Rue des Ménétriers
La rue des Ménétriers est une ancienne voie de Paris, située dans l'ancien 7e arrondissement, et qui a été absorbée en 1840 par la rue Rambuteau.
Anc. 7e arrt Rue des Ménétriers
(absorbée en 1840) | ||
Situation | ||
---|---|---|
Arrondissement | Anc. 7e | |
Quartier | Sainte-Avoye | |
Début | Rue Beaubourg | |
Fin | Rue Saint-Martin | |
Morphologie | ||
Longueur | ? m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Création | Avant 1225 | |
Ancien nom | Vicus Viellatorum vicus des Jugleours Rue à Jougleeurs Vicus Joculatorum Rue des Jugleurs Rue des Menestrels Rue des Mesnestriers |
|
Géolocalisation sur la carte : Paris
| ||
Origine du nom
La rue doit son nom aux ménétriers dont la corporation possédait un hôpital et une église Saint-Julien-des-Ménétriers à proximité[1].
Situation
Située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, cette voie commençait aux 27-29, rue Beaubourg et se terminait aux 78-80, rue Saint-Martin[2].
Les numéros de la rue étaient rouges[1]. Le dernier numéro impair était le no 25 et le dernier numéro pair était le no 26.
Historique
En 1225, la voie était nommée « vicus Viellatorum », c'est-à-dire « rue aux Joueurs de Violons » et « vicus des Jugleours » ou « rue des Jongleurs ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue à Jougleeurs ».
Au XIIIe siècle, on la trouve avec les noms « vicus Joculatorum », en 1300, « rue des Jugleurs » puis, au début du XVe siècle, « rue des Menestrels » et, depuis 1482, « rue des Mesnestriers ».
Elle est citée sous le nom de « rue des Menestriers » dans un manuscrit de 1636.
Une décision ministérielle du 2 messidor an VIII () signée L. Bonaparte, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. Cette largeur est portée à 10 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du .
En 1840, la rue des Ménétriers est élargie et absorbée par la rue Rambuteau[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- L'abbaye de Montmartre possédait dans cette rue deux maisons qui dépendaient de son fief du Fort-aux-Dames dont l'auditoire et la prison était situé dans le cul-de-sac du Fort-aux-Dames rue de la Heaumerie[4].
Notes et références
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 25e quartier « Sainte-Avoye », îlot no 12, F/31/86/27, îlot no 13, F/31/86/28.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Acte notarié du des dépendances du fief du Fort aux Dames de l'abbaye de Montmartre.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.