Accueil🇫🇷Chercher

Rue des Augustins (Lyon)

La rue des Augustins est une voie du quartier Saint-Vincent dans le 1er arrondissement de Lyon, en France. Cette voie attestée depuis ne doit pas être confondue avec une éphémère et autre « rue des Augustins » attestée dans la bibliographie dans le 4e arrondissement pour la seule année en lien avec une aussi éphémère place des Augustins attestée cette seule et même année[1].

Rue des Augustins
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
CoordonnĂ©es 45° 46′ 03″ nord, 4° 49′ 49″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Saint-Vincent
DĂ©but Quai Saint-Vincent
Fin Place Tobie-Robatel
Histoire
Anciens noms Rue Saint-Augustin
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue des Augustins

Situation et accès

La rue débute sur le quai Saint-Vincent, elle est ensuite traversée par la rue Hippolyte-Flandrin[2]et se termine Place Tobie-Robatel avec une circulation qui se fait dans le sens de la numérotation et à double-sens cyclable[3]. La rue Grobon commence sur cette voie[4].

Origine du nom

Le nom de la rue vient du nom des membres de l'ordre de Saint Augustin appelés ermites de Saint-Augustin sous l'ancien régime et grands-augustins à Lyon[5].

Histoire

Les ermites de saint Augustin s'installent à Lyon au commencement du XIVe siècle[5]. Dès le début de l’imprimerie, ces religieux sont auteurs des premiers livres des presses lyonnaises. Plus de cinquante ans avant Martin Luther, deux frères augustins, Pierre Farget et Julien Macho, font paraître une bible en langue vernaculaire à partir de la traduction de Guyart des Moulins grâce à l'imprimeur Barthélemy Buyer (1433-1485)[6].

Les augustins inaugurent aussi les pièces de théâtre appelées mystères avec la confrérie de la Passion. En 1493, lors du passage à Lyon de Charles VIII et Anne de Bretagne, la confrérie joue la vie de sainte Madeleine. En 1506, cette même confrérie joue la vie de saint Nicolas de Tolentino[7].

La rue des Augustins est ouverte en 1658 sur une partie du domaine des religieux[8]. Elle a d'abord le nom de rue Saint-Augustin comme l'indique encore le nom inscrit dans la pierre à l’angle de la rue Grobon[9]. La Révolution les chasse de leur couvent, qui devient l'école de la Martinière pour garçons en 1831 (Lycée La Martinière Diderot)[10].

Bibliographie

  • Louis Maynard, Histoires, lĂ©gendes et anecdotes Ă  proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Adolphe Vachet, Ă€ travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne)
  • Maurice Vanario, Rues de Lyon : Ă  travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8).

Notes et références

  1. Vanario 2002, p. 21.
  2. « Rue des Augustins », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
  3. « Rue des Augustins (237899240) », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
  4. « Rue Grobon », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
  5. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 71-84
  6. Revue de théologie, Fragments littéraires et critiques relatifs à l'histoire de la bible française, vol. XIV, Cherbuliez, (lire en ligne), p. 129
  7. Vachet 1902, p. 48.
  8. Maynard 1980, p. 31.
  9. « Se repérer à Lyon à l’époque moderne », sur https://www.cairn.info (consulté le )
  10. Guide Lyonnais à l'usage du visiteur à l'exposition universelle de Lyon, École de la Martinière, Lyon, Godard & Cie, (lire en ligne), p. 103
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.