Rue de l'Estrapade
La rue de l’Estrapade est une voie du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue de l’Estrapade
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Val-de-Grâce Sorbonne |
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DĂ©but | Place de l'Estrapade | ||
Fin | Rue Thouin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 204 m | ||
Largeur | 11,40 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1881 | ||
Ancien nom | Rue des Fossés de l'Estrapade Rue des Fossés Saint-Marcel Rue de la Vieille Estrapade. |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 3403 | ||
DGI | 3377 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Située à la jonction des quartiers du Val-de-Grâce et de la Sorbonne la rue de l'Estrapade débute place de l'Estrapade et se termine rue Thouin.
Origine du nom
Elle doit son nom au supplice de l'estrapade infligé aux soldats déserteurs et qui consistait à leur lier les mains dans le dos, les hisser en haut d'un poteau et les lâcher. À Paris, la place de l'Estrapade voisine était le lieu où était appliquée la peine, notamment à de nombreux protestants durant leur persécution[1].
Historique
Cette rue qui suit le tracé historique de l'enceinte de Philippe Auguste conserve de nombreux bâtiments construits aux XVIe et XVIIe siècles, aux façades souvent rénovées depuis l'époque des grands travaux de Haussmann à partir de 1855.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 3 : Diderot y vécut, de 1747 à 1754, à l'époque de la rédaction de l'Encyclopédie. C'est là qu'il est arrêté fin , à la suite de la parution de sa Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient.
- no 7 : L'éditeur Bernard Grasset y vécut pendant la guerre.
- no 9 : Hôtel particulier classé aux monuments historiques[2]. C'est une ancienne brûlerie de café arborant toujours son enseigne Brûlerie Saint-Jacques. Cet immeuble possède une cour dans laquelle se trouve un puits. Léon Dupin y travailla.
- no 11 : Paul-Louis Courier y habita de 1785 Ă 1791.
- no 20 : Esprit Jouffret (1837-1904), mathématicien et militaire y est mort.
- no 21 : Y vécut Louis Pergaud, l'auteur de La Guerre des boutons.
- Arrière du lycée Henri-IV.
- L'une des cinq fontaines Wallace du 5e arrondissement se trouve Ă sa jonction avec la rue Thouin sur la place Emmanuel-Levinas.
- Hôtel du no 9, classé aux monuments historiques.
- Puits au no 9 de la rue.
- No 3, maison où vécut Denis Diderot.
La rue et les arts
La rue de l'Estrapade est décrite par Honoré de Balzac dans La Peau de chagrin (1831)[3], et Jean Cocteau y situe une grande partie de l'action de son roman Le Grand Écart (1923). La rue a également donné son nom au film de Jacques Becker Rue de l'Estrapade (1953).
Notes et références
- Entrée « Estrapade » dans Le Littré.
- Notice no PA00088410, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bibliothèque de la Pléiade, 1981, t. X, p. 136.