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Rue de la Pelleterie

La rue de la Pelleterie est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue. Elle était située dans le quartier de la Cité, sur l'île de la Cité. Elle a disparu lors de la création du tribunal de commerce de Paris dans les années 1860.

9e arrt
Rue de la Pelleterie
Image illustrative de l’article Rue de la Pelleterie
La rue de la Pelleterie vers 1855.
Situation
Arrondissement Ancien 9e
Quartier Cité
Historique
Ancien nom Rue de la Peleterie
Rue vieille Pletetie
Rue de la Vieille-Pelleterie
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Pelleterie
GĂ©olocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue de la Pelleterie

Situation

La rue faisait 145 m de long. Elle reliait la rue de la Lanterne Ă  la rue Saint-BarthĂ©lemy[1] - [2]. Après la destruction de l'Ă©glise Saint-Denis-de-la-Chartre, elle se trouvait dans la continuitĂ© de la rue du Haut-Moulin. Le passage de Flore, construit Ă  l'emplacement de l'Ă©glise Saint-BarthĂ©lemy, dĂ©bouchait dans la rue[3]. La rue du MarchĂ©-aux-Fleurs y aboutit après 1812[4].

Juste avant la Révolution française, la rue était à cheval sur plusieurs paroisses : Saint-Jacques-la-Boucherie au nord-ouest et à l'est, paroisse Sainte-Madeleine à l'angle sud avec la rue de la Lanterne, paroisse Saint-Barthélemy au centre[5]. Pendant la Révolution française, elle fait partie de la section de la Cité, qui devient le quartier de la Cité lors de la création de l'ancien 9e arrondissement en 1795.

Origine du nom

La rue était occupée par des artisans pelletiers, pratiquant le travail de diverses peaux d’animaux, pour le cuir ou la fourrure, et qui pouvaient ainsi utiliser l'eau du fleuve[1].

Historique

La rue de la Pelleterie longeait autrefois la Seine[5]. Elle était occupée par la communauté juive jusqu'à son expulsion. En 1183, dix-huit propriétés leur appartenant sont cédées par Philippe Auguste à des pelletiers.

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue de la Peleterie ».

Elle est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de « rue vieille Pletetie ».

Elle est citée sous le nom de « rue de la Pelleterie», dans un manuscrit de 1636.

En 1702, la rue appelée « rue de la Vieille-Pelleterie », qui fait partie du quartier de la Cité, possède 25 maisons et 4 lanternes[6].

La rue longeait le côté nord de l'église Saint-Barthélemy[5]. Après la démolition de l'église pendant la Révolution, le théâtre de la Cité-Variétés est construit à son emplacement.

En 1786, un édit royal ordonne la démolition des maisons bordant la rivière pour former un quai (l'actuel quai de la Corse)[1]. En 1808, le marché aux fleurs est établi sur le terrain vague entre le nouveau quai et la rue de la Pelleterie[4].

La partie ouest de la rue est supprimée lors la construction du tribunal de commerce de Paris, bâti entre 1860 à 1864[7] - [8]. Le reste de la rue est détruit en avril- pour aménager l'actuel marché aux fleurs, inauguré en 1873[9].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Commerce Ă  l'enseigne de La Chasse Royale, tenu par Pierre BĂ©nicourt, ou Bignicourt, Ă©poux de Marie Desgroux, est qualifiĂ© de « quincaillier ordinaire du Roi », qui est un homme du cardinal de Richelieu et possède une maison de campagne Ă  Bagneux qu'il fait Ă©difier vers 1630.Ă€ cette Ă©poque, le quincaillier vend Ă©galement des armes, poudre et plomb et fait donc office d'armurier[10]

Références

  1. FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Ă©dition de 1844, p. 534 [lire en ligne].
  2. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots nos 26 à 28, F/31/90/12, îlot no 28 bis, F/31/90/13.
  3. FĂ©lix et Louis Lazare, op. cit., p. 223 [lire en ligne].
  4. FĂ©lix et Louis Lazare, op. cit., p. 221-222 [lire en ligne].
  5. Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786, Service des travaux historiques de la Ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
  6. Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
  7. « Tribunal de commerce », vergue.com.
  8. Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].
  9. « Rue du Marché-aux-Fleurs », vergue.com.
  10. Archives municipales de Bagneux (Hauts-de-Seine).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

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