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Robert Alloyer

Robert Pierre Alloyer, né le à Saint-Hilaire-Saint-Florent (Maine-et-Loire), et mort le dans le 19e arrondissement de Paris, est un homme politique français, dirigeant du Parti communiste français.

Robert Alloyer
Alloyer (au centre, en bas) entouré d'autres candidats communistes aux élections législatives de 1928. Dans le sens horaire : Jacques Doriot, Jacques Duclos, Marcel Cachin, Henri Barbé et Maurice Thorez.
Biographie
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Parti politique

Biographie

  • 1919-1920 : typographe de formation, Robert Alloyer participe aux grandes grèves et mouvements sociaux de l'après-guerre.
  • 1920-1922 : incorporĂ© dans l'armĂ©e, il accomplit une partie de son service militaire au sein du corps d'occupation français en RhĂ©nanie.
  • 1922 : il s'installe Ă  Paris et adhère au Parti communiste français (PCF).
  • 1923 : il est arrĂŞtĂ© lors d'une manifestation sur les grands boulevards, Ă  Paris.
  • 1924 : il est Ă©lève Ă  l'École centrale du PCF Ă  Bobigny. Ă€ la fin de l'annĂ©e, il devient secrĂ©taire rĂ©gional de la 4e Entente des Jeunesses communistes. Il se marie Ă  Paris.
  • 1925 : il part pour Moscou, oĂą il assume la fonction de reprĂ©sentant permanent de la FĂ©dĂ©ration française des jeunesse communistes auprès de l'Internationale communiste des jeunes (ICJ).
  • 1926 : Ă  son retour de retour de Moscou, le Congrès de Lille du PCF le promeut membre du ComitĂ© central.
  • 1927-1928 : ses activitĂ©s subversives lui valent d'ĂŞtre condamnĂ© par dĂ©faut Ă  quatre reprises pour « propagande anarchiste Â» par les tribunaux Ă  des peines variant de six mois Ă  deux ans de prison. En , il est, sans succès, candidat du PCF dans le 10e arrondissement de Paris. ArrĂŞtĂ© Ă  Bruxelles, puis expulsĂ© du Luxembourg, il regagne Moscou, oĂą il travaille pour l'Internationale communiste (IC).
  • 1929 : il ne semble pas que le congrès de Saint-Denis du PCF l'ait reconduit au ComitĂ© central.
  • 1930 : clandestin, il est dans le Nord de la France. En juillet, il est arrĂŞtĂ© Ă  Lille au cours d'une manifestation et Ă  nouveau condamnĂ© par la justice.
  • 1931 : de retour Ă  Paris, il prend la direction de la section centrale d'organisation du PCF.
  • 1932 : il est, Ă  nouveau, candidat malheureux pour le PCF aux Ă©lections lĂ©gislatives, toujours dans le 10e arrondissement de Paris, quartier Saint-Vincent de Paul-HĂ´pital Saint-Louis. En mars, lors du congrès du PCF Ă  la Bellevilloise, il retrouve son siège au sein du ComitĂ© central, en tant que supplĂ©ant. En mai, en qualitĂ© de secrĂ©taire Ă  l'organisation du ComitĂ© central, il prĂ©sente un rapport devant l'IC. Il collabore Ă©galement aux Cahiers du Bolchevisme.
  • 1934 : le ComitĂ© central le dĂ©signe comme instructeur, chargĂ© de suivre la cellule Renault du PCF.
  • 1935 : il meurt d'un cancer foudroyant.

Sources

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