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Robert de Gloucester

Robert de Gloucester[n 1] (vers 1090[1] – , Bristol), 1er comte de Gloucester, fut pendant la guerre civile pour la couronne d'Angleterre le commandant en chef du parti de sa demi-sœur Mathilde l'Emperesse et donc, l'opposant au roi en place, Étienne d'Angleterre.

Robert de Gloucester
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Vers
Caen
Décès
Activité
Chef militaire
Famille
Père
Mère
NN (d)
Fratrie
Mathilde FitzRoy (en)
Foulques FitzRoy (en)
Sibylle de Normandie
Robert FitzEdith (en)
Mathilde l'Emperesse
Guillaume Adelin
RĂ©ginald de Dunstanville
Mathilde FitzRoy
Henri FitzRoy (en)
Matilda FitzRoy
Gilbert FitzRoy (en)
Alice FitzRoy (en)
Conjoint
Mabel FitzRobert de Gloucester (en) (Ă  partir de )
Enfants
Maude de Gloucester
Guillaume de Gloucester
Roger de Worcester (en)
Mabel fitz Robert (d)
Richard fitz Robert, Lord of Creully (d)
Philip fitz Robert (d)
Hamon fitz Robert (d)
Richard de Gloucester
Robert fitz Robert (d)
Mabel of Gloucester (d)

Biographie

Armes imagiaires de Robert FitzRoy, 1er comte de Gloucester : de gueules aux trois clairons d'or (successivement ensuite armes des de Clare, comtes de Gloucester et des Granville, comtes de Bath)

Début de carrière

Il est probablement l'aîné des enfants illégitimes d'Henri Ier d'Angleterre[2]. Il est généralement dit qu'il était le fils de Sybille Corbert[n 2], mais sa mère n'est pas connue avec certitude. Les recherches de David Crouch[2] suggèrent que sa mère était une fille de la famille Gay[n 3], de la petite noblesse du Oxfordshire dans la région de Woodstock, qui était le lieu de villégiature préféré d'Henri Ier[3].

À l'image de son père, Robert reçoit certainement une éducation importante, car il a la réputation d'un homme éduqué, écrivant le latin, et ayant un intérêt certain pour l'histoire et la philosophie[3]. Il est donc vraisemblablement élevé dans un établissement religieux. Il devient rapidement un adepte de la politique de faction pratiquée à la cour de son père[1]. Il est aussi mécène, soutenant notamment Guillaume de Malmesbury et Geoffroy de Monmouth qui lui dédient plusieurs de leurs œuvres[1].

En 1119, il combat à la bataille de Brémule contre le roi de France Louis VI le Gros[1]. Il est déjà l'un des capitaines les plus capables du roi[1], et ce dernier se fie à son jugement en matière militaire[3].

Lors du naufrage de la Blanche-Nef en , Henri Ier perd son unique fils légitime et héritier désigné, Guillaume Adelin. La bâtardise de Robert l'exclut d'une position éventuelle de successeur. François Neveux résume ainsi la situation : « Après trois quarts de siècle de réforme religieuse, il n'était plus question pour un fils illégitime d'accéder au trône, comme cela avait été le cas pour le duc de Normandie, Guillaume, en 1035 »[4]. Les barons du royaume, dont les titres et droits fonciers reposent sur la légitimité de la naissance, étaient eux aussi peu enclins à accepter un héritier illégitime[5]. Robert devient alors une pièce importante dans la nouvelle stratégique politique de son père[3]. Henri Ier se remarie immédiatement.

L'ascension de Robert

Son père lui fait épouser Mabel, la fille et héritière de Robert FitzHamon († 1107), lord de Gloucester (en Angleterre), Glamorgan (Pays de Galles), seigneur d'Évrecy et de Sainte-Scolasse-sur-Sarthe (Normandie), et de Sybille de Montgommery. Il est donc mis à la tête de domaines considérables en Normandie et en Grande-Bretagne. La date de leur mariage est très certainement 1121. Henri Ier crée pour lui le titre de comte de Gloucester probablement à la fin de l'année 1121[n 4].

Robert doit donc son élévation aux faveurs de son père et à un mariage stratégique. En cela, l'origine de son ascension ne diffère pas de celle d'Étienne de Blois et de Brian Fitz Count, autres grands barons anglo-normand. Le noyau central de ses terres dans le Gloucestershire a été formé par son beau-père[6], un membre de la maison militaire royale. L'historien C. W. Hollister qualifie Robert de « supermagnat »[7], autrement dit de très puissant baron. Forte de 300 fiefs, sa fortune le place au premier rang parmi les barons anglo-normands, à un niveau proche d'Étienne de Blois, le neveu du roi Henri[8].

Le château de Cardiff rebâti par Robert de Gloucester

Il conduit une armée dans le Cotentin en , pour mater la rébellion menée par Amaury III de Montfort, comte d'Évreux et Galéran IV, comte de Meulan[3]. Une fois la rébellion matée, il retourne à la gestion de ses affaires, et mène notamment une campagne dans l'ouest de sa seigneurie galloise de Glamorgan[3]. Il y accroît ainsi considérablement ses territoires, et forme la seigneurie de Neath où il construit un château[3]. Le roi lui montre la grande confiance qu'il lui fait en le chargeant de garder prisonnier son oncle Robert Courteheuse († 1134), l'ex-duc de Normandie, à partir de 1126[3].

Le problème de la succession d'Henri

En 1127, conscient qu'il ne pourra pas avoir d'enfants avec sa deuxième épouse, le roi d'Angleterre réunit les grands du royaume à Londres et leur fait jurer de reconnaître sa fille aînée Mathilde comme son successeur et de lui être fidèle après sa mort. Étienne de Blois et Robert se disputent pour savoir qui doit lui faire hommage en premier[3]. Il doit laisser l'honneur à son cousin, car il est seulement second dans l'ordre de préséance[1]. Cette querelle est peut-être un indice de la rivalité entre les deux hommes[3].

En 1127, il est consulté, avec Brian FitzCount et l'évêque Jean de Lisieux, par le roi sur la possibilité d'une alliance politique avec l'Anjou[9]. En 1128-1129, accompagné de FitzCount, il audite les comptes du trésor royal de Winchester (l'échiquier anglais)[3]. Cet audit semble être l'indication d'une pression fiscale accrue du roi à la recherche d'argent pour la dot de sa fille[10].

Au début des années 1130, sur ordre du roi, il combat les Angevins de Geoffroy Plantagenêt, qui, en tant qu'époux de Mathilde, réclame une part du duché de Normandie[1]. En 1134, grâce à son influence il obtient le siège de l'évêché de Bayeux pour son propre fils illégitime, Richard[3].

À la mort du roi le , Robert se trouve à son chevet à Lyons-la-Forêt en Normandie[3]. Il escorte ensuite son corps à Caen[3]. Alors qu'il se trouve à Lisieux, il apprend que son cousin Étienne de Blois s'est fait couronner le 22 décembre à Winchester[3]. À ce moment-là, Robert s'est rallié à la majorité des barons normands qui voulaient offrir le duché au comte Thibaut IV de Blois, le frère aîné d'Étienne[3]. La Gesta Stephani, une chronique contemporaine du règne d'Étienne, affirme que Robert aurait revendiqué le trône pour lui-même. Toutefois, cela semble peu probable du fait de son illégitimité[3].

Un ralliement tardif et limité à Étienne d'Angleterre

L'historiographie anglo-normande dépeint Robert comme un noble et preux chevalier défenseur des droits héréditaires de sa demi-sœur, mais cette image favorable est due aux écrits de Guillaume de Malmesbury, son protégé[2]. Pourtant, les actions de Robert entre 1135 et 1139 suggèrent plutôt qu'il sert ses propres intérêts et qu'il n'est pas un supporteur de la revendication de sa demi-sœur au trône[2] - [3]. Il semble plutôt qu'il n'a pas vraiment le choix de faire autrement que d'accepter la situation telle qu'elle est[3].

En , après avoir traversé la Manche, Robert se rend à la cour réunie à Oxford et prête hommage au nouveau roi d'Angleterre, Étienne de Blois mais c'est un hommage conditionnel[n 5]. Le fils du défunt Henri Ier le reconnaît roi aussi longtemps qu'Étienne promet de défendre les intérêts de Robert et de ne pas remettre en cause son rang[11] - [3]. L'adhésion, même réservée, de Robert est pour le souverain une excellente nouvelle d'après la Gesta Stephani, car il était anxieux de sa réaction[3]. Comte de Gloucester, maître de Cardiff et du sud du Pays de Galles, le fils d'Henri Ier est de plus un des principaux barons de Basse-Normandie grâce à la possession des seigneuries de Creully, Thaon, Évrecy, Torigni-sur-Vire et grâce à ses fonctions de gouverneur des châteaux de Caen et de Bayeux[12]. En outre, l'un des fils naturels de Robert, Richard, est à la tête de l'important évêché de Bayeux.

En , une révolte galloise menace ses terres en Galles du sud après la mort dans une embuscade de Richard de Clare[3]. Robert n'achète la paix qu'en 1137 au prix de grandes concessions de territoires[3]. Il assiste Étienne au siège d'Exeter contre Baudouin de Reviers à l'été 1136 et en mars de l'année suivante[3], puis l'accompagne en Normandie[3] où Mathilde trouve de plus en plus de soutien à sa cause.

Vers Pâques 1137, il prend de plus en plus de distance avec le roi, en particulier à cause de la peur d'être assassiné par les mercenaires royaux de Guillaume d'Ypres[13]. De plus, du fait des faveurs accordées aux jumeaux Beaumont[n 6], Galéran et Robert, il se retrouve rapidement en marge du nouveau règne[1]. En décembre, il ne rentre pas avec le roi en Angleterre[3]. Pour Orderic Vital, contemporain des événements, la rumeur circule alors qu'il envisage de soutenir la cause de l'Emperesse[3].

Ă€ la tĂŞte du parti de Mathilde

Liens de parenté entre les protagonistes de la guerre civile

C'est peu après la Pentecôte 1138 () qu'il rompt définitivement son hommage à Étienne, et qu'il prend le parti de sa demi-sœur[3]. À peu près au même moment, ses alliés et vassaux de l'ouest de l'Angleterre se révoltent[3]. En Normandie, il unit ses forces à celles de son beau-frère Geoffroy V d'Anjou, mais leur campagne est un échec complet, et leurs troupes sont balayées par celles du comte Galéran IV de Meulan, le chef de l'armée royale en Normandie[3]. Ses terres sont dévastées[3]. En Angleterre aussi, ses alliés sont battus, ses châteaux dans le Kent sont capturés[3]. Étienne vient assiéger Bristol, mais le château est trop bien fortifié, et il préfère renoncer[14].

En , il décide de venir défier le roi directement dans son royaume. Il débarque à Arundel, le , avec Mathilde et une petite escorte. Il se dirige ensuite vers sa place forte de Bristol, laissant l'Emperesse derrière lui à Arundel. Elle le rejoint plus tard après qu'Étienne l'y a autorisée. Robert devient alors le commandant militaire du parti de Mathilde. Son entremise assure l'adhésion à la cause de l'Emperesse de plusieurs aristocrates (notamment le shérif de Gloucester, Miles). Le sud-ouest de l'Angleterre (Somerset, Gloucestershire, l'équivalent moderne du Monmouthshire, Herefordshire et occasionnellement le Worcestershire)[15] s'affirme comme la base territoriale des enfants d'Henri Ier.

En , il met à sac la ville de Worcester, qui est une possession de son ennemi Galéran IV de Meulan[3]. Il arrange un mariage avec une riche héritière des Cornouailles pour son demi-frère Réginald de Dunstanville, ce qui lui permet d'étendre l'influence de son parti sur ce comté[3]. Il se rend à Bath fin pour une négociation avec le parti adverse, mais chacun reste sur ses positions[3]. Au mois d'août suivant, il revient dans la ville, mais cette fois pour essayer de s'en emparer[3]. Sa tentative échoue[3].

L'année 1141 voit la plus importante victoire puis la plus importante défaite du parti de l'Emperesse. Robert vient en aide à son beau-fils Ranulph de Gernon, le 4e comte de Chester, alors que son château de Lincoln est assiégé par l'armée du roi. Le , la bataille de Lincoln se termine sur la capture d'Étienne. Le prisonnier est emmené à Bristol, le siège de commandement principal de Robert. Il accompagne sa demi-sœur à Londres pour qu'elle s'y fasse couronner reine, mais elle est chassée de Westminster. À son tour, Robert est fait prisonnier à Stockbridge à la suite de la bataille de Winchester le , en couvrant la fuite de Mathilde[16]. Il est gardé prisonnier à Rochester[3]. Après un accord complexe contenant la livraison d'otages, Étienne et Robert sont libérés respectivement le 1er et le [3]. Robert relâché à Winchester rejoint l'Emperesse à Oxford où elle s'est installée[3].

Libre, Robert est envoyé en sur le continent pour appuyer le mari de Mathilde, Geoffroi Plantagenêt qui s'emploie à conquérir le duché de Normandie[3]. Il y reste le temps nécessaire pour que la Basse-Normandie tombe sous la coupe angevine. Le comte d'Anjou refuse une nouvelle fois de venir en Angleterre, mais autorise Robert à y emmener son neveu, Henri. À son retour sur le sol anglais fin , l'Emperesse est assiégée à Oxford. Il ne peut rien faire pour l'aider, et elle est obligée de s'enfuir par ses propres moyens.

La même année, l'évêque de Bayeux et fils de Robert meurt et Étienne en profite pour nommer à sa place son fidèle chancelier Philippe d'Harcourt. Gloucester réagit en interdisant l'accès du nouvel évêque à son diocèse tandis que ses fidèles s'emparent des biens de l'évêché[17].

Alors qu'en Normandie, Geoffroy Plantagenêt est sur la voie de l'emporter, la situation en Angleterre reste indécise. Les combats continuent. Robert affronte Étienne et son frère Henri à la bataille de Wilton en 1143[18] - [3]. Il les force à la retraite, et Guillaume Martel, sénéchal d'Étienne, est capturé en couvrant la fuite du roi. Ce dernier est obligé de rendre le château de Sherborne pour le libérer[3]. Les chroniqueurs contemporains l'accusent lors de cet affrontement d'avoir mis à sac la ville et l'abbaye de Wilton[3]. C'est une forte avancée pour la cause de Mathilde. Par contre, pour une raison obscure, Philippe, le quatrième fils de Robert, se déclare pour Étienne en 1144, et rejoint son parti[19]. Le père et le fils se trouvent donc dans des camps opposés.

La guerre s'enlise, et il semble évident qu'une victoire rapide est à exclure. Au début de l'année 1147, le fils de Mathilde, le bouillant Henri, âgé maintenant de 13 ans, organise une expédition pour prendre la couronne[3]. L'adolescent rassemble une troupe de mercenaires et de chevaliers renégats puis débarque en Angleterre[3]. Robert l'accueille à Bristol et considérant les moyens dérisoires d'Henri, le fait renoncer à son projet. Le fils de Mathilde retourne en Normandie[20] - [3].

Robert est pris d'une fièvre et meurt le à Bristol[3]. Il est inhumé au prieuré bénédictin Saint-James de Bristol. Avec sa mort, la cause de Mathilde subit un coup terrible, et celle-ci se retire d'Angleterre quelques mois plus tard. Henri reprendra le flambeau de sa mère, mais pour son propre compte cette fois-ci, en 1149.

Portrait et réputation

Les chroniqueurs contemporains définissent Robert comme un homme aux multiples qualités. Il fut un chef militaire réputé, et l'un des plus grands aristocrates de son temps[3], ce qui explique sûrement pourquoi Mathilde le choisit pour diriger ses forces en Angleterre. Durant la guerre, il se comporta avec tempérance (on ne connaît pas d'actes cruels de sa part) et courage (il est fait prisonnier après la bataille de Winchester en couvrant la fuite de Mathilde l'Emperesse). Malgré l'abandon du camp d'Étienne en 1138, Robert est vu comme un homme fidèle et intègre.

Outre son rôle politique, le fils illégitime d'Henri est reconnu comme un personnage pieux, bien qu'il ne fût pas un grand bienfaiteur de l'église[3]. Le prieuré bénédictin Saint-James de Bristol (dépendant de l'abbaye de Tewkesbury) où il se fait inhumer selon sa volonté et l'abbaye cistercienne de Margam au Pays de Galles ont été fondés par sa femme et lui[3]. Sa culture ne fait aucun doute, et il semble avoir eu un attrait pour la Rome antique, préférant se présenter comme consul plutôt que comte dans ses chartes[3]. Il était le point de focalisation d'un groupe d'écrivains qui comprenait entre autres l'historien Guillaume de Malmesbury et le romancier historique Geoffroy de Monmouth. Ils partageaient un intérêt commun pour l'histoire de leur pays et la légende arthurienne[1]. La version révisée de la Gesta Regum de Guillaume de Malmesbury lui est dédicacée, et son Historia Novella contient un portrait élogieux du comte[1].

Pour C. Tyerman[1], il avait toutes les qualités pour succéder à son père Henri Ier sur le trône d'Angleterre, sauf une, la légitimité[1]. Alors que son grand-père Guillaume le Bâtard (plus tard le Conquérant) réussit à prendre le contrôle du duché de Normandie cent ans plus tôt, Robert dut se contenter d'un rôle politique secondaire[1].

Pour D. Crouch[3], bien qu'étant doué pour la politique de cour et étant un leader charismatique, il n'en reste pas moins qu'à la tête du parti angevin, son commandement fut sans imagination. Il n'eut pas d'autre objectif que de prendre le contrôle de l'ouest du royaume où étaient réunis les partisans de l'Emperesse[3]. L'importante victoire de Lincoln ne fut pas planifiée, mais fut un coup de chance. Dans l'après bataille, il fut incapable de concrétiser son avantage[3].

Famille et descendance

De son mariage en 1121 ou 1122 avec Mabel de Gloucester (1090-1156)[3], fille de Robert FitzHamon, lord de Gloucester, et Sibyl de Montgommery, naquirent[3] :

Enfant illégitime[3] :

et peut-ĂŞtre[3] :

  • Mabel, fille illĂ©gitime, Ă©pouse Gruffudd ab Ifor, lord de Senghenydd (en Galles du Sud).

Personnage de roman

  • 1994 : Ellis Peters, Frère Cadfael fait pĂ©nitence, Paris, Union gĂ©nĂ©rale d'Editions, collection 10/18, 1998.

Voir aussi

Bibliographie

  • David Crouch, « Robert of Gloucester's Mother and Sexual Politics in Norman Oxfordshire », Historical Research, vol. 72 (1999), p. 323-332.
  • D. Crouch, « Robert, earl of Gloucester and the daughter of Zelopheliad », Journal of Medieval History, vol. 11, n°3 (1985), p. 227-243.
  • Joe W. Leedom, « William of Malmesbury and Robert of Gloucester Reconsidered », Albion: A Quarterly Journal Concerned with British Studies, vol. 6, n°3 (automne 1974), p. 251-265.
  • R. B. Patterson, « William of Malmesbury's Robert of Gloucester: a re-evaluation of the Historia novella », American Historical Review, vol. 70 (1964-65), p. 983-997.

Sources

  • Chris Given-Wilson, Alice Curteis, The Royal Bastards of Medieval England, Routledge, 1984, p. 74-93.
  • « Robert, Earl of Gloucester », Christopher Tyerman, Who's Who in Early Medieval England, 1066-1272, Shepheard-Walwyn, (ISBN 0856831328), p. 103-105.
  • David Crouch, « Robert, first earl of Gloucester (b. before 1100, d. 1147) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Sept 2004; online edn, May 2006.
  • (en) GĂ©nĂ©alogie des comtes de Gloucester sur Medieval Lands.

Notes

  1. Dit aussi Robert FitzRoy (fils du roi) ou Robert de Caen.
  2. Sybille Corbet, fille de Robert Corbet, bourgeois de Caen.
  3. ou Gayt, Gait, probablement dérivé du surnom le Gai.
  4. Il est possible que ce soit le seul titre comtal créé par Henri Ier durant son règne. Il n'y a en effet pas de preuves formelles que Robert Ier de Meulan ait été créé comte de Leicester, même s'il possédait la plupart des terres de ce comté.
  5. Un hommage « pour aussi longtemps que le roi maintiendra son rang intact et respectera notre accord [sur la confirmation des seigneuries, titres et charges du comte]. », rapporté par Guillaume de Malmesbury, Historia Novella. Edmund King, « Dispute Settlement in Anglo-Norman England », dans Anglo-Norman Studies XIV - Proceedings of the Battle, Boydell & Brewer Ltd, 1992, p. 125.
  6. D'importants dons de terres et les fiançailles de Galéran avec Mathilde de Blois, la fille du roi.

Références

  1. Christopher Tyerman, « Robert, Earl of Gloucester », dans Who's Who in Early Medieval England, 1066-1272, Éd. Shepheard-Walwyn, 1996, p. 103-105.
  2. David Crouch, « Robert of Gloucester's Mother and Sexual Politics in Norman Oxfordshire », in Historical Research, vol. 72 (1999), p. 323-332.
  3. David Crouch, « Robert, first earl of Gloucester (b. before 1100, d. 1147) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Sept 2004; online edn, May 2006.
  4. François Neveux, La Normandie des ducs aux rois, Rennes, Ouest France, 1998, p. 486.
  5. Christopher Tyerman, « Mathilda », dans Who's Who in Early Medieval England, 1066-1272, Éd. Shepheard-Walwyn, 1996, p. 129.
  6. J. O. Prestwich, « The Military Household of the Norman Kings », in The English Historical Review, vol. 96, n°378 (1981), p. 1-35.
  7. C. W. Hollister, « Henry I and the Anglo-Norman magnates », Reginald Allen Brown (éd.), Proceedings of the Battle Conference. Studies II, Boydell & Brewer, 1980, p. 98-99.
  8. C. W. Hollister, ibid.
  9. J. O. Prestwich, « The Military Household of the Norman Kings », dans The English Historical Review, vol. 96, no 378 (jan. 1981), p. 1-35.
  10. Judith A. Green, ibid., p. 203.
  11. Chris Given-Wilson, Alice Curteis, The Royal Bastards of Medieval England, Routledge, 1984, p. 78.
  12. François Neveux, ibid, p. 505.
  13. David Crouch, « Robert, earl of Gloucester and the Daughter of Zelophehad », Journal of Medieval History, 11, 1985, p. 227-243.
  14. Edmund King, « Stephen (c.1092–1154) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Sept 2004; online edn, Oct 2006.
  15. H. W. C. Davis, « The Anarchy of Stephen's Reign », in The English Historical Review, vol. 18, n°72 (1903), p. 630-641.
  16. François Neveux, ibid, p. 509.
  17. François Neveux, ibid, p. 512-516.
  18. Chris Given-Wilson, Alice Curteis, ibid, p. 90.
  19. Chris Given-Wilson, Alice Curteis, idem.
  20. Chris Given-Wilson, Alice Curteis, ibid, p. 91.

Liens externes

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