Sandra Kobanovitch
Sandra Kobanovitch, également connue sous le pseudonyme de Sandra-Jessica Koban (née en à Rueil-Malmaison) est une réalisatrice, actrice et scénariste française.
Surnom | Sandra-Jessica Koban |
---|---|
Naissance |
Rueil-Malmaison |
Nationalité | Française |
Profession | Réalisatrice, actrice, scénariste |
Biographie
Sandra Kobanovitch naît en à Rueil-Malmaison[1] dans les Hauts-de-Seine.
Son parcours est marqué par une enfance dramatique[1] - [2] - [3]. Alors que Sandra est âgée de trois ans, sa mère devient tétraplégique à la suite d'une tentative de suicide ; elle meurt un an plus tard[2]. Son père étant en prison, Sandra se retrouve seule avec sa sœur aînée qui souffre d'un handicap mental. Elles sont toutes les deux prises en charge et élevées par leurs grands-parents maternels, à Évreux[1] - [2] - [3].
Sandra Kobanovitch se met à écrire très jeune, des textes empreints de rage et de colère qui sont jugés trop sombres par ses professeurs[2]. Adolescente, elle est renvoyée de plusieurs établissements scolaires et se retrouve placée un temps en famille d'accueil[1]. À sa majorité, elle commence de petits boulots en région parisienne, sans perdre de vue le cinéma[1]. Elle écrit de nombreux scénarios, se servant de son histoire pour créer ses personnages[2].
En , âgée de 22 ans, elle emprunte de l'argent et réalise son premier court métrage : Scratch, l'histoire d'une rencontre entre une jeune femme paumée et une vieille prostituée[4].
Ce premier film est présenté au Short film corner du Festival de Cannes[5] - [6] - [7] - [8]. Elle joue également dans son film, avec Grégory Gatignol (connu pour son rôle dans Les Choristes)[4].
La même année, elle rencontre l'acteur Samy Naceri à Cannes pendant la période du festival. Elle lui propose le premier rôle de son prochain court métrage : Heliopsis, dont le sujet est la réinsertion post-carcérale[9]. Samy Naceri accepte d'endosser le rôle difficile d'un ancien détenu[9].
Sandra Kobanovitch est soutenue financièrement par la ville de Nanterre, qui lui offre 4 000 euros pour réaliser Heliopsis, sur un budget total de 13 000 euros[9].
En , le film Heliopsis est sélectionné au festival Women in Film[n 1] de Vancouver au Canada[10]. À cette occasion, il est récompensé du "Best Cinematography Award"[11] - [12]. Il est également sélectionné pour le Prix Henri-Langlois 2016[13].
Notes et références
Notes
- Nom complet : "Vancouver International Women in Film Festival" (VIWIFF).
Références
- « Sandra, 22 ans, ira présenter son court-métrage à Cannes », Le Parisien, .
- « L' Écorchée vive à Cannes », Paris-Normandie, .
- « Cinéma : Naceri en réinsertion », L'Obs, jeudi , p. 102.
- « Sandra-Jessica Koban présente son court-métrage à Cannes », francetvinfo.fr, .
- « Festival de Cannes - Catalogue du court », Scratch de Sandra-Jessica Koban.
- « Festival de Cannes : Une jeune femme de Nanterre monte les marches pour présenter son court-métrage », France Bleu, .
- « Une ébroicienne à Cannes », Radio Cristal (Normandie), .
- « Une réalisatrice d'Évreux présente son premier film au Festival de Cannes », Actu.fr, .
- « La jeune réalisatrice a fait tourner Samy Naceri », Le Parisien, .
- « Women In Film + Television Vancouver - VIWIFF 2016 Films », womeninfilm.ca.
- « Vancouver International Women in Film Festival annouces 2016 awards », Wiftv, .
- « Best of the Festival Awards - VIWIFF 2016 », womeninfilm.ca.
- « Édition 2016 - Prix Henri Langlois ».
- Scratch sur Allociné.
- Heliopsis sur Allociné.