module de commande de la mission spatiale Apollo 10, ainsi qu'une collection d'instruments médicaux et suivre l'évolution des techniques de chirurgie à travers les âges.

De nombreuses expositions temporaires aident à comprendre les dernières découvertes scientifiques de tous niveaux.

Origine et histoire

Le musée a été fondé en 1852, par Bennet Woodcroft (en) à partir de la collection de la Royal Society of Arts et des surplus de l'Exposition universelle, dans le cadre du South Kensington Museum, maintenant Victoria and Albert Museum. Il comprenait une collection de machines qui est devenue en 1858 le Musée des brevets (Museum of Patents) puis le Musée du bureau des brevets (Patent Office Museum) en 1863. Cette collection comptait beaucoup des pièces les plus célèbres du Musée des Sciences. En 1883, le contenu du Musée du Bureau des brevets a été transféré au Musée de South Kensington. En 1885, les collections de sciences ont été rebaptisées Musée des sciences et en 1893 un directeur distinct a été nommé[3]. Les collections d'art ont été rebaptisées le Musée d'Art, qui est devenu le Victoria and Albert Museum.

Lorsque la reine Victoria posa la première pierre du nouveau bâtiment du Musée d'Art, elle souhaita que soit donné au musée son nom et celui de son défunt mari. Le musée fut ainsi appelé le Victoria and Albert Museum, y compris le nouveau bâtiment, mais quand celui-ci ouvrit ses portes dix ans plus tard, le nom s'est limité aux collections d'art, et les collections de sciences ont été séparées[4]. Le le Musée des Sciences a vu le jour en tant qu'entité indépendante[4]. Les salles du musée, conçues par Sir Richard Allison, ont été ouvertes au public au fil de l'eau durant la période 1919-28[5].

En , le musée a été fermé une journée en raison de la grève du personnel, qui protestait contre des mesures de réduction des coûts[6]. Le personnel a fait grève en 2008[7], mais cette fois, le musée est resté ouvert.

Collections

Macro-modèle de l'ADN réalisé par Crick et Watson en 1953.

Le MusĂ©e des Sciences dĂ©tient une collection de plus de 300 000 articles, y compris des rĂ©alisations cĂ©lèbres comme la fusĂ©e de Stephenson ; Puffing Billy (la plus ancienne locomotive Ă  vapeur conservĂ©e) ; le premier moteur Ă  rĂ©action ; une maquette du modèle de l'ADN de Francis Crick et James Watson ; certains des plus vieux moteurs Ă  vapeur restants ; un exemplaire en Ă©tat de fonctionnement du Difference Engine (en) de Charles Babbage et le prototype britannique du premier ordinateur Ă©lectronique, l'ACE (1950) ; le premier prototype de la Clock of the Long Now, l'horloge devant durer 10 000 ans ; et la documentation de la première machine Ă  Ă©crire. Il comprend aussi des centaines d'expositions interactives. Un ajout rĂ©cent est le cinĂ©ma IMAX 3D prĂ©sentant des documentaires sur la science et la nature, certains d'entre eux en 3D, et le Wellcome Wing qui se concentre sur la technologie numĂ©rique[8]. L'entrĂ©e est gratuite depuis le .

Le musĂ©e abrite quelques-uns des nombreux objets rassemblĂ©s par Henry Wellcome autour du thème de la mĂ©decine. L'exposition du quatrième Ă©tage est appelĂ©e « coup d'Ĺ“il sur l'histoire de la mĂ©decine Â», avec des reconstitutions et des dioramas sur l'histoire de la pratique mĂ©dicale. La galerie du cinquième Ă©tage est appelĂ©e "la science et l'art de la mĂ©decine", avec des expositions sur les instruments mĂ©dicaux et des pratiques de nombreux pays. La collection est riche dans le domaine de la mĂ©decine clinique, des sciences biologiques et de la santĂ© publique. Le musĂ©e est membre du London Museums of Health & Medicine (en) (organisation regroupant les musĂ©es de Londres sur la santĂ© et la mĂ©decine).

Le Science Museum possède sa propre bibliothèque, qui, jusqu'aux années 1960, était la Britain's National Library for Science, Medicine and Technology (Bibliothèque nationale de la Science, médecine et technologie de Grande-Bretagne). Elle contient des périodiques, livres anciens et manuscrits, et est utilisée par les chercheurs du monde entier. Elle a été pendant de nombreuses années gérée en commun avec la bibliothèque de l'Imperial College à Londres mais en 2007, la Bibliothèque a été répartie sur deux sites. L'histoire des sciences et les biographies de scientifiques sont encore conservées à l'Imperial College. Le reste de la collection, qui comprend des travaux scientifiques originaux et les archives, se trouve maintenant à Wroughton, Wiltshire[9].

Les collections du Musée des sciences médicales ont une portée et couverture sans doute inégalées dans le monde. Ses qualités principales sont dans le traitement de la médecine clinique, des sciences biologiques et de la santé publique. L'aile Wellcome, qui met l'accent sur les sciences biologiques, fait du musée le premier centre mondial de présentation au public de la science contemporaine.

Notes et références

Liens externes

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