Saint-Gilles (remorqueur)
Le Saint-Gilles est un remorqueur portuaire et de haute mer construit par les Ateliers et Chantiers de La Rochelle-La Pallice (ACRP)[1] en 1958.
Saint-Gilles | |
Musée maritime de La Rochelle - bassin des chalutiers | |
Type | remorqueur |
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Histoire | |
Chantier naval | ACRP Ã La Rochelle |
Lancement | 1958 |
Statut | désarmé en 1989 |
Équipage | |
Équipage | 8 à 12 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 27,50 m |
Maître-bau | 7,52 m |
Tirant d'eau | 3,80 m |
Tirant d'air | 11 m |
Déplacement | 358 tonnes |
Propulsion | moteur réversible DEUTZ |
Puissance | 1250 ch |
Vitesse | 13 nœuds |
Carrière | |
Armateur | initial : Union des remorqueurs de l'océan |
Affréteur | actuel Musée maritime de La Rochelle |
Pavillon | France |
Port d'attache | La Rochelle |
Indicatif | TQWL |
IMO | 5305924 |
Protection | Classé MH (1995) |
À la demande du président de l'Union des remorqueurs de l'océan (URO)[2] le remorqueur a été confié au Musée maritime de La Rochelle le , à des fins de conservation.
Il est le dernier remorqueur français à moteur réversible conservé. Le Saint-Gilles fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
Le Saint-Gilles a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)[4] de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.
Histoire
Le remorqueur a commencé sa carrière au port de Saint-Nazaire. Puis il a passé treize ans en rade de Brest entre 1967 et 1980. Il a terminé sa carrière au port de La Pallice et a été désarmé en 1989.
Outre le travail de tirer les navires à l'intérieur des ports où il servait, le Saint-Gilles a aussi assuré de nombreuses missions d'assistance au large et vers l'île de Ré par mauvais temps.
Il participa au lancement du paquebot France le à Saint-Nazaire et au long remorquage[5] du croiseur Tourville de Brest à Toulon en 1963.
En restauration du pont et de la coque depuis 2005 sur le slipway du port de La Rochelle, il fut mis à l'eau à la veille des Journées européennes du patrimoine le à 17 h 0[6].