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Rue Rubens (Nantes)

La rue Rubens est une voie du centre-ville de Nantes, en France.

Rue Rubens
Situation
CoordonnĂ©es 47° 12′ 52″ nord, 1° 33′ 36″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
DĂ©but Rue Contrescarpe
Fin rue Boileau
Morphologie
Type Rue
Forme Rectiligne
Histoire
Création Moyen Âge
Anciens noms Rue Bignon-Lestard
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Rubens
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Rubens
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Rubens

Description

La rue Rubens, qui relie la rue Contrescarpe Ă  la rue Boileau, est pavĂ©e et fait partie d'un secteur piĂ©tonnier. Elle ne rencontre aucune autre voie. Le « passage CrĂ©billon Â» est une galerie marchande qui relie la rue Rubens Ă  la rue CrĂ©billon.

DĂ©nomination

La voie, qui, avec la rue Scribe, formait l'ancienne « rue Bignon-Lestard (ou LĂ©tard) Â», a pris, au dĂ©but du XIXe siècle, le nom du peintre flamand Pierre Paul Rubens (1577-1640)[1].

Historique

La rue Bignon-Lestard était une des plus anciennes voies d'accès à l'ouest de Nantes[1].

En 1740, Ă  l'extrĂ©mitĂ© est de la rue, dans une cour intĂ©rieure non loin du dĂ©bouchĂ© sur la rue Contrescarpe (au niveau du no 4 de l'actuelle rue Rubens), un restaurateur dĂ©nommĂ© Travouillet ouvre une salle de concert, qui est louĂ©e par la ville en 1760[2]. La municipalitĂ© fait rĂ©aliser des travaux d'amĂ©nagement en 1762[2], et en 1763 la salle est rebaptisĂ©e le « théâtre des VariĂ©tĂ©s Â»[1]. D'une capacitĂ© de 760 places, le lieu prĂ©sentait trois niveaux de loges, le parterre n'offrait pas de sièges. Richement dĂ©corĂ©e, la salle est frĂ©quentĂ©e par la haute bourgeoisie nantaise[2]. De 1768 Ă  1774, c'est mademoiselle Montansier, future directrice du théâtre du Palais Royal Ă  Paris, qui dirige l'Ă©tablissement. Le rĂ©pertoire comprend la tragĂ©die, la comĂ©die, l'opĂ©ra, l'opĂ©ra comique et le bouffon[3]. La construction du théâtre Graslin lui fait une rude concurrence[2], mais ce n'est pourtant que le lendemain de l'incendie de celui-ci, en 1796, qu'il est fermĂ© une première fois, pour cause de dĂ©faut de sĂ©curitĂ© en cas d'incendie[3]. UtilisĂ© comme lieu de substitution au « Grand théâtre Â»[3], le théâtre des VariĂ©tĂ©s est pourtant dĂ©finitivement fermĂ© en 1811[1], deux ans avant la rĂ©ouverture de Graslin[3].

Références

  1. Pied 1906, p. 259.
  2. Alain Delaval (préf. Daniel Rabreau), Le Théâtre Graslin à Nantes, Nantes, Joca seria, , 179 p. (ISBN 2-84809-021-9), p. 13.
  3. « La salle de la rue Rubens ou du Bignon-Lestard », archives municipales de Nantes (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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