Robert Hervé
Robert Hervé, né le à Marseille et décédé le à Papeete est un officier français de la Seconde Guerre mondiale et Compagnon de la Libération.
Robert Hervé | |
Naissance | Marseille, France |
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Décès | 5 août 1999 (à 88 ans) Papeete, Tahiti |
Allégeance | France libre |
Arme | Troupes de marine |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1940 – 1946 |
Commandement | 3e Compagnie du Bataillon du Pacifique Compagnie Autonome du Pacifique |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille de Bir Hakeim Campagne d'Italie Bataille du Garigliano (1944) DĂ©barquement de Provence |
Hommages | Ordre de la Libération Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 Médaille militaire Médaille de la Résistance Médaille coloniale |
Liste des Compagnons de la Libération | |
Biographie
Né à Marseille, licencié en droit, Robert Hervé effectue son service militaire en 1932 au 9e Bataillon de Chasseurs où il finit sergent breveté chef de section[1]. Il déménage en Polynésie française en 1934 pour y seconder son oncle Armand Hervé, commerçant.
Parcours militaire
Il se retrouve mobilisé à la déclaration de guerre, en , au sein de la Compagnie Autonome d'Infanterie Coloniale de Tahiti, commandée depuis par le capitaine Félix Broche. Ayant entendu l'appel du , il est un an plus tard un des premiers à soutenir le ralliement de la colonie à la France Libre, survenu le . Engagé au sein du corps expéditionnaire du capitaine Broche avec le grade de sous-lieutenant, il quitte Tahiti le avec le contingent polynésien, qui à compter de sa jonction avec le contingent calédonien donnera naissance au Bataillon du Pacifique. En tant qu'adjoint au chef de corps de la troisième compagnie, Robert Hervé suit la route de son bataillon jusqu'à la bataille de Bir Hakeim, à l'issue de laquelle il est blessé et fait prisonnier. Emmené en Italie, il y est retenu au camp de Sulmona. Sa troisième tentative d'évasion fut la bonne, le , et après un mois passé dans le maquis dans les Apennins, il retrouve son bataillon. Il combat ensuite en Italie, en Provence, en Alsace et dans l'Authion.
Arrivé à Paris le , il y retrouve les volontaires du Pacifique relevés en novembre 1944 lors de la relève coloniale. Il prend en le commandement de la Compagnie Autonome du Pacifique, dont le but est de rapatrier les volontaires survivants à Tahiti et en Nouvelle Calédonie.
Après la guerre
Débarqué à Papeete par le Sagittaire le , Robert Hervé exerce après guerre plusieurs fonctions commerciales et politiques jusqu'à sa retraite. Il sera entre autres négociant, président de la chambre de commerce et d'industrie de Polynésie Française, président du Conseil d'Administration du Port de Papeete et Consul honoraire du Danemark à Tahiti[1]. Il s'éteint à Papeete le et est inhumé au Cimetière de l'Uranie.
DĂ©corations
Décorations françaises
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du 16 octobre 1945)
- MĂ©daille militaire
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance française, avec rosette
- Médaille des évadés
- Chevalier de l'ordre du MĂ©rite agricole
- MĂ©daille coloniale
- Commandeur de l'ordre de Tahiti Nui (1997)
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
Décorations étrangères
- Chevalier de l'Ordre de Dannebrog (Danemark)
Évolution en grade
- 2e classe : [2]
- Caporal-chef :
- Sergent :
- Sergent-chef de réserve :
- Sous-lieutenant de réserve :
- Lieutenant :
- Capitaine :
Notes et références
- « Robert Hervé », sur le site de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- Service Historique de la DĂ©fense