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Rue Jacques-Matthieu-Delpech

La rue Jacques-Matthieu-Delpech (en occitan : carrièra Jacques Matthieu Delpech) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se situe dans le quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Rue Jacques-Matthieu-Delpech
(oc) Carrièra Jacques Matthieu Delpech
Situation
CoordonnĂ©es 43° 36′ 06″ nord, 1° 27′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 6 rue Renée-Aspe
Fin no 21 boulevard Lazare-Carnot
Morphologie
Type Rue
Longueur 236 m
Largeur entre 5 et 10 m
Histoire
Anciens noms Rue de Sayras ou de Sayrans (fin du XVe siècle)
Rue de Maigavi ou de Maigabi (milieu du XVIe siècle)
Rue de la Courège (XVIIIe siècle)
Rue de la Courroie (1806)
Rue Jacques-Matthieu-Delpech (7 février 1842)
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Jacques-Matthieu-Delpech(oc) Carrièra Jacques Matthieu Delpech
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jacques-Matthieu-Delpech(oc) Carrièra Jacques Matthieu Delpech

Toponymie

Le nom de la rue rend hommage à Jacques-Mathieu Delpech, chirurgien né à Toulouse le 2 octobre 1777, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier, et mort le 29 octobre 1832 dans cette ville. En effet, son père, l'imprimeur N. Delpech, possédait, une maison proche, dans la rue Joseph-de-Malaret (ancien no 13, actuel no 7). Au Moyen Âge, sur les registres du XVe siècle, la rue était appelée rue de Sayras ou de Sayrans, avec parfois mention d'un puits qui se trouvait au bout de la rue, au croisement du chemin des Escoussières (actuelle rue du Rempart-Saint-Étienne). À partir du milieu du XVIe siècle, elle prend le nom d'un propriétaire et devient la rue de Maigavi ou de Maigabi. Au XVIIIe siècle, elle est finalement devenue la rue de la Courège (correja en occitan), traduit après 1806 en français – rue de la Courroie. Le , par délibération du conseil municipal, elle reçut finalement le nom de rue Jacques-Matthieu-Delpech, dix ans après la mort du chirurgien[1].

Voies rencontrées

La rue Jacques-Matthieu-Delpech rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Renée-Aspe (g)
  2. Rue des PĂ©nitents-Blancs (g)
  3. Rue Joseph-de-Malaret (d)
  4. Rue du Rempart-Saint-Étienne
  5. Boulevard Lazare-Carnot

Histoire

Les transformations les plus profondes interviennent dans la deuxième moitié du XXe siècle. Dans les années 1950, la municipalité souhaite transformer radicalement et complètement le quartier des Clottes, qui reste l'un des plus insalubres du centre-ville, et organise un plan de renouvellement urbain pour un nouveau quartier Saint-Georges. Dans la rue Jacques-Matthieu-Delpech, toute la partie ouest est emportée par les travaux. Les premières constructions s'élèvent en 1964, avec la construction d'un immeuble pour l'Office public d'habitation à loyer modéré de Toulouse, par l'Atelier des Architectes Associés (actuel no 1 et 2-2 bis)[2]. Entre 1968-1971, c'est l'Atelier 4 qui construit un nouvel immeuble, au croisement de la rue Malaret (actuel no 4-6)[2].

Lieux et monuments remarquables

  • no 2-2bis : immeuble (1964).
    L'immeuble est l'un des premiers à avoir été construits lors de l'aménagement du quartier Saint-Georges. Il est élevé en 1964 pour l'Office public d'habitation à loyer modéré de Toulouse par l'Atelier des Architectes Associés (3A), composé de Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Pierre Debeaux, Michel Bescos et Alexandre Labat. L'ossature du bâtiment est en béton armé rempli de brique creuse. Le bandeau d'attique qui couronne les élévations se signale par ses motifs alvéolés en terre cuite[2].
  • no 6 : immeuble (1968-1971).
    L'immeuble est construit lors de la deuxième phase de l'aménagement du quartier Saint-Georges, entre 1968 et 1971, par l'Atelier 4, comprenant les architectes Pierre et Robert Fort, Joseph-Henri Colzani et Francis Castaings. Il est construit en béton et en maçonnerie de brique creuse recouverte de brique de parement. Il se développe sur six niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée, un entresol et trois étages. Aux étages, les deux travées sont dissymétriques : la première, la plus large, est une grande baie vitrée pourvue d'une jardinière en béton[2].
  • no 10 : immeuble (1857)[3].

Notes et références

  1. Jules Chalande, 1928, p. 108.
  2. Louise-Emmanuelle Friquart, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31133026 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2010, consulté le 7 octobre 2017.
  3. Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31131930 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2007 et 2015, consulté le 7 octobre 2017.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », MĂ©moires de l'AcadĂ©mie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e sĂ©rie, tome VI, Toulouse, 1928, p. 108-109. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., Ă©d. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
  • Anne-Marie ArnaunĂ©-Clamens, « L'opĂ©ration de rĂ©novation urbaine du quartier Saint-Georges Ă  Toulouse », Revue gĂ©ographique des PyrĂ©nĂ©es et du Sud-Ouest, tome 48, fascicule 1, Toulouse aujourd'hui, 1977, Toulouse, pp. 89-101, lire en ligne.

Articles connexes

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