Rue de l'Abbé-Henri-Breuil
La rue de l'Abbé-Henri-Breuil (en occitan : carrièra de l'Abat Henri Breuil) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
|  Rue de l'Abbé-Henri-Breuil
       | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 43° 34′ 54″ nord, 1° 29′ 06″ est | 
| Pays |  France | 
| Région | Occitanie | 
| Département | Haute-Garonne | 
| Métropole | Toulouse Métropole | 
| Ville | Toulouse | 
| Secteur(s) | 5 - Sud-Est | 
| Quartier(s) | La Terrasse | 
| Début | no 1 rue de la Meuse et no 21 bis chemin Mal-Clabel | 
| Fin | no 20 rue Raymond-Corraze | 
| Morphologie | |
| Longueur | 217 m | 
| Largeur | 12 m | 
| Transports | |
|  Métro |  (2028) | 
|  ​​​​​​​​​​​​​​​ Bus | L851 L923 (à proximité) | 
| Odonymie | |
| Nom actuel | 1972 | 
| Nom occitan | Carrièra de l'Abat Henri Breuil | 
| Histoire et patrimoine | |
| Création | 1972 | 
| Notice | |
| Archives | 315558341023 | 
Situation et accès
    Description
La rue de l'Abbé-Henri-Breuil se trouve dans le quartier de la Terrasse, dans le secteur 5 - Sud-Est.
La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.
Voies rencontrées
La rue de l'Abbé-Henri-Breuil rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue de la Meuse (g)
- Chemin Mal-Clabel (d)
- Rue de la Somme (g)
- Rue de Superbagnères (d)
- Impasse d'Altamira (g)
- Impasse de Lascaux (g)
- Impasse de Niaux (g)
- Rue Raymond-Corraze
Transports
La rue de l'Abbé-Henri-Breuil est parcourue sur toute sa longueur par les lignes du Linéo L8 et du bus 51. À l'est, la rue Raymond-Corraze est desservie par la ligne de bus 23, tandis que, au sud, l'avenue Jean-Rieux est parcourue par la ligne du Linéo L9. Enfin, en 2028, la place de l'Ormeau abritera la station du même nom, sur la ligne de métro  .
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Odonymie

La rue est nommée en hommage à l'abbé Henri Breuil (1877-1961)[1]. Élève au séminaire Saint-Sulpice, puis ordonné prêtre, il se consacra essentiellement à l'étude de la préhistoire. Il se lia aux préhistoriens toulousains Émile Cartailhac et Henri Begouën. Il se consacra à la classification des industries paléolithiques qui permit de déboucher sur l'établissement d'une chronologie de la préhistoire. Il s'intéressa également à l'étude de l'art pariétal préhistorique et fit partie des premiers à décrire les peintures des grottes de Lascaux et d'Altamira – trois impasses voisines, ouvertes en 1973, à la même époque que la rue de l'Abbé-Henri-Breuil, portent d'ailleurs les noms d'Altamira[2], Lascaux[3] et Niaux[4].
Histoire
La rue de l'Abbé-Henri-Breuil est ouverte en 1972, dans le cadre de la réalisation de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de la Terrasse[1].
Notes et références
- Salies 1989, vol. 1, p. 188.
- Salies 1989, vol. 1, p. 34.
- Salies 1989, vol. 1, p. 89.
- Salies 1989, vol. 2, p. 211.
Voir aussi
    Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
Liens externes
- « Notice no 315558341023 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).


