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Rue Labie

La rue Labie est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.

17e arrt
Rue Labie
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Rue Labie vue depuis l'avenue des Ternes.
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Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
DĂ©but 79, avenue des Ternes
Fin 44 rue Brunel
Morphologie
Longueur 127 m
Largeur 12 m
Historique
Ancien nom Route des Montagnes
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5107
DGI 5192
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Labie
GĂ©olocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Rue Labie

Situation et accès

La rue Labie est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute au 79, avenue des Ternes et se termine au 44, rue Brunel.

  • Immeuble d'angle avec l'avenue des Ternes.
    Immeuble d'angle avec l'avenue des Ternes.

Origine du nom

Cette voie rend hommage Ă  Jean Labie (1790-1851), notaire, homme politique et chevalier de la LĂ©gion d'honneur.

Né le 3 décembre 1790 à Brantôme (Dordogne) et mort le 30 juin 1851 à son domicile du 42 avenue des Ternes dans le quartier des Ternes, alors encore situé sur la commune de Neuilly, homme d'affaires avisé et ami de Louis-Philippe, il était le propriétaire des terrains sur lesquels la voie a été ouverte.

Notaire et ami de la famille Baudelaire qui possédait des terrains au hameau des Ternes sur la commune de Neuilly depuis 1807, il fut chargé de la succession de François Baudelaire en 1827.

Il fut Ă©galement conseiller municipal, puis maire de la commune de Neuilly de 1832 Ă  1843.

Historique

Extrait du Grand Plan de Paris illustré de 1861.

Située en limite du nouveau quartier dénommé Ferdinanville, fondé par des promoteurs, peu après la mise en service de la nouvelle église des Ternes en 1847, cette rue est classée dans la voirie de la commune de Neuilly par arrêté du .

Bien que plate, elle s’appela un temps « route des Montagnes » car, comme la rue Belidor voisine, elle conduisait aux montagnes russes[1] qui se situaient de l'autre côté de l'avenue des Ternes et qui furent installées dès 1816 dans l'ancien parc du château des Ternes.

Elle est classée dans la voirie parisienne par arrêté du .

  • Avenue des Ternes, montagnes russes (IGN 1818).
    Avenue des Ternes, montagnes russes (IGN 1818).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Le journaliste et Ă©crivain Xavier de Hauteclocque y mourut, après avoir Ă©tĂ© empoisonnĂ© par les nazis, le . Il Ă©tait le cousin germain du marĂ©chal Philippe Leclerc de Hauteclocque.
  • Au no 7, très bel exemple d'Art nouveau[2], dĂ» Ă  l'architecte Bernard, qui a placĂ© en façade deux avancĂ©es couronnĂ©es de consoles et soutenues par des atlantes. Les appuis en fonte font alterner les dĂ©cors de et de feuilles de marronniers. Dans cet immeuble vĂ©cut la rĂ©sistante Colette Heilbronner.
  • Atlante du no 7.
    Atlante du no 7.
  • Le no 11 constitue le square Gaston-Bertandeau et, par la trouĂ©e du 9 bis, on observera son Ă©tonnante façade arrière, toute en passerelles et grilles mĂ©talliques.
  • Passerelles du no 11.
    Passerelles du no 11.
  • Au no 13, formant le coin avec la rue Brunel, un immeuble de Gaudibert et Jumelle, construit en 1926, est agrĂ©mentĂ©, au cinquième, d'une amusante frise fĂ©line et d'un dĂ©cor floral typique des annĂ©es trente, relativement rare dans ce quartier. Cet immeuble Ă©tait un ancien hĂ´tel de luxe avant 1940, l'hĂ´tel Rovaro dont le nom figure sur l'immeuble Ă  l'angle des rues Labie et Brunel. ParticularitĂ© : cet immeuble a Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ© et servait de rĂ©sidence pour les officiers de la Kriegsmarine durant l'occupation allemande.
  • Le no 11 servait d'annexe Ă  l'hĂ´tel, tous les appartements Ă©taient des suites avec le rez-de-chaussĂ©e servant d'office pour distribuer repas et petits dĂ©jeuners avec un système de monte-plats par l'arrière de l'immeuble.
  • FĂ©lins du no 13.
    FĂ©lins du no 13.

Références

  1. La rue conduisait à cette attraction foraine des montagnes russes installée pour la première fois en 1816 à la barrière des Ternes et inspirée par les montagnes de neige sur lesquelles, chaque hiver, les habitants de Saint-Pétersbourg se laissaient glisser. Voir « Montagnes russes », 2 planches déposées en 1816 à l’INPI par Charles Populus.
  2. « Permis de construire accordé le 26 septembre 1905 », parisenconstruction.blogspot.fr.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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