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Sakay Ottawa

Sakay Ottawa (prononcé /ˈsɑːɢɪ ˈɔtːoɒ/[1] - [2] - [3]) est un auteur-compositeur-interprète, réalisateur et pédagogue atikamekw né en 1977 à Manawan au Québec (Canada)[1]. Il écrit et chante surtout dans sa langue maternelle, l'atikamekw[1], mais aussi en innu-aimun et en français[1] - [4] - [5].

Sakay Ottawa
Naissance
Nationalité
Activités
Distinction

Biographie

Sakay Ottawa commence la musique vers l'âge de 10 ans. Il se met d'abord au piano, puis à la guitare. Il écrit ses premières chansons à cette époque. Il lance son premier album en 2007, alors âgé de 30 ans[1]. En 2008, son spectacle clôture le colloque annuel d’Amnistie internationale sur les droits des Autochtones. La même année, il se produit lors du 400e anniversaire de Québec[2].

En plus d'être musicien, Sakay Ottawa œuvre dans le milieu de l'éducation. Il est détenteur d'un baccalauréat en éducation préscolaire et primaire à l'Université du Québec à Chicoutimi[6] - [7]. Il a notamment été enseignant[1], directeur des services éducationnels, linguistiques et culturels au Conseil de la Nation atikamekw et consultant pour le Conseil atikamekw de Manawan[7] avant de devenir directeur de l'école secondaire Otapi de Manawan[6] - [8].

En outre, Sakay Ottawa réalise des courts métrages avec l'équipe de Wapikoni[5] - [9] - [10].

Influences et style musical

Les pièces composées et interprétées par Sakay Ottawa appartiennent à la musique folk[2] ou folk-rock[4] - [2]. Dans ses textes, Sakay Ottawa parle de son histoire, son cheminement et sa spiritualité, ainsi que des traditions atikamekw[2]. Son œuvre est influencé par Florent Vollant[2] et son groupe Kashtin[11], ainsi que Neil Young et les Rolling Stones[1].

Discographie

Le premier album d'Ottawa, intitulé Ekote ota (« C'est d'ici d'où je viens »), comporte 10 pièces, toutes en atikamekw sauf une[1]. Son deuxième album Ni wi witen (« Je veux exprimer »), lancé le [4], est nominé en 2018 aux Indigenous Music Awards dans la catégorie du meilleur album en langue autochtone, inuite ou française[7].

Notes et références

  1. Pierre Vallée, « Voix du pays : "Il faut se rapprocher si l'on veut mieux comprendre" », Le Devoir, , p. G3 (lire en ligne)
  2. « Sakay Ottawa », sur Nikamowin (consulté le )
  3. Naïma Benabdallah, Kim O'Bomsawin et Marie-Ève Thibodeau, « Le portrait de Sakay Ottawa » [vidéo], sur Radio-Canada, (consulté le )
  4. François Houde, « Sakay Ottawa lance son deuxième album », Le Nouvelliste (Trois-Rivières), , p. 22 (lire en ligne)
  5. « Sakay Ottawa », sur Société de Communication Atikamekw Montagnais (consulté le )
  6. Portraits autochtones, Kirano, « Sakay Ottawa », sur Radio-Canada, (version du 28 février 2019 sur Internet Archive)
  7. « Sakay Ottawa », sur Indigenous Music Awards (consulté le )
  8. Anne-Marie Yvon, « Ça va bien aller, nous chantent les Atikamekw », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  9. École de la fonction publique du Canada, « Les langues autochtones au Canada : une richesse à préserver », sur www.csps-efpc.gc.ca, (consulté le )
  10. « Je commence à m'ennuyer », sur Festival international du court métrage au Saguenay, (consulté le )
  11. Sophie-Claude Miller, « La musique pour rapprocher le public des Autochtones », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
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