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Rue Sainte-Catherine (Nantes)

La rue Sainte-Catherine est une voie du centre-ville de Nantes, en France.

Rue Sainte-Catherine
Situation
CoordonnĂ©es 47° 12′ 51″ nord, 1° 33′ 20″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Rue Du Couëdic
Fin Allée Cassard
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création Moyen Âge
Anciens noms Place Sainte-Catherine
Rue Delorme
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Sainte-Catherine
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Sainte-Catherine
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Sainte-Catherine

Description

La voie est bitumée, ouverte à la circulation automobile, et relie la rue Du Couëdic, au niveau du square Fleuriot-de-Langle, à l'allée Cassard, sur le cours des 50-Otages ; à cet endroit, elle termine en impasse pour la circulation automobile.

DĂ©nomination

Le nom de la rue vient de la « commanderie Sainte-Catherine », créée par les Templiers au XIIe siècle, et que les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem reçut en héritage. Cette commanderie doit elle-même son nom à Catherine d'Alexandrie. On la désigna aussi sous les noms de « place Sainte-Catherine » ou « rue Delorme »[1]. Le nom de « rue Sainte-Catherine » a également été porté par la rue Du Couëdic[2].

Historique

Tout ce quartier formait une prairie, la Prée Nian, donnée en 1141 aux Templiers qui y construisirent une commanderie comportant une chapelle dédiée à Sainte Catherine. Cette rue abrita une fabrique de poudre qui y exista jusqu’en 1640, quand elle fut transportée au « Moulin Constant »[1].

La chapelle est achetée par la ville, en même temps que les maisons situées à l'ouest de celle-ci, le long des remparts. Un acte du fournit le procès-verbal de cession de ce lieu de culte, au prix de sept livres le pied carré, et de la vente des matériaux au prix des experts[1]. Tous ces bâtiments sont détruits, afin de permettre les aménagements effectués par Jean-Baptiste Ceineray. À l'ouest, de nouveaux immeubles sont habités à partir de 1764, tandis que la destruction de la chapelle est achevée en 1771. La partie sud de ce pâté de maisons longe le quai Brancas, tandis que la partie nord forme la nouvelle rue Sainte-Catherine[3].

Architecture et monuments remarquables

Au no 10 de la rue se trouve l'entrĂ©e de l'ancien Central hĂ´tel (actuel « Grand HĂ´tel Â» de la chaĂ®ne Mercure), un des premiers immeubles fabriquĂ©s en bĂ©ton Ă  Nantes. Sur cet Ă©difice construit juste avant la Première Guerre mondiale, la modĂ©nature, conçue selon les règles de l'architecture nĂ©oclassique, dissimule la modernitĂ© du matĂ©riau[4].

Notes et références

  1. Pied 1906, p. 276.
  2. Pied 1906, p. 53.
  3. Iconographie de Nantes, 1978, p. 82.
  4. Flohic 1999, p. 756.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Ă©ditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
  • Collectif, Iconographie de Nantes, Nantes, MusĂ©e DobrĂ©e, , 224 p. (BNF 34612558), p. 66-67.
  • StĂ©phane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 276.

Articles connexes

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