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Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Muriel Brédy
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26303
Démographie
Gentilé Saint-Euphémiens, Saint-Euphémiennes
Population
municipale
74 hab. (2020 en diminution de 2,63 % par rapport à 2014)
Densité 6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 00″ nord, 5° 23′ 00″ est
Altitude Min. 528 m
Max. 1 218 m
Superficie 11,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Buis-les-Baronnies (avant mars 2015)

Localisation
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Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
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Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze

    Géographie

    Localisation

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • le défilé de Saint-Colomban[1].
    • le col de Peyruergue[1].

    Hydrographie

    La commune est située dans la vallée de l'Ouvèze.

    L'ancien lavoir du village est alimenté par une source potable.

    Sites particuliers :

    • la cascade de Roudille[1].

    Climat

    La commune bénéficie d'un micro-climat protecteur[1].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route reliant Buis-les-Baronnies à Séderon.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,5 %), forêts (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), prairies (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune possède de nombreuses résidences secondaires. La population en est démultipliée pendant la saison estivale.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1277 : castrum Sancte Heufemie et Sancta Eufemia Vapincensis diocesis (inventaire des dauphins, 200 et 226).
    • 1278 : Sancta Eufema (inventaire des dauphins, 235).
    • 1284 : castrum de Sancta Eufemia (inventaire des dauphins, 234).
    • 1284 : castrum de Sancta Aufuemia (Valbonnais, II, 118).
    • 1294 : castrum Sancte Eufemie (inventaire des dauphins, 226).
    • 1340 : castrum Sancte Eufeimie (docum. inéd., 66).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus cura Sancte Euphemie (pouillé de Gap).
    • 1579 : Sainct Euphiesme (archives de la Drôme, E 3121).
    • 1598 : Sainct Ephemye (correspondance de Lesdiguières, I, 33).
    • 1626 : Sainct Euphemy (archives de la Drôme, E 3256).
    • 1633 : Sainct Eupheme (archives de la Drôme, E 3405).
    • 1793 : Euphémie [appellation révolutionnaire].
    • 1891 : Sainte-Euphémie, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

    (non daté) : Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze.

    Étymologie

    La commune est nommée en l'honneur d'Euphémie de Chalcédoine.

    Histoire

    Protohistoire

    La légende raconte qu'Hannibal serait passé par le village.

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La communauté est d'origine templière[1].

    La seigneurie[8] :

    • Au point de vue féodal, Sainte-Euphémie était une terre de la baronnie de Montauban.
    • 1277 : possession des Rambaud et des Gaufridi.
    • Vers 1334 : elle est partagée entre les dauphins et plusieurs co-seigneurs : les Barrière, les Durfort, les Mauvoisin, les Ollivier, les Rambaud et les Rémuzat.
    • 1341 : les dauphins donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
    • 1349 : une part de la terre est possédée par les Du Puy.
    • 1407 : une part est possédée par les Villette, héritiers des Rambaud.
    • 1414 : une part est possédée par les Lestrange.
    • 1424 : la part des dauphins est engagée aux Montauban jusqu'en 1430.
    • (non daté) : une part est possédée par les Draguignan. Ces derniers semblent avoir acquis la moitié de la seigneurie.
    • 1543 : la part des Montauban est acquise par les Quenin.
    • 1557 : les Quenin vendent leur part aux habitants. Elle est recouvrée peu après par le domaine royal.
    • 1598 : la part des Draguignan est vendue aux (des) Massues.
    • 1604 : la part des Massues passe (par mariage) aux Pape.
    • 1643 : la part du domaine royal est donnée par le roi Louis XIII aux princes de Monaco (pour contrebalancer la perte du royaume de Naples, le roi céda le village aux Grimaldi).
    • Milieu XVIIIe siècle : la part des Pape passe (par mariage) aux Bimard.
    • (non daté) : la part des Bimard passe (par héritage) aux Sade.
    • 1789 : les princes de Monaco et madame de Sade sont les derniers seigneurs.

    Avant 1790, Sainte-Euphémie était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont les dîmes appartenaient au prieur de Rioms qui présentait à la cure[8].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Sainte-Euphémie forme, conjointement avec Rioms, une municipalité du canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune distincte du canton de Buis-les-Baronnies[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 ?
    1965 ?
    1971 ?
    1977 ?
    1983 ?
    1989 ?
    1995 ?
    2001 2008 Pierre Borel (sans étiquette) retraité
    2008 2014 Pierre Borel maire sortant
    2014 2020 Pierre Borel maire sortant
    2020 En cours Muriel Bredy (mme)[9]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2020, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en diminution de 2,63 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    370350356396378350360338351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    353351318325344313297292254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    25724523716813111711310797
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    906565786171979886
    2015 2020 - - - - - - -
    7274-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : à la Pentecôte[1].

    Loisirs

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, ovins[1].

    Plantations d'abricotiers.

    Tourisme

    La commune propose des gîtes ruraux[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maison patricienne avec soustet.
    • Enceintes du village médiéval dont une porte[1].
    • Maison seigneuriale du XVe siècle.
    • Église catholique (rebâtie au XVe siècle)[1]. Elle est dédiée à Sainte-Euphémie.
    • Temple protestant[1].

    Patrimoine culturel

    • Artisanat d'art : poterie[1].

    Le film Le chaud lapin de Pascal Thomas (1974), avec Bernard Menez dans le rôle principal, a été tourné en grande partie dans cette commune[14].

    Patrimoine naturel

    • Un vieux mûrier creux se dresse sur la place principale.

    Héraldique, logotype et devise

    Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 338.
    9. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. « Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - Le Chaud lapin », sur filmographie.fondation-jeromeseydoux-pathe.com (consulté le ).
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