Rue d'Odessa

Elle débute 3, rue du Départ et se termine 56, boulevard Edgar-Quinet et 64, boulevard du Montparnasse.

La rue d'Odessa est accessible par les lignes      à la station Montparnasse - Bienvenüe et la ligne   à la station Edgar Quinet, ainsi que par les lignes de bus RATP 28 58 82 89 91 92.

La voie prend dès l'origine son nom en souvenir du bombardement d'Odessa (en) en avril 1854, par la flotte anglo-française durant la guerre de Crimée[1].

L'ouverture de la rue est faite par décret municipal du 27 avril 1881, après le réaménagement de l'ancienne « cité d'Odessa » créée durant la guerre de Crimée.

Le bas de la rue d'Odessa était le site de l'ancienne gare de Paris-Montparnasse au début du XX^e siècle. Elle est aujourd'hui connue comme étant une rue où se trouvent de très nombreuses crêperies bretonnes, en raison de la communauté qui s'était installée à la fin du XIX^e siècle dans le quartier du Montparnasse.

• N^o 3 : emplacement d'une maison dans laquelle, en 1885, habitait le peintre américain William Baptiste Baird (1847-1917)[2]. Cette adresse donnait sur la cité Saint-François-d'Assise et, par le chemin des Charrières, accédait au passage des Épinettes qui débouche sur le n^o 76 du boulevard du Montparnasse[3].
• N^o 5 : bains d'Odessa.
• N^o 13 : emplacement de l'enseigne du Chat Blanc[4].
• N^os 16-18 : le cinéma Les Montparnos se trouve à cet emplacement depuis 1981.
• N^os 16 : deux appartements sont la propriété de la SCI Sadryna fondée en 2007, dont le gérant est Tahar El-Materi, proche de l'ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, et oncle de Mohamed Sakhr El Materi, gendre de ce dernier[5].
• N^o 18 : emplacement de l'atelier et académie du peintre André Lhote, fondée en 1922[6], où s'installa plus tard le peintre Henri Goetz jusqu'à la démolition en 1974-1975.
• N^o 28 : hôtel Odessa, où vécurent et travaillèrent :
  • le peintre japonais Tsugouharu Foujita en 1913 ;
  • le révolutionnaire communiste et homme politique russo-soviétique Léon Trotski en 1914 et en 1933[7];
  • le journaliste et pilote de guerre Victor Féodoroff jusqu'à sa mort (1922)[8] ;
  • le poète péruvien César Vallejo en 1923 ;
  • le portraitiste américain Beauford Delaney y vécut également (1953).

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  Cinéma Gaumont Parnasse.
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  Bains d'Odessa.
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  Cinéma Les Montparnos.
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  Plaque en hommage à Tsugouharu Foujita.
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  Plaque en hommage à Beauford Delaney.