Sıla Gençoğlu
Sıla Gençoğlu, née le à Denizli, est une chanteuse de pop turque.
Surnom | Sıla |
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Nom de naissance | Sıla Gençoğlu |
Naissance |
Denizli, Turquie |
Activité principale | Chanteuse, compositrice |
Genre musical | Pop, Musique électronique |
Années actives | Depuis 2007 |
Labels | Columbia Records |
Site officiel | http://www.silagencoglu.com.tr/ |
Biographie
Sa famille et ses études
Sıla est née à Denizli, dans la région Égéenne, en 1980. Elle est l'unique enfant d'une famille d'hommes politiques : Rıza Gençoğlu (ancien député du Parti de la justice est son grand-père paternel), Muzaffer Balaban (ancien député du Parti de la justice est son grand-père maternel) et Şükrü Gençoğlu (sous-préfet membre du Parti de la juste voie est son père)[1]. Sa mère est Ömür Gençoğlu (née Balaban)[2]. Elle part étudier à Izmir puis à Istanbul. À cette époque, la langue française (elle fera d'ailleurs une reprise de La Vie en rose[3]), la littérature turque puis le jazz vocal sont parmi ses occupations d'études. Elle travaille ensuite comme soliste, et écrit des chansons pour elle et d'autres artistes.
Début dans la musique
Sa rencontre avec le chanteur Kenan Doğulu pour lequel elle sera vocaliste et écrira également des chansons va lui permettre de sortir son premier album solo en 2007, album qui sera produit par Ozan Doğulu (tr), le grand-frère de Kenan Doğulu. Ce dernier sera par ailleurs en featuring sur l'un des titres. Parallèlement, elle chante pour la série télévisée Sıla (2006-2008) avec Sezen Aksu, et la série Yaban Gülü (2008). À partir de cette période, elle ne fait qu'enchaîner les projets et reçoit de nombreuses récompenses[4].
Propos à propos d'un rassemblement contre le putsch manqué de 2016
En , elle déclare à propos de la manifestation géante contre le putsch manqué organisée par l'AKP à Yenikapı : « Je suis évidemment contre le putsch mais je ne participerai pas à cette mise en scène[N 1] ». La polémique qui s'ensuit l'oblige à s'expliquer. Pour elle, il s'agissait de mettre en avant l'hypocrisie de certaines personnes, en particulier certains artistes, qui embrassent la démocratie quand cela les arrange et participent à ce genre d'événements à des fins personnels. En octobre, elle porte plainte contre le chanteur Davut Güloğlu (tr) qui l'insulte lors d'un reportage sur la chaîne de télévision Beyaz TV (tr)[5] - [6]. Il est condamné en à un an et deux mois de prison mais sa peine est convertie à une amende de 8 400 livres turques[7].
Procès contre l'acteur Ahmet Kural pour violences conjugales
Fin d', elle porte plainte contre le célèbre comédien turc Ahmet Kural (en) pour des violences qu'il aurait eu à son égard quand ils étaient en couple, et ce que Kural nie. Selon Gençoğlu, il l'aurait insulté et frappé pendant près d'une heure le [8]. Le procès débute le à Istanbul. Cette affaire met en lumière les nombreux cas de féminicides et de violences faites aux femmes en Turquie[9]. Le , Kural est condamné à un an, quatre mois et vingt jours de prison avec sursis pour injures, menaces et violences[8].
Discographie
Albums
2007 : Sıla (Doğulu Productions/Sony Music Entertainment)
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Notes et références
Notes
- Citation originale en turc : « Kesinlikle darbe karşıtıyım ama böyle bir şovun, gösterişin içerisinde bulunmayı düşünmüyorum ».
Références
- (tr) « Siyasetçi ailenin müzisyen kızı », sur hurriyet.com.tr, (consulté le )
- (tr) « Sıla'dan annesine doğum günü partisi », sur milliyet.com.tr, (consulté le )
- « Sıla Gencoğlu (Fransızca Şarkı) », sur youtube.com, (consulté le )
- (tr) « Sıla Biyografisi », sur haberler.com (consulté le )
- (tr) Eyüp Serbest, « Sıla ifade verdi, kimleri kastettiğini açıkladı », sur hurriyet.com.tr, (consulté le )
- (tr) « Mitinge ‘şov’ diyen Sıla’ya halktan tokat gibi cevap », sur sabah.com.tr, (consulté le )
- (tr) « Sıla'ya hakaret eden Davut Güloğlu'nun cezası belli oldu », sur cumhuriyet.com.tr, (consulté le )
- (en) « Ex-boyfriend of Turkish singer sentenced to prison for domestic violence », sur dailysabah.com, (consulté le )
- « La plainte de la pop star Sila oblige la Turquie à parler des violences faites au femmes », sur lemonde.fr, (consulté le )