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Rue Ville-PĂ©pin

La rue Ville-PĂ©pin est une rue de la commune de Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, en Bretagne.

Rue Ville-PĂ©pin
Situation
CoordonnĂ©es 48° 38′ 06″ nord, 2° 00′ 50″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
Ville Saint-Malo
Quartier(s) Saint-Servan
DĂ©but Place Bouvet
Fin Boulevard Douville
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-Malo
(Voir situation sur carte : Saint-Malo)
Rue Ville-PĂ©pin
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Rue Ville-PĂ©pin
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Ville-PĂ©pin

Situation et accès

La rue Ville-PĂ©pin, Ă  l'angle de la rue Bel-Air.

Dans la prolongation de la rue Georges-Clemenceau, la rue Ville-Pépin débute Place Bouvet, initie la rue de Bel-air, pour se terminer au début du boulevard Douville. Elle est la rue principale du quartier de Saint-Servan, celle poursuivant la pénétrante venue de Rennes, la route nationale de Saint-Malo à Rennes, et allant à l'intra-muros. De par sa position, elle est aussi la seule véritable artère commerciale de Saint-Servan dès 1840, prolongée par la rue Georges-Clemenceau, longtemps commercialement moins active.

Origine du nom

La rue Ville-Pépin est appelée en référence à la Ville Pépin, une ancienne et importante ferme servannaise et son vaste terrain situés jadis entre l'emplacement du parc de Bel-Air et l'auberge du Grand-Pélican (n°10-12). La ferme de la Ville-Pépin dépendait du seigneur du Gras-Larron, Pépin, probablement le corsaire Pépin de Belle-Isle. À la Ville-Pépin, exista la briqueterie Dreux.

Historique

En 1719, la rue n'est qu'un chemin sinueux traversant des champs, autorisant le seul passage d'une charrette, et une portion de la rue Royale avant de prendre le nom de rue de la Roulais. En 1792, elle devient rue de l'Ille. En 1812, le niveau de la rue est relevé.

La crĂ©ation de la rue Ville-PĂ©pin date de l'Ă©poque oĂą Saint-Servan Ă©tait une commune Ă  part entière (1790-1967), avant sa fusion avec sa voisine Saint-Malo. PrĂ©cisĂ©ment, la rue est baptisĂ©e de son nom actuel le 15 juillet 1820. AntĂ©rieurement, la portion de la rue Ville-PĂ©pin situĂ©e entre la chapelle Saint-Louis et l'actuelle place de la Roulais se nommait « Rue de la Roulais Â». Alors, dans les annĂ©es 1840, la petite ville industrieuse et ouvrière connaĂ®t un essor considĂ©rable.

Le 7 septembre 1841, le conseil municipal de Saint-Servan vote le percement d'une nouvelle voie pour poursuivre la rue Ville-PĂ©pin vers Rennes : le boulevard Douville.
En raison de la croissance de la ville vers l'est et le sud, la ville connaît alors une transformation radicale de son réseau de voirie dès la seconde moitié du XIXe siècle. En 1844, la rue compte déjà quelques commerces : le boulanger Neveu, les grossistes en alcool Lebrun, Châtellier et Stienne, les drapiers Bazin et Sauveur, les pharmaciens Beatrix et Turmel, le vitrier Soyeux, le sculpteur Mentec, le cordonnier Hervagault, le tailleur Garreau, le libraire Dière, le restaurateur Darihenay, l'épicier Catreau, le luthier Buchenet.

La rue est élargie en 1845. La plupart des immeubles à l'est de la rue sont édifiés entre 1835 et 1855.

De 1909 au , le train à vapeur du T.I.V reliant Rennes à Saint-Malo traverse la rue pavée six fois par jour, avec ses wagons de marchandises et de voyageurs. Son conducteur actionne une cloche tout au long de la traversée de la ville. Le train fait halte à la gare face au cimetière de Lorette, au Mouchoir Vert, place de la Roulais et place Bouvet avant de gagner le casino de Saint-Malo, son terminus. La rue est réaménagée en 1990.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Façade de l'hôtel du Pélican
HĂ´tel du PĂ©lican
Le n°18, maison Miniac, entre 1899 et 1927.
Raymond Poincaré, de passage rue Ville-Pépin le 30 mai 1914.

La rue comporte 98 numéros dont :

  • Au no 1 : l'immeuble Ă©difiĂ© en 1848 avec des mĂ©daillons reprĂ©sentant divers Malouins cĂ©lèbres est l'Ĺ“uvre de l'architecte dĂ©partemental Hippolyte BĂ©ziers-Lafosse : Chateaubriand, RenĂ© Duguay-Trouin, Robert Surcouf, Jacques Cartier ou encore AndrĂ© DĂ©silles. Au rez-de-chaussĂ©e, corsetterie en 1914, nĂ©gociant en vin et spiritueux Guy Avice de Bellevue (1905-1962) Ă  l'enseigne "A Saint-Louis", puis Jean Basset, puis photographe Armand Delhomme. Un des trois fils d'Yves Menguy, le docteur Yves Menguy (1911-1975) y avait son cabinet en 1938.
  • Au n° 2 : Ă  l'angle de la place Bouvet. Deux commerces : pharmacie (E. Day, puis J.Boulo, puis Cousin-Pons) et boulangerie (anciennement BĂ©ziel, puis Le Floch, puis La Servennaise). En 1931, ouvroir de la Croix-Rouge pour prĂŞt de matĂ©riel sanitaire et sacs de maternitĂ©.
  • Au no 3 : la discrète chapelle paroissiale Saint-Louis, Ă©difiĂ©e dès le 22 mars 1612 et achevĂ©e en 1613 par les Capucins, branche des Franciscains, sur un terrain appartenant Ă  la seigneurie de Châteauneuf. Il s'agit de l'ancienne chapelle du couvent des Capucins et son ultime reliquat. Temple de l'ĂŠtre suprĂŞme sous la RĂ©volution, tribunal en 1796, puis entrepĂ´t de blĂ© et farine, elle est rendue au culte en septembre 1815 et servira plus tard de chapelle au collège de Saint-Servan. Le couvent des Capucins, fondĂ© en 1613, se situait Ă  l'emplacement actuel du collège et l'ancien hĂ´tel de ville servannais. Le collège de Saint-Servan eut comme Ă©lèves l'acadĂ©micien Louis Duchesne (ancien collège), l'aviateur Marcel Brindejonc des Moulinais, le peintre Fabien Fabiano, le commissaire de police Max GuĂ©rineau, le plasticien Jacques VilleglĂ©, l'historien d'art Maurice Rheims, le rĂ©sistant Pierre Demalvilain ou le prĂ©sident de l'AcadĂ©mie de marine Claude Boquin (1924-2005) et comme professeur le peintre Hyacinthe Lorette.
  • Au n° 4 : maroquinerie.
  • Au n° 5 : anciennement l'horlogerie-bijouterie Soulas frères, puis le voyagiste Eden Tour.
  • Au n°6 : le passage de la Cour du Bon Pasteur. Anciennement alimentation gĂ©nĂ©rale Gabriel Dutour.
  • Au n°7 : façade de style Art nouveau. Anciennement, boutique d'encadrement des demoiselles Plateau, puis bijouterie Lepage.
  • Au n° 8 : Anciennement, CafĂ© de la Mairie (Albert Eon), puis CafĂ© du Théâtre. Ancien arrĂŞt des cars Pansart (ligne Saint-Malo Ă  Rennes)
  • Au n° 9 : anciennement lingerie Mlle ThĂ©rèse Monnet, puis parfumerie Beauty success.
  • Au n° 9 ter : ancien Ă©tablissement de bains au fond de l'impasse Ă  gauche avec sa verrière surannĂ©e et son inscription hygiĂ©niste PropretĂ© donne santĂ©.
  • Au no 10-12 : l'hĂ´tel du Grand PĂ©lican, datĂ© de 1714 au-dessus de la porte d'entrĂ©e, appelĂ© au XVIIIe siècle l'auberge du PĂ©lican-Blanc.
    Sous la Révolution, la plus importante auberge servannaise au XVIIIe siècle abrita les membres de la conjuration du marquis Armand Tuffin de La Rouërie. L'hôtelier Henry y fut arrêté par l'aventurier Lalligand-Morillon, avec d'autres complices assurant le courrier des princes, entre Saint-Malo et l'Angleterre. Cave taillé dans le roc. Seul le rez-de-chaussée est appareillé. Brasserie attenante installée en 1813, trois puits, ancienne écurie. Il est inscrit au monuments historiques par arrêté du 5 juin 1964[1]. En 1834, c'est le seul édifice existant du côté pair de la rue. Anciennement agence Garreau, puis Giboire.
  • Au 11-13 : cadastre 259. Ancienne plaque d'un dentiste, Ă  droite du passage vers les bains. Anciennement, chapellerie de luxe Le Texier, puis tĂ©lĂ©phonie Bouygues. Entre le 10 et le 12, un escalier extĂ©rieur donnant accès aux n° 14 et 16.
  • Au n° 14 : commerce faisant angle, anciennement marchand de vĂŞtement Au Bon Petit Diable (J.Pourchasse, G.MaigniĂ©, puis Schaffer), puis librairie, puis Thomas Cook. Au n° 14, avant l'angle : torrĂ©facteur DĂ©lice des CafĂ©s.
  • Au n° 15 : L'ancienne bijouterie des frères Bernard et Donatien RĂ©gent après la LibĂ©ration, puis L'Heure et le Bijou (Les Besnard), aujourd'hui la bijouterie Bienfait-L'Ă©vesque, est probablement le plus ancien emplacement commercial de la rue.
  • Au n° 16 : mercerie.
  • Au n° 17 : anciennement sur le jardin de la maison Heurteaux. SupĂ©rettes successives, Codec, puis Carrefour City.
  • Entre le 17 et le 19, passage vers le siège Ă©lectoral de l'ancien maire RenĂ© Couanau. Jadis, la maison Ă©tait une propriĂ©tĂ© bourgeoise (Heurteaux) dont le jardin occupait l'emplacement des supĂ©rettes successives.
  • Au 18 : Ă  l'angle nord de l'impasse Ollivrault, ancienne boutique de lingerie fĂ©minine A la Châtelaine (Mme Simon), puis agence Serge Dejan (après 1996), puis Secib.
  • Au n°19 : anciennement Grand bazar et Nouvelles Galeries (Guitton, puis Lelièvre), puis mercerie Jeanne-d'Arc (Mme Mercier), puis architecte.
  • Au n° 20 : Ă  l'angle sud du passage Ollivrault, sans commerce.
  • Au n° 21 (Anciennement n° 11, cadastre 254): maison Lebret. Anciennement chausseur A la CitĂ© d'Aleth (Garnier), banquier Le Guen, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, chemiserie A la Glaneuse (Denis), boucherie (Louis Lebret, puis Auder).
  • Entre le n°21 et le n°23 : rue Godard, chemin de la Ville-PĂ©pin sous l'Ancien RĂ©gime. Avant 1913, la poste se situa notamment dans l'HĂ´tel de la Poste. Le docteur Huet y rĂ©sidait. Au n°55, exista au XXe siècle l'Etablissement des frères Guillou, trois horticulteurs obtenteurs de geranium, lesquels vendirent leur parcelle de 6 000 m2 pour l'Ă©dification d'un ensemble immobilier.
  • Au n° 22 : anciennement, Ă©galement Ă  l'angle sud de l'impasse Ollivrault, Cuirs et CrĂ©pins Mentec, puis Sergent Major.
  • Au 23 (Anciennement n° 13, cadastre 253) : boulangerie (Chapeau, puis Gaudin, puis Poillong, puis Ficelle et Chocolat) et, au sud, l'ancien tabac journaux Gorge.
  • Au n° 24 : anciennement n°14, en 1894, magasin de nouveautĂ©s des sĹ“urs Garnier, puis chausseur Au Chat BottĂ© (Marcel Martineau), puis chausseur MĂ©linda.
  • Au 25 : anciennement n° 15. En 1902, librairie religieuse de Mlle Le Coublet (Les anciens n° 15 et 17 appartenaient Ă  la famille Le Coublet jusqu'en 1942), puis maroquinerie Chauvin, puis Au Panier d'Italie et tabac Jean Bart.
  • Au n°26 (anciennement n°16, cadastre 671): puits dans le jardin, alimentĂ© par l'un des quatre ruisseaux partant de la colline du Gras-Larron (sĂ©maphore du parc de Bel-Air). Anciens commerces : agence immobilière Hervagault, puis librairie Les Heures Claires (Jourdain), aujourd'hui Blot Immobilier.
  • Au 27 : ancienne alimentation gĂ©nĂ©rale AndrĂ© Brizard, puis tabac presse. Important dĂ©cor de stuc et puits dans la cour. Dans le passage Solidor, divers commerces.
  • Au no 28 (anciennement n°18, cadastre 669) : immeuble datĂ© de 1842 et porche menant au 28 bis (8, 10 et 12 rue de Bel-Air). Dans la cour : bas-relief et son inscription gravĂ©e de Louis Duchesne : « Malouins, vos ancĂŞtres ont Ă©tĂ© des lions, ne soyez pas des veaux. Â», pavĂ©s dĂ©diĂ©s Ă  cinq marins du XIXe siècle, dont Jacques Duchesne, père de Louis Duchesne. Escalier d'origine de charpentiers de marine originaires du Jura : les Toinard. Jusqu'en 1881, la veuve Lemarquand et enfants possèdent l'immeuble, alors au 14 de la rue. Pierre Brindejont (1812-1888), charpentier ayant fait fortune au Mexique, acquiert l'immeuble en fĂ©vrier 1881. Jusqu'en octobre 1899, l'immeuble du 28 appartenait au couple Brindejont-Offenbach dont l'Ă©pouse, Marie Offenbach dite PĂ©pita (1855-1925), Ă©tait la fille du compositeur Jacques Offenbach et dont l'Ă©poux, le richissime capitaine Prosper Brindejont (1847-1920), fut maire d'Etretat (1892-1898) et possĂ©dait l'actuel 37 place Constantine. A noter qu'en 1901, un fabricant d'eau gazeuse, Corbe, est Ă©tabli au 28. Chronologie des commerces du 28 : en 1896, quatre commerces simultanĂ©ment (Un commerce indĂ©terminĂ© Ă  l'extrĂŞme gauche, le coiffeur Letoffe Ă  gauche, le multi-services Chapu au centre et le chausseur John G. Stevens Ă  droite), puis sur l'emplacement de trois des quatre prĂ©cĂ©dents magasins : les tissus "Ă€ la Providence" (Paul, puis Louis Miniac, puis Marie Miniac, 1899-1954), tissus Dubois-Barbotin (1954-1980), agence immobilière Jean-Jacques Quiniou et compagnie (1980-1986), agence immobilière Serge Dejan (1986-1996), Banque Populaire de l'Ouest (1996-2007), opticien StĂ©phane Petit (Atol Les Opticiens(2007), puis Grand Optical (2008-...). Jadis, un petit commerce (teinturerie, puis fleuriste Guillou, et finalement lingerie fĂ©minine) existait Ă  l'angle de la rue de Bel-Air, puis avait Ă©tĂ© incorporĂ© aux agences immobilières dans les annĂ©es 1980. Avant la crĂ©ation de la rue de Bel-Air, la pension de famille Le Petit-Belair (tenue par Mlles Divet et Clouard. Aujourd'hui, 14 rue de Bel-Air) avait pour adresse le 28 de la rue Ville-PĂ©pin sous le porche duquel ses rĂ©sidents avaient droit de passage. La rĂ©fugiĂ©e de Tourcoing, Marie Ventichelen, 45 ans, rĂ©sida au 18 en 1915 après un transit par Evian. Le gĂ©nĂ©ral Alfred Coupillaud rĂ©sida au 18 avec son Ă©pouse Clotilde et leur domestique ; c'est Ă  son domicile du deuxième Ă©tage qu'il meurt le 28 septembre 1925. Au premier Ă©tage, une Ă©tude huissier exista : celle de Me Lebâtard en 1940, puis celle de Me Gustave Garreau après-guerre. Puis Maurice Guillou, obtenteur de gĂ©ranium, y rĂ©sida au troisième Ă©tage.
  • Entre le no 28 et le no 30 : l'ancienne impasse de Bel-Air, aujourd'hui rue de Bel-Air, nommĂ©e ainsi en 1969 et menant Ă  la Cour Bel-Air et au parc Ă©ponyme, public depuis Pâques 1945, après l'endommagement de la gentilhommière durant la guerre. Cette rue de Bel Air fut crĂ©Ă© postĂ©rieurement Ă  la crĂ©ation de la rue Ville-PĂ©pin. AntĂ©rieurement, c'Ă©tait un chemin privĂ© menant Ă  la cour d'une vaste propriĂ©tĂ© sise Ă  l'emplacement actuel du parc municipal, une Malouinière construite au XVIIIe siècle : Belair. Initialement propriĂ©tĂ© du mĂ©decin et maire Jean Louis Moras, Ă©poux de la fille de l'armateur de Pleurtuit Benjamin Dubois, elle fut transmise par l'une de ses filles, Ă  l'armateur malouin François Lemoine et leur descendance. Au sommet du parc, un sĂ©maphore et sa promenade, situĂ© Ă  l'emplacement du moulin du Gras Larron. Pour le naturaliste Georges-Louis Leclerc de Buffon, la vue embrasĂ©e depuis ce point de vue Ă©tait l'une des plus belles d'Europe.
  • Au n° 29 : anciennement n° 19, Ă  l'angle de la rue Bougainville, ancienne Ă©picerie fine Raoul Barbotin, puis MMA et LCL.
  • Au n° 30 : anciennement n° 20, Ă  l'angle de la rue Bel-Air, Ă©cole Sainte-Croix Sainte-Agnès.
  • Au n° 31 : anciennement n° 21, Ă  l'angle de la rue Bougainville, pharmacie (Lablanchetière, Barbot en 1902, Lenormand, puis Guillou, puis LĂ©pinard et LemĂ©e).
  • Au n° 32 (anciennement n° 22) : ancienne agence de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, puis BPO (Ă©galement au 30 bis). En 1915, au n° 22, magasin de vente de diverses confections au profit des rĂ©fugiĂ©s français et belges. Tailleur Jean Maigne.
  • Au n° 33 : Caisse d'Épargne.
  • Au n° 34 (en 1913) : ancien commerce de porcelaine ouvert en 1842 (Marboeuf), puis CMB.
  • Au n° 36 : anciennement n°26, l'hĂ´tel des Postes (datĂ© de 1913). En 1902, le magasin de porcelaine de la veuve Maurice Colas(nĂ©e Marie Duchesne en 1835, sĹ“ur de l'acadĂ©micien Louis Duchesne) est au 26.
  • Au n° 37 : (anciennement n °29) ancienne graineterie Francis Desquesse, puis Jardins de Malou.
  • Au n°39 : anciennement n° 31, coutellerie Charpentier en 1902.
  • Au n° 40 : Ă  l'angle nord du boulevard Gouazon, anciennement confection Dubois, puis confection de luxe (Yolande Renaud), puis Smokeo.
  • Au n° 41 (anciennement n° 33) : Avant la guerre, vivait ici le jeune Armand Pasquet (1924-1944), RĂ©sistant FTP du maquis Broualan qui fut abattu le 7 juillet 1944 Ă  Saint-RĂ©my-du-Plain.
  • Au n° 42 : Ă  l'angle sud du boulevard Gouazon, tapissier Parlan frères (Ă©galement au n° 37 de la rue).
  • Au n° 43 : anciennement n° 35, la bijouterie Charles Charpentier jusqu'en 1905. La famille RĂ©gent, auparavant bijoutier rennais, y rĂ©side dès 1906.
  • Au n° 46 : anciennement magasin de tissu Dubois.
  • Au n° 48 : anciennement n°38, Ă  l'angle sud du boulevard Gouazon, Ă©tude du notaire Charles Roquet, maroquinerie Gervin, agent de change G. Pitois.
  • Au n° 49 : anciennement n° 41, Ă  l'angle nord de la rue du pilote Hardouin, boucherie Roger Ferrand.
  • Au n° 50 : un très bel immeuble bourgeois du 19e. Le seul de la rue Ă  avoir une façade de bois massif, travaillĂ©e sur deux Ă©tages. Au dessus, la façade bien proportionnĂ©e accueille des balcons en fer forgĂ© et les encadrements de fenĂŞtres laissent apparaĂ®tre de belles volutes. Commerces : anciennement tailleur (P. Colin, puis Jules QuĂ©dillac, puis Santamaria), boutique de chocolats De Neuville.
  • Au n° 51 : anciennement n° 43, Ă  l'angle nord de la rue du pilote Hardouin.
  • Au n° 52 : anciennement Ă©tude du notaire (Copal, puis Herviaux).
  • Au n° 53 : anciennement n°45, Ă  l'angle sud de la rue du pilote Hardouin, installĂ© vers 1910, tailleur pour dames Vonck-Le Guen, puis le tailleur anglais Alfred Henry, puis le chemisier de Mme Tricot-Delaunay, puis pharmacie Barbotin, puis La Vie Claire.
  • Au n° 54 : anciennement antiquaire Jules Durand.
  • Au n° 53 : anciennement n° 45, chaudronnier et fabricant d'appareil d'Ă©clairage acĂ©tylène Joseph Tual.
  • Au n° 55 : anciennement 47, rĂ©sidence de la gĂ©nĂ©rale Coupillaud dès 1930, bourrelerie J. Chenu, puis Huault.
  • Au n° 56 : anciennement, Ă©picerie Tual.
  • Au n° 59 : anciennement n° 51, Ă©picerie et jouets Rondel.
  • Au n° 65 : anciennement n° 57, Ă©picerie et chaussures (le marchand de sabots Victor Trochon, puis Mme Rousselin).
  • Au n° 66 : anciennement boulangerie Eon, puis Afflelou.
  • Au n° 67 : anciennement n°59, deux commerces : cordonnerie (Beaulieu, puis MainguenĂ©, puis Bruno Legallois depuis 1994) qui jouxtait la boutique des machines Ă  coudre Singer, aujourd'hui agence de voyages.
  • Au n° 69 : anciennement n° 61, dernier numĂ©ro impair avant la place de la Roulais, boulangerie A la Biscotte Servannaise (Paul Trottin, puis Cochet) et Breizh Food.
  • Au n° 71 : anciennement n° 63, Ă  l'angle de la place de la Roulais, vin et spiritueux Edouard Lerquemain.
  • Au n° 72 : anciennement graineterie Leparoux.
  • Au n° 73 : anciennement, siège du VĂ©lo Club Servannais, organisateur du Circuit de la CĂ´te d'Emeraude. Anciennement boulangerie GuĂ©guen.
  • Au n° 74 : anciennement boucherie Henri Saget.
  • Au n° 76 : dernier numĂ©ro pair avant la place Leclerc, anciennement alimentation Poidevin, puis agence Avis.
  • Au 83 : anciennement n° 75, rĂ©sidence de Hamonet, directeur de la PĂŞche au Banc. Anciennement, garage Busnel, puis garage de l'ArrivĂ©e entre la menuiserie Roger et l'hĂ´tel-restaurant de l'ArrivĂ©e.

Faits remarquables

  • Le peintre Jean-Baptiste Corot a peint la voisine place de la Roulais comme deux bucoliques paysages servannais avec la tour Solidor, lors d'un voyage en Bretagne vers 1860, en compagnie du peintre Louis-Jules Étex.
  • Le 15 aoĂ»t 1901, tentative d'assassinat du chausseur Besret par son ouvrier cordonnier Auguste Maison. Le forcenĂ© est arrĂŞtĂ© par le commissaire de police Bobier et incarcĂ©rĂ©, selon Le Petit Parisien.
  • En 1906, pour un vol au magasin de Paul Miniac, le jeune Pierre Trotin, du Minihic-sur-Rance, Ă©cope de la maison de correction jusqu'Ă  sa majoritĂ©. 
  • Le 17 juin 1912, lors du recrĂ©pissage de la maison Miniac, la chute de six mètres d'un jeune maçon de PlĂ©met, Mathurin Pichonnet, le blesse grièvement. Finalement rĂ©tabli, il meurt sur le front le 14 fĂ©vrier 1918.
  • Après avoir dĂ©barquĂ© Ă  la cale Solidor et passĂ© en revue des vĂ©tĂ©rans de la guerre de 1870 Ă  l'hĂ´tel de ville oĂą le conseil municipal lui est prĂ©sentĂ©, le prĂ©sident de la RĂ©publique Raymond PoincarĂ© passe rue Ville-PĂ©pin, place Carnot et rue Letailleur lors de sa visite servannaise du 30 mai 1914, avant de rĂ©embarquer Ă  la cale Solidor pour Dinard.
  • Le 28 septembre 1934, en haut de la rue,l'avocat monarchiste parisien Jacques Renouvin soufflette le dĂ©putĂ©-maire Guy La Chambre au nom de la rĂ©pression du 6 fĂ©vrier 1934, prĂ©lude au court duel qui les oppose Ă  l'hippodrome de Marville. (http://enenvor.fr/eeo_actu/entredeuxguerres/guy_la_chambre_et_jacques_renouvin_duel_pour_l_honneur_a_saint_malo.html)
  • Le colonel et mĂ©morialiste Chaland de la Guillanche, auteur du MĂ©moires du Capitaine Bertand, le gĂ©nĂ©ral et Ă©crivain Alfred Coupillaud, l'avocat gĂ©nĂ©ral Ă  la cour de cassation Edmond Miniac et son frère l'architecte Alexandre Miniac (1885-1963), architecte de l'hĂ´tel-de-ville d'Albert, (Somme) rĂ©sidèrent dans la rue.
  • Le train du T.I.V passait dans la rue, sur le cĂ´tĂ© pair de la chaussĂ©e, après avoir changĂ© de cĂ´tĂ© Ă  la Roulais.
  • Sous l'Occupation, une demoiselle Plateau prĂ©senta dans la vitrine de son magasin d'encadrement le portait de François Darlan accompagnĂ© de la mention "Vendu". Elle fut inquiĂ©tĂ©e pour ce fait.
  • Ă€ la LibĂ©ration, en aoĂ»t 1944, l'amĂ©ricain Criminal Investigation Corps (CIC) est installĂ© dans des bureaux au-dessus de la pharmacie Guillou, Ă  l'angle de l'actuelle rue Bougainville.

Notes, sources et références

  • Collectif, Un demi-siècle Ă  Saint-Servan, 1900-1950, Ă©ditions Danclau, 1998.

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