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Schweizer-Reneke

Schweizer-Reneke est une ville agricole d'Afrique du Sud située dans l'ouest de la région historique du Transvaal. En 1994, elle fut intégrée dans la Province du Nord-Ouest. Son surnom est celui de ville des tournesols

Schweizer-Reneke
Administration
Pays Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Province Transvaal (1910-1994)
Nord-Ouest (depuis 1994)
District Dr Ruth Segomotsi Mompati
Municipalité Mamusa
DĂ©mographie
Population 41 226 hab. (2011)
DensitĂ© 1 812 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 27° 11′ 00″ sud, 25° 20′ 00″ est
Superficie 2 275 ha = 22,75 km2
Localisation
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Schweizer-Reneke
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Schweizer-Reneke

    GĂ©ographie

    Schweizer-Reneke est situĂ©e Ă  60 km au sud-est de Vryburg.

    Quartiers

    La commune de Schweizer-Reneke comprend la ville centre de Schweizer-Reneke, le secteur rural de Nivard SH et les townships d'Ipelegeng et de Sharon.

    Historique

    La prĂ©sence de peintures San (estimĂ©es Ă  2 000 ans) dans les environs suggère une prĂ©sence humaine ancienne et prolongĂ©e dans la rĂ©gion[1]. Dans les annĂ©es 1860, les agriculteurs boers migrant vers l'ouest Ă  partir du Transvaal commencèrent Ă  empiĂ©ter sur les pâturages des tribus Korana, Ă©tablis autour de la colline de Maamusa (Mamusa), alors que par l'est ces derniers subissaient l'invasion de leurs terres par les tribus Tswanas/Thlaping. Pour se dĂ©fendre, les chefs Korana, David Massouw et Riet Taaibosch, ainsi que le chef Tlhaping Mankurwane recrutèrent des mercenaires Boers du Transvaal auxquels ils promirent des terres et du bĂ©tail[1]. Ă€ la fin du conflit, un total de 388 fermes[1] furent octroyĂ©s aux mercenaires Boers qui Ă©tablirent la RĂ©publique du Stellaland.

    Au dĂ©but des annĂ©es 1880, le chef Massouw se montre provocant et remet en question les accords passĂ©s avec les Boers. Ă€ la fin de , le commandant de la rĂ©publique du Transvaal, le gĂ©nĂ©ral Piet Joubert, rassembla 800 hommes des commandos de Potchefstroom, Lichtenburg et Bloemhof et, en , assiègent Massouw Ă  Maamusa, coupant leur approvisionnement en eau. Durant la première semaine de combats, Massouw, l'un de ses fils et la plupart de ses conseillers sont tuĂ©s. Du cĂ´tĂ© des Boers, dix hommes sont morts, dont le capitaine Constantin Alexander Schweizer et le lieutenant G. C. Reyneke[1].

    Le , la crĂ©ation d'une nouvelle ville, situĂ©e entre la colline de Maamusa et la rivière Harts, est proclamĂ©e par le Volksraad (parlement) de la rĂ©publique sud-africaine du Transvaal. Elle est baptisĂ©e Schweizer-Reneke en mĂ©moire des deux chefs militaires boers dĂ©cĂ©dĂ©s 3 ans plus tĂ´t au cours du conflit entre les Koranas et les Boers[1].

    Au début de la seconde guerre des Boers, la petite ville émergente ne compte qu'une soixantaine d'habitants de souche européenne, la plupart de langue afrikaans et membre de l'église réformée hollandaise. Ces Afrikaners sont pour la plupart de modestes éleveurs qui ont été appauvris par la peste bovine de 1896. Bien que défendu par un commando boer, le village est rapidement conquis par l'armée britannique qui procède à la confiscation de tous les bovins et des chevaux appartenant aux Boers mais aussi à la destruction du bétail et des récoltes des populations noires. Le but est de priver de ravitaillement les commandos boers de la région[1].

    Après une courte période de ruée vers les diamants, Schweizer-Reneke est devenu un centre agricole du sud-ouest de la province du Transvaal[1].

    Durant l'apartheid, le district Ă©lectoral de Schweizer-Reneke fut un fief du parti national puis un bastion du parti conservateur d'Afrique du Sud[2].

    DĂ©mographie

    Selon le recensement de 2011[3], la population de la commune de Schweizer-Reneke est de 41 226 habitants, dont 92,47 % de noirs, essentiellement de langue setswana (86,15 %) et 4,28 % de blancs, essentiellement Afrikaners (5,82 %).

    La majorité des habitants vivent dans les township d'Ipelegeng et de Sharon tandis que les blancs constituent 66,08 % du total des habitants de la ville centre de Schweizer-Reneke[4] et 89,95 % du total des habitants du quartier semi rural de Nivard SH.

    Économie

    L'économie locale repose principalement sur l'agriculture (culture du maïs, du sorgho, des arachides et des graines de tournesol) ainsi que sur l'élevage. Schweizer-Reneke a été également une zone diamantifère, exploitée à grande échelle.

    Le barrage de Wenzel, juste au nord de la ville, a été transformé en centre de villégiature.

    Personnalités locales

    Notes et références

    Liens externes

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