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Rue Mandar

La rue Mandar est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.

2e arrt
Rue Mandar
Voir la photo.
Façades uniformes de la rue Mandar.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Mail
DĂ©but 57, rue Montorgueil
Fin 66, rue Montmartre
Morphologie
Longueur 162 m
Largeur 7,7 m
Historique
Création 1790
DĂ©nomination
Ancien nom Cour Mandar
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5900
DGI 5974
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Mandar
GĂ©olocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue Mandar

Situation et accès

La rue Mandar est une voie publique situĂ©e dans le sud-est du 2e arrondissement. OrientĂ©e d'est en ouest, elle dĂ©bute au 57, rue Montorgueil et se termine au 66, rue Montmartre. Elle est longue de 162 m et large de 7,7 m.

Hormis à ses extrémités, la rue Mandar n'est rejointe ou traversée par aucune autre voie. Toutefois, le passage Ben-Aïad est accessible au no 8 et permet de rejoindre la rue Bachaumont, parallèle à une trentaine de mètres au nord.

Les numéros d'immeubles débutent à l'est, sur la rue Montorgueil, et croissent en se dirigeant vers l'ouest, vers la rue Montmartre. Comme d'usage à Paris, lorsqu'on remonte la rue, les numéros impairs sont situés à gauche et les numéros pairs à droite.

Comme le reste du quartier Montorgueil, la rue Mandar est une voie semi-piétonne ; son sol est recouvert de pavés.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (3) à la station Sentier et par les lignes de bus RATP 29 74 85.

Origine du nom

Charles-François Mandar.

Elle porte le nom de l'architecte Charles-François Mandar (1757-1844) qui y habitait et avait dessiné les immeubles riverains qui sont tous semblables et correspondent à l'idéal égalitaire de la Révolution.

Historique

Sous l'impulsion de Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu, cette voie est ouverte, entre 1792 et 1795, par l'architecte Charles-François Mandar, pour relier les rues Montorgueil et Montmartre sous le nom de « cour Mandar » et fermée à chaque extrémité par une grille de fer.

Le 23 thermidor an IX (), elle devint une voie publique « pavĂ©e, Ă©clairĂ©e et nettoyĂ©e aux frais de la commune » sous le nom de « rue Mandar Â».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 12 : l'apothicaire Blaise Borde (1759-1828), rendu cĂ©lèbre par sa pommade aphrodisiaque, y a vĂ©cu[1].

La rue dans la culture

Au cinéma

Dans la littérature

Dans le roman de Balzac Illusions perdues, le journaliste Vernou habite avec sa famille rue Mandar. Cette adresse est présentée par le romancier comme un signe de misère et de médiocrité.

Références

  1. Lebrun, Manuel complet du voyageur dans Paris, 1828, p. 282.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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