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Schuyler Hamilton

Schuyler Hamilton ( - ) est un soldat amĂ©ricain, agriculteur, ingĂ©nieur, et petit-fils d'Alexander Hamilton.

Schuyler Hamilton
Schuyler Hamilton
Général Schuyler Hamilton

Naissance
New York, État du New York
DĂ©cès (Ă  80 ans)
Manhattan, New York
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Arme US Army
Grade Major général
Années de service 1841-1854
1861 – 1863
Conflits Guerre américano-mexicaine

Guerre de SĂ©cession

Famille Cornelia Ray (Ă©pouse)

Louisa Francis Paine Allen (épouse) Robert Ray Hamilton (fils) Schuyler Hamilton, Jr. (fils) John Church Hamilton (père) Charlotte Augusta Apthorp (mère)

Biographie

Jeunesse

Hamilton naĂ®t le dans la ville de New York. Il Ă©tait le troisième des dix enfants nĂ©s de John Chruch Hamilton (1792-1882)[1] et Maria Eliza van den Heuvel. Ses grands-parents paternels sont Alexander Hamilton (1755/7–1804), un des pères fondateurs des États-Unis, et Elizabeth Schuyler (1757-1854). Son grand-père maternel est Baron John Cornelius van den Heuvel, le gouverneur de la Guyane hollandaise. Par sa sĹ“ur, Elizabeth Hamilton (1831-1884), il est le beau-frère du gĂ©nĂ©ral Henry Halleck, et après sa mort, du gĂ©nĂ©ral George Washington Cullum. Hamilton entre et est diplĂ´mĂ© de West Point en 1841[2] - [3] - [note 1].

Guerre du Mexique

Hamilton sert avec une grande bravoure lors de la guerre amĂ©ricano-mexicaine, et est brevetĂ© premier lieutenant en 1846 et capitaine en 1847. De 1847 Ă  1854, il est aide de camp du lieutenant-gĂ©nĂ©ral Winfield Scott. En 1854, il Ă©crit A History of our National Flag[4] et le [5], il dĂ©missionne de l'armĂ©e. Pendant la guerre, il est blessĂ© Ă  deux reprises, une fois par une balle Ă  l'estomac et une fois par une lance qui traverse complètement sa poitrine, perforant son poumon[6]. Hamilton devient l'un des membres originaux de l'Aztec Club de 1847[7].

Californie et Connecticut

Après la guerre amĂ©ricano-mexicaine, il part en Californie, et devient l'administrateur de la mine de mercure de New Almaden dans le comtĂ© de Santa Clara. Après trois ans, il retourne sur la cĂ´te est et devient agriculteur Ă  Branford, au Connecticut.

Guerre de SĂ©cession

Lors de l'Ă©clatement de la guerre de SĂ©cession, il quitte ses cultures et s'engage en tant que volontaire comme soldat dans le septième rĂ©giment de la garde nationale de New York. Il travaille dans l'Ă©tat-major du gĂ©nĂ©ral Benjamin Butler et est rapidement promu, devenant lieutenant-colonel de l'Ă©tat-major du gĂ©nĂ©ral Scott en tant que secrĂ©taire militaire[8], et se liant d'amitiĂ© avec le gĂ©nĂ©ral William T. Sherman[9].

Il est promu brigadier gĂ©nĂ©ral des volontaires en et sert comme officier d'Ă©tat-major dans le dĂ©partement du Missouri. Lors de la bataille de l'ĂŽle numĂ©ro 10, Hamilton mène la deuxième division de l'armĂ©e du Mississippi. Il est transfĂ©rĂ© au commandement de la troisième division tout au long du siège de Corinth. Vers la fin de cette campagne, Hamilton prend le commandement de l'aile droite de l'armĂ©e du Mississippi, composĂ©e de la troisième et quatrième divisions. En , il est choisi pour une promotion de major gĂ©nĂ©ral, mais cette promotion n'est jamais confirmĂ©e.

Il est contraint de dĂ©missionner[10], en 1863, en raison d'une maladie prolongĂ©e et le prĂ©sident Lincoln accepte avec regret sa dĂ©mission, avec qui il a entretenu une correspondance pendant la guerre[11]. Après la guerre, il rejoint la commanderie de New York de l'ordre militaire de la lĂ©gion loyale des États-Unis.

Après la guerre

Il retourne dans sa ferme du Connecticut pendant trois ans et dĂ©mĂ©nage ensuite Ă  New York. De 1871 jusqu'en 1873, il est ingĂ©nieur hydrographe, dans le dĂ©partement des quais de la ville de New York. De 1873 Ă  1875, il est surintendant des entrepĂ´ts[12] et par la suite, en raison de son mauvais Ă©tat de santĂ©, prend sa retraite. En 1874, son fils, Robert Ray Hamilton, lors d'un voyage Ă  l'ouest, av une veste commandĂ©e par des indiens Cree Metis, une tribu amĂ©rindienne, pour Hamilton[13]. Le , il prononce un discours devant la sociĂ©tĂ© historique de New York, qui est ensuite publiĂ© dans un livre, Our National Flag, the Stars and Stripes, Its History in a Century. En 1889, il Ă©crit pour le New York Times, appelant Ă  un retour Ă  la civilitĂ© et Ă  la grâce en permettant aux Ă©trangers de complĂ©ter les États-Unis et ses dirigeants qui ont disparu[14].

Vie personnelle

Le , Hamilton Ă©pouse Cornelia Ray (1829-1867) dans la ville de New York. Elle est la fille de Robert Ray (1794-1879), marchand, et de Cornelia Prime (1800-1874).

  • Robert Ray Hamilton (1851-1890), membre de l'assemblĂ©e lĂ©gislative de l'État de New York
  • Schuyler Hamilton, Jr (1853-1907), un architecte bien connu, qui a Ă©pousĂ© Gertrude Van Cortlandt Wells (1849-1944), fille d'Alexandre Wells et, plus tard, de la Baroness de Graffenried[15].
  • Charles Althrop Hamilton (1858-1875), qui est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'âge de 17 ans[16]

Le , plusieurs années après la mort de sa première femme, il épouse Louisa Francis Paine Allen (1832-1898) au Park Hotel de Manhattan.

Le , il meurt dans sa rĂ©sidence, 24 West 59th Street Ă  New York, après avoir Ă©tĂ© invalide pendant plusieurs annĂ©es[17].

Descendants

Les petits-enfants d'Hamilton comprennent : Schuyler Van Cortlandt Hamilton, Gertrude Ray Hamilton, et Violet Loring Hamilton.

Notes et références

Notes

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux John Milton Brannan, William Thomas Harbaugh Brooks, Don Carlos Buell, Albion Paris Howe, Nathaniel Lyon, Joseph Bennett Plummer, John Fulton Reynolds, Israël Bush Richardson, Alfred Sully, James Totten, Zealous Bates Tower, Horatio Gouverneur Wright, Amiel Weeks Whipple et Abraham Buford, Richard Brooke Garnett, Robert Selden Garnett, Josiah Gorgas, John Marshall Jones, Samuel Jones, Claudius Wistar Sears. Les treize premiers dans les rangs de l'Union et les sept derniers dans ceux confédérés.

Références

  1. « THE DEATH LIST OF A DAY.; JOHN CHURCH HAMILTON. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Brooks D. Simpson, Stephen W. Sears et Sheehan-Dean Aaron, The Civil War : The First Year Told by Those Who Lived It : (Library of America #212), Library of America, , 640 p. (ISBN 978-1-59853-138-1, lire en ligne)
  3. (en) John Pope, The Military Memoirs of General John Pope, Univ of North Carolina Press, , 287 p. (ISBN 978-0-8078-2444-3, lire en ligne)
  4. « Hamilton, Schuyler, 1822-1903 | The Online Books Page », sur onlinebooks.library.upenn.edu, University of Pennsylvania (consulté le )
  5. « Army Appointments.; GENERAL ORDERS--No. 10. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Autograph General Schuyler Hamilton (Union Autographs) at War Between the States », sur warbetweenthestates.com (consulté le )
  7. « SCHUYLER HAMILTON - Original Member of the Aztec Club of 1847 », sur www.aztecclub.com, Aztec Club (consulté le )
  8. « A NEW AID-DE-CAMP. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Brooks D. Simpson et Jean V. Berlin, Sherman's Civil War : Selected Correspondence of William T. Sherman, 1860-1865, UNC Press Books, , 976 p. (ISBN 978-1-4696-2029-9, lire en ligne)
  10. « THE ARMY.; Our General Officers, Past and Present. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Don Fehrenbacher et Virginia Fehrenbacher, Recollected Words of Abraham Lincoln, Stanford, California, Stanford University Press, , 648 p. (ISBN 978-0-8047-6488-9, lire en ligne)
  12. « THE DOCK COMMISSIONERS. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Culture/People:probably Cree Metis (attributed) | Object name:Man's coat », sur www.nmai.si.edu, National Museum of the American Indian (consulté le )
  14. Schuyler Hamilton, « A VETERAN TALKS OUT LOUD. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « DEATH LIST OF A DAY. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Hamilton », The New York Herald,‎
  17. « GEN. SCHUYLER HAMILTON DEAD; | Grandson of Alexander Hamilton, Who Distinguished Himself in the Mexican and Civil Wars. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • (en) « Schuyler Hamilton », dans New International Encyclopedia [dĂ©tail des Ă©ditions]

Liens externes

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