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Rue Champollion

La rue Champollion est une voie du 5e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Sorbonne.

5e arrt
Rue Champollion
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Vue de la rue.
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Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Début 51, rue des Écoles
Fin 6, place de la Sorbonne
Morphologie
Longueur 145 m
Largeur m
Historique
Création XIIIe siècle
DĂ©nomination
Ancien nom Vicus Coementariorium
vicus Lathomorum
rue Le Masson
rue aux Étuves
rue des Maçons-Sorbonne
GĂ©ocodification
Ville de Paris 1734
DGI 1730
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Champollion
GĂ©olocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Champollion
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Situation et accès

Elle est particulièrement connue pour abriter trois salles de cinéma d'art et essai : le Champollion et la Filmothèque du quartier latin.

La rue Champollion est accessible par la ligne de métro (M) (10) à la station Cluny – La Sorbonne, ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 21 27 38 63 85 86 87.

Origine du nom

La rue tient son nom du célèbre égyptologue Jean-François Champollion (1790-1832).

Historique

L'emplacement de la rue était inclus dans l'espace des thermes de Cluny au IIe siècle du temps de Lutèce[1]. La rue est ouverte au début du XIIIe siècle et prend les noms successifs de vicus Coementariorium, vicus Lathomorum, de « rue Le Masson », puis « rue des Étuves » et enfin « rue des Maçons-Sorbonne ». Avec la construction de la Sorbonne, une partie de la rue est amputée pour créer la place de la Sorbonne.

Elle est citée sous le nom de « rue des Massons » dans un manuscrit de 1636.

La rue prend son nom actuel en 1867.

À l'extrémité sud de la rue, à l'angle avec la place de la Sorbonne, se trouvait le restaurant Flicoteaux, fréquenté par les étudiants et artistes du quartier, et dont Adolphe Thiers, Alfred de Musset étaient des habitués. Honoré de Balzac en fait la description[2] dans le roman Illusions perdues. L'établissement fut remplacé ensuite par le Café d'Harcourt[3].

Avant la Première Guerre mondiale, la rue est réputée pour ses cabarets, où s'illustrèrent Marcel Legay et Fernand Hyspa[3]. Avec l'émergence du cinéma, les scènes laissèrent la place aux écrans et la rue est, aujourd'hui encore, l'une des plus importantes de Paris par sa concentration de salles de cinéma d'art et essai avec dix salles réparties entre trois exploitants.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

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