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Rue Renée-Aspe

La rue Renée-Aspe (en occitan : carrièra Renada Aspe) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe au cœur du quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 - Centre.

Rue Renée-Aspe
Image illustrative de l’article Rue Renée-Aspe
La rue Renée Aspe depuis la rue Louis-Deffès.
Situation
CoordonnĂ©es 43° 36′ 07″ nord, 1° 26′ 56″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 9 rue Louis-Deffès
Fin no 1 rue Jacques-Matthieu-Delpech
Morphologie
Type Rue
Longueur 109 m
Largeur entre 9 et 13 m
Odonymie
Anciens noms Rue d'En-Cossac (milieu du XIVe – XVe siècle)
Rue de Testu (fin du XVIIe – XVIIIe siècle)
Rue des Têtus (milieu du XVIIIe siècle-1970)
Rue l'Empressement (1794)
Nom actuel 21 novembre 1970
Nom occitan Carrièra Renada Aspe
Histoire et patrimoine
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315550321650
Chalande 389
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Renée-Aspe
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Renée-Aspe

Situation et accès

Description

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, depuis la rue Louis-Deffès vers la rue Jacques-Matthieu-Delpech. Elle est également définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue Renée-Aspe rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Occitane - accès piéton (g)
  2. Rue Louis-Deffès (d)
  3. Promenade des Capitouls - accès piéton (g)
  4. Rue Alexandre-Fourtanier (d)
  5. Rue Jacques-Matthieu-Delpech

Odonymie

En 1970, la municipalité donne à la rue le nom de Renée Aspe (1922-1969), peintre toulousaine[1]. Depuis le Moyen Âge, la rue portait le nom de divers personnages qui y possédaient des propriétés. Au milieu du XIVe siècle, elle était la rue d'En-Cossac, d'un seigneur (en en occitan) de ce nom[2]. Au XVIIe siècle rue de Testu, et par déformation des Têtus, d'un certain Pierre Testut, boulanger, qui en 1570 y avait une maison et un four[3]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui donna le nom de rue l'Empressement, mais il ne subsista pas[4] - [5].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Au Moyen Âge, la rue d'En-Cossac appartient au capitoulat de Saint-Étienne. Ce n'est qu'une ruelle étroite, au cœur du quartier des Clottes, un des quartiers les plus pauvres de la ville, qui s'organise autour de la place des Clottes (emplacement de l'actuelle place Occitane)[5] - [6]. Elle est, comme les rues voisines, principalement peuplée d'artisans. La plupart des constructions ne sont que des dépendances des rues voisines, particulièrement de la rue d'Astorg et de la rue Vinaigre (actuelle rue Alexandre-Fourtanier)[5]. La population profite cependant de la proximité d'un puits public, ainsi que d'un four public, connu comme le four d'En-Cossac[7].

Les constructions en corondage sont régulièrement touchées par les incendies, comme en 1548, lorsque presque tout le côté est de la rue est détruit par les flammes. En 1679, les capitouls font fermer la rue par un portail de bois, du côté de la rue d'Astorg, et la décision est même confirmée en 1796. Elle est de nouveau livrée à la circulation dans les années 1880[8].

Époque contemporaine

Les transformations les plus profondes interviennent dans la deuxième moitié du XXe siècle. Dans les années 1950, la municipalité souhaite transformer radicalement et complètement le quartier des Clottes, qui reste l'un des plus insalubres du centre-ville, et organise un plan de renouvellement urbain pour un nouveau quartier Saint-Georges[1]. Dans le cadre de la dernière tranche de travaux, deux nouveaux immeubles sont élevés en 1973 et en 1974 à l'angle des rues Alexandre-Fourtanier par l'Atelier 4 (actuelle résidence Hautpoul, no 6)[9] - [10] et Louis-Deffès par Jean-Pierre Pierron (actuel no 2-4)[11]. En 1979, la nouvelle rue reçoit le nom de Renée Aspe tandis qu'une statue est inaugurée en son honneur le [1].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Ĺ’uvre publique

  • Portrait de RenĂ©e Aspe.
    En 1979, dix après la mort de Renée Aspe (1922-1969), la municipalité commande à la sculptrice Jacqueline Bez un portrait de la peintre, née et morte à Toulouse. La sculpture, en bronze, représente la tête de l'artiste. Une réplique est réalisée en 2005 par l'atelier de restauration des musées de la ville après la disparition de l'œuvre[12].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », MĂ©moires de l'AcadĂ©mie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, Toulouse, vol. V 12e sĂ©rie,‎ , p. 150–176. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Article connexe

Liens externes

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