Rue Colonel-Desgrées-du-Lou
La rue Colonel-Desgrée-du-Lou est une voie de Nantes, en France, située dans le quartier Dervallières - Zola.
Rue Colonel-Desgrée-du-Lou | ||||
Situation | ||||
---|---|---|---|---|
Coordonnées | 47° 13′ 00″ nord, 1° 34′ 31″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Dervallières - Zola | |||
Début | Place Canclaux | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 420 m | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Anciens noms | Avenue Desgrées-du-Lou avenue de Gigant |
|||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
| ||||
Description
La rue est bitumée, ouverte à la circulation automobile. Longue de 420 mètres, elle débute sur le côté nord de la place Canclaux et aboutit au bord de la Chézine, qu'une passerelle permet de franchir et d'accéder au lycée externat des Enfants-Nantais. Dans sa partie sud-est, elle le point de départ de l'avenue des Acacias.
Dénomination
Autrefois dénommé « avenue Desgrées-du-Lou », puis « avenue de Gigant », c'est pour éviter la confusion de cette dernière dénomination avec la rue de Gigant, qu'elle fut rebaptisée de son nom actuel par délibération du conseil municipal du , en mémoire du colonel Xavier Desgrées du Loû (né en 1860), officier légitimiste cité en Indochine, tué le durant la Première Guerre mondiale à la tête du 65e régiment d'infanterie qui était alors stationné à Nantes[1] - [2].
Historique
Au milieu des années 1880, le provincial de l'Ordre des Franciscains Bénigne de Janville souhaitait une réinstallation d'un couvent à Nantes, après en avoir été chassé au cours de la Révolution. Il entra en pourparlers avec l'évêque de la ville, Mgr Le Coq, qui était comme lui normand ; ce dernier accéda à la demande[3].
Ce sont les Frères mineurs récollets, une des branches des Franciscains avec qui ils allaient fusionner en 1897, qui édifièrent un couvent à l'angle de la rue Colonel-Desgrées-du-Lou et de la place Canclaux, sur ce qui était alors un terrain vague. Les cinq premiers religieux s'y installèrent le [3].
Huit ans plus tard, en 1895, les Récollets décidèrent de bâtir une chapelle définitive pour leur couvent (jusqu'alors une chambre servait de chapelle provisoire). Les travaux de l'édifice dédié à Saint-Croix commencèrent en 1899 et s'achevèrent en 1911. Entre-temps, les religieux furent expulsés en raison de la loi de séparation des Églises et de l'État, puis des Franciscaines venues de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu les eurent remplacés afin d'y ouvrir une clinique[3].
Références
- « Rue Colonel Desgrées du Lou », sur lesruesdenantes, (consulté le )
- « Colonel-Desgrées-du-Lou (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Jean-Louis Paumier, « Les Franciscains de Nantes du XIXe siècle jusqu'aux expulsions de 1903 », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Tome 99, numéro 3), sur persee.fr, (consulté le ), p. 281-285