Sœurs de saint François d'Assise de Lyon
Les sœurs de saint François d'Assise de Lyon sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Sœurs de saint François d'Assise de Lyon | |
Ordre religieux | |
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Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | franciscaine |
Règle | règle de saint François |
But | enseignement, soins des malades |
Structure et histoire | |
Fondation | 28 mai 1838 Lyon |
Fondateur | Anne Rollet |
Abréviation | S.F.A |
Autres noms | Sœurs de la Tour Pitrat |
Patron | saint François d'Assise |
Liste des ordres religieux |
Historique
Le , Anne Rollet (1791-1855) et sa nièce reçoivent l’habit du Tiers-Ordre franciscain, la première prend comme nom de religion sœur Agnès de la Conception et la seconde sœur Marie de la Croix (1814-1875). Le , la mère d'Anne Rollet suit leur exemple sous le nom de sœur Marie-Françoise. Plusieurs jeunes filles se joignent à elles formant une modeste communauté. Sœur Marie de la Croix devient maîtresse des novices, Marie-Françoise est nommée supérieure et sœur Agnès assistante. En 1853, sœur Marie de la Croix succède à sa grand mère dans la charge de supérieure générale. Sous son gouvernement, la congrégation prend un essor considérable. On achète une maison connue sous le nom de Tour-Pitrat, dont le premier usage sert à abriter cinq cents pauvres inondés du Rhône en 1856. En 1870, la supérieure loge dans la même maison quatre cents mobilisés. La congrégation compte plus de vingt maisons en 1860. Avant la loi de 1901, elles possèdent trente-quatre maisons habitées par deux cent vingt religieuses[1].
Reconnue en 1853 comme congrégation hospitalière et enseignante, c'est en éducation qu'elle œuvre principalement. En 1904, le gouvernement français d'interdit l'enseignement aux communautés religieuses ce qui pousse les sœurs à s'orienter vers le soin des malades. À la même époque, quatre religieuses arrivent le à Beauceville, répondant à l'appel du curé qui recherche des sœurs pour gérer un hôpital. Soutenues par Mgr Louis-Nazaire Bégin, elles s'installent à Québec où elles fondent l'hôpital Saint-François d'Assise en 1914. Elles transfèrent la maison-mère et le noviciat à Charlesbourg en 1926. En 1940, elles essaiment en Haïti puis fondent en Colombie en 1979 et au Chili en 1983. Les sœurs œuvrent aussi dans les missions amérindiennes à Amos à partir de 1954 et à la réserve indienne d'Obedjiwan à partir de 1962. En 1965, la maison généralice des sœurs est transférée de Lyon. Durant les années 1970 au Québec, on leur retire plusieurs établissements. Elle se tourne alors vers de nouveaux apostolats comme le soutien scolaire et l'aide auprès des femmes battues[2].
Fusion
- 1961 : Franciscaines de Notre-Dame de Pitié fondées à Saint-Clément-sur-Valsonne en 1882 par Marie Favre (1834-1905) en religion Mère Marie-Michel[3].
Activités et diffusion
Les sœurs se dévouent auprès des enfants, des malades et des démunis[2].
La maison-mère est dans la ville de Québec.
En 2017, la congrégation comptait 163 sœurs dans 24 maisons[4].
Notes et références
- « Histoire des églises et chapelles de Lyon. Sœurs St François d’Assise de la Tour-Pitrat », sur https://fr.wikisource.org (consulté le )
- « Sœurs de Saint-François d'Assise », sur http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Franciscaines de Notre-Dame de Pitié de Saint-Clément-sous-Valsonne », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1624