Rue Jean-Gilles
La rue Jean-Gilles (en occitan : carrièra Joan Gil) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Rue Jean-Gilles
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Situation | |
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Coordonnées | 43° 34′ 21″ nord, 1° 24′ 08″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Haute-Garonne |
MĂ©tropole | Toulouse MĂ©tropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 6 - Ouest |
Quartier(s) | Reynerie |
DĂ©but | Rue Daniel-Faucher et avenue Winston-Churchill |
Fin | Cheminement Edgard-Varèse |
Morphologie | |
Longueur | 341 m |
Largeur | entre 14 et 22 m |
Odonymie | |
Nom actuel | 1971 |
Nom occitan | Carrièra Joan Gil |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1971 |
Lieux d'intérêt | École élémentaire Didier-Daurat |
Notice | |
Archives | 315553198424 |
Situation et accès
Description
La rue Jean-Gilles se trouve au cœur du quartier de Reynerie, dans le secteur 6 - Ouest.
La chaussée compte une voie de circulation automobile en double-sens. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
Voies rencontrées
La rue Jean-Gilles rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue Daniel-Faucher (g)
- Avenue Winston-Churchill (d)
- Rue Raymonde-Vié-Lamouille (d)
- Cheminement Edgard-Varèse
Odonymie
En 1971, la rue est nommée en hommage à Jean Gilles (1668-1705). Né à Tarascon, il étudie de musique à la maîtrise de la cathédrale d'Aix-en-Provence, où il devient par la suite le maître de musique. Il occupe ensuite la même fonction à la maîtrise d'Agde et enfin à la maîtrise de Toulouse[1]. Plusieurs voies du quartier de Reynerie, également tracées et aménagées entre 1964 et 1972, portent d'ailleurs des noms de musiciens et de compositeurs français – cheminement André-Messager[2], cheminement Christophe-Gluck[3], cheminement Edgard-Varèse[4], rue Erik-Satie[5], cheminement Francis-Poulenc[6], cheminement Jean-Wiéner, cheminement Louis-Auriacombe[7], cheminement Robert-Cambert[8] et cheminement Vincent-d'Indy[9].
Patrimoine et lieux d'intérêt
École élémentaire Didier-Daurat
Le premier groupe scolaire Didier-Daurat est construit au cœur du quartier de Reynerie, rue de Kiev (ancien no 1, emplacement de l'actuelle place Conchita-Grangé-Ramos), mais il est fermé, déplacé sur un site provisoire équipé de constructions modulaires[10], et finalement démoli en 2010.
Le nouveau groupe scolaire Didier-Daurat est construit entre 2010 et 2011 à l'emplacement de l'immeuble Midifac, une résidence de 463 logements étudiants construite en 1975 par les architectes de l'Atelier 4 – Robert Fort, Francis P. Castaings, Joseph-Henri Colzani, Segundo Gonzales et Jean-Loup Fort – et démolie en 2001. Il occupe une vaste parcelle de 5 300 m2 accessible par la rue Jean-Gilles au sud et l'avenue de Tabar au nord. Elle est endommagée par un incendie criminel en 2015[11].
Immeubles
- no 2-10 et 12-22 : immeubles Jean-Gilles I et II.
Les immeubles Jean-Gilles I et Jean-Gilles II sont construit entre 1968 et 1971 pour le compte de la société H.L.M. Languedocienne, qui fait appel à l'association paritaire des architectes (A.P.A.) composée des architectes Bernard Bachelot, Arnaud Bernardot, Pierre Génard, Pierre et Paul Glénat, Jean-Pierre Pierron, Bernard Valette et Jacques Villemur. Les deux immeubles sont disposés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre. Ils étaient reliés par l'immeuble Grand-Varèse, construit en 1966 par la même équipe d'architecte pour le compte de la société des Chalets, et démoli en 2006[12]. L'immeuble Jean-Gilles II était quant à lui prolongé au nord par l'immeuble Midifac, une résidence de 463 logements étudiants construite en 1975 par les architectes de l'Atelier 4 – Robert Fort, Francis P. Castaings, Joseph-Henri Colzani, Segundo Gonzales et Jean-Loup Fort – et démolie en 2001.
Les deux immeubles Jean-Gilles I et II possèdent une ossature en béton et s'élèvent sur onze étages. Il comptent ensemble 238 logements de tailles différentes, allant du T3 au T6, et traversants – les T6, au 5e étage, étant en duplex[13].
Notes et références
- Salies 1989, vol. 1, p. 527.
- Salies 1989, vol. 2, p. 164.
- Salies 1989, vol. 1, p. 532.
- Salies 1989, vol. 2, p. 553.
- Salies 1989, vol. 2, p. 458.
- Salies 1989, vol. 2, p. 306.
- Salies 1989, vol. 1, p. 77.
- Salies 1989, vol. 1, p. 209-210.
- Salies 1989, vol. 2, p. 15.
- Jérôme Bet, « Reynerie. Pas de retour au primaire Daurat avant mars 2006 », La Dépêche du Midi, 16 novembre 2005.
- Claire Raynaud, « Reynerie : après l'incendie criminel, la polémique à l'école Didier Daurat », La Dépêche du Midi, 11 novembre 2015.
- A.-M. Ce., « Reynerie. Les reconstructions commencent en 2007 », La Dépêche du Midi, 4 avril 2006.
- Notice no IA31130488, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
Liens externes
- « Notice no 315553198424 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).