Rue Paul-Dubois (Nantes)
La rue Paul-Dubois est une voie du centre-ville de Nantes, en France.
Rue Paul-Dubois | ||||
Vue depuis la place des Jacobins. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 55″ nord, 1° 33′ 05″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Allée du Port-Maillard | |||
Fin | Place des Jacobins | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Antiquité ; Moyen Âge | |||
Anciens noms | Ruelle des Jacobins Rue Haxo |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue Paul-Dubois, qui relie l'allée du Port-Maillard (cours Franklin-Roosevelt) à la place des Jacobins, est bitumée et ouverte à la circulation automobile en sens unique (sud-nord). Elle rencontre, sur son côté ouest, l'impasse Joseph-Peignon et la rue Lambert.
Dénomination
Le nord de la rue était une portion de la « rue Brandouil », auparavant « ruelle des Jacobins ». Durant la Révolution, la voie est appelée « rue Haxo », du nom du général Nicolas Haxo (1749-1794)[1]. Le nom de « rue Dubois » apparaît sur un plan de 1818, et cette appellation perdure jusqu'à la fin du XXe siècle[2]. La plaque de la rue indique « rue Paul-Dubois (1793-1874) ». Il s'agit de Paul-François Dubois, journaliste et homme politique français.
Historique
L'enceinte gallo-romaine de Nantes traversait le tracé de l'actuelle rue Paul-Dubois au niveau de l'impasse Joseph-Peignon. Le nord de la rue existe donc depuis l'Antiquité. Une porte était ouverte dans la muraille pour accéder au port[3].
Le couvent des Jacobins est installé en 1228, à l'est de la place du Bouffay. Le couvent et son église sont détruits par un incendie le . Une nouvelle église est achevée en 1413, sans la façade[4]. L'accès au couvent se fait par la « ruelle des Jacobins », dont le tracé suit le nord de l'actuelle rue Paul-Dubois et la rue Lambert.
Les remparts du XIIIe siècle courent plus au sud ; le quai du Port-Maillard est accessible par une porte située au bout de la rue du même nom, mais l'antique accès, au niveau de l'actuelle rue Paul-Dubois, a disparu. La « ruelle des Jacobins » est un axe secondaire, étroit.
En 1653, l'établissement cède à la ville une parcelle au nord-ouest du couvent, pour permettre la création de la « place des Jacobins »[5]. La « ruelle des Jacobins » est alors légèrement raccourcie. Au XVIIIe siècle, elle s'appelle « rue Brandouil ».
Lors de la Révolution, les religieux sont expulsés. Le couvent est démantelé, au cours du XIXe siècle[6]. La « rue Brandouil » est démembrée : vers l'est est formée la rue Lambert et, dans l'axe nord-sud, la « rue Dubois », percée vers le sud pour atteindre le quai du Port-Maillard, reconstituant ainsi l'axe rue des Carmélites - « rue Jussieu » (« haute rue des Jacobins ») - « rue Dubois ». Mais cet axe disparaît de nouveau en 1868, lorsque le percement de la rue de Strasbourg entraîne la disparition de la « rue Jussieu » (à ne pas confondre avec l'actuelle rue de Jussieu)[7].
Références
- Pied 1906, p. 107.
- Plan de la ville de Nantes et banlieue. Feuille 8., archives municipales de Nantes, 1988, cote 1Fi2792.
- Lelièvre 1988, p. 20.
- de Berranger 1975, p. 147.
- Jarnoux 1981, p. 80.
- de Berranger 1975, p. 148.
- Pied 1906, p. 158.
Voir aussi
Bibliographie
- Henr de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431)
- Alphonse Jarnoux, Les anciennes paroisses de Nantes : première partie ; les paroisses de la cité, Nantes, Alphonse Jarnoux, , 118 p. (BNF 36600645)
- Pierre Lelièvre, Nantes au XVIIIe siècle : urbanisme et architecture, Paris, Éditions Picard, coll. « Architectures », , 295 p. (ISBN 2-7084-0351-6)
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 95