San Peyre
Le San Peyre est un cône d'origine volcanique situé dans l'Esterel, à Mandelieu-la-Napoule, à l'ouest des Alpes-Maritimes en France.
San Peyre | |||
Colline du San Peyre | |||
GĂ©ographie | |||
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Altitude | 131 m[1] | ||
Massif | Massif de l'Esterel | ||
Coordonnées | 43° 31′ 30″ nord, 6° 56′ 14″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur | ||
DĂ©partement | Alpes-Maritimes | ||
Ascension | |||
Première | Inconnue | ||
Voie la plus facile | Sentier sur le versant sud | ||
GĂ©ologie | |||
Roches | Rhyolite, micaschiste | ||
Type | Volcan de rift | ||
Morphologie | DĂ´me de lave | ||
Activité | Éteint | ||
Dernière éruption | Inconnue | ||
Code GVP | Aucun | ||
Observatoire | Aucun | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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GĂ©ologie
Le cône du San Peyre est un dôme (400 × 600 m) de rhyolite fluidale de type protrusion, à prismation verticale et fluidalité redressée, mis en place au Permien, il y a 250 millions d'années[2]. Cette rhyolite de couleur amarante est à rares phénocristaux millimétriques de quartz et de sanidine. Elle présente un fond constitué de sphérolites d'orthose de très petite taille (~ 0,1 mm) associés à du quartz xénomorphe. La fluidalité caractéristique de la roche est marquée, à l'échelle microscopique, par l'alignement des sphérolites d'orthose.
Cet appareil est prolongé plus au sud par les rochers des Pendus. Ils se présentent comme un filon fluidal (200 × 600 m) subvertical qui constitue la falaise côtière, depuis la plage de la Raguette au nord jusqu'à la Rague au sud.
Histoire et toponymie
C'est de cet endroit que les Phéniciens puis les Celto-Ligures surveillent le golfe. Les Romains y auraient édifié ensuite un temple dédié à Mercure.
En 1182, le seigneur de Villeneuve y fait construire le château d'Avignonnet, ainsi qu'une chapelle consacrée à saint Pierre, d'où l'appellation de San Peyre. En 1241, le château est englobé dans les biens de l’Église d’Antibes où se situe l’évêché. Ces bâtiments restaurés en 1259 sont détruits en 1387 (ou 1390) par les troupes du vicomte de Turenne ; il subsiste cependant des vestiges du donjon et des murailles d'enceinte[3] - [4] - [5].
Le San Peyre dans la littérature
Guy de Maupassant, lors de ses visites à la fin du XIXe siècle, rencontre un ermite qui vivait retiré dans la chapelle au sommet du mont. Cela lui inspire la rédaction de sa nouvelle L’Ermite parue dans Gil Blas en 1886. Des années plus tard, le mont San Peyre est rebaptisé « la montagne sacrée »[5].
Oscar Wilde venu se reposer en ces lieux est conquis par l'environnement qu'il qualifie de « bleu saphir de la mer, rouge chaud des porphyres, luminosité du ciel et profusion des fleurs ».
Parc forestier et sentier botanique
La colline est classée en tant que parc naturel départemental. Ce parc en milieu urbain de 18 hectares est acquis par le conseil général des Alpes-Maritimes en 1964[3].
Un chemin piétonnier d'une longueur de 3 400 mètres le traverse en pente douce, à travers les pins, les chênes-lièges, les chênes verts et les mimosas[6].
Ce chemin permet d'accéder facilement au belvédère situé à 131 mètres d'altitude et à sa table d'orientation[6].
- Chemin d'accès facile au sommet du parc.
- Vue de Mandelieu-la-Napoule et du San Peyre.
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Gilbert Crevola, « Étude géologique de la colline du San Peyre et des Rochers des Pendus à l’extrémité nord-orientale du massif de l’Estérel (Mandelieu-La Napoule, Alpes-Maritimes) », sur le site crevola.org/gilbert, (consulté le ).
- « Parc du San Peyre », sur le site du conseil général des Alpes-Maritimes (consulté le ).
- Mémoires de la Société des sciences naturelles, des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, Cannes, 1876
- Nicoulina, « San Peyre, petit coin de nature en pleine ville », sur le site randomania.fr, (consulté le ).
- « Les sites et activités : La Nature », sur le site de l'office de tourisme et des congrès de Mandelieu-La Napoule (consulté le ).