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Rivière Shipshaw

La rivière Shipshaw est un affluent de la rivière Saguenay, coulant dans le territoire non organisé de Mont-Valin, dans Saint-David-de-Falardeau, dans Saint-Honoré et dans la ville de Saguenay, dans la municipalité régionale de comté (MRC) Le Fjord-du-Saguenay, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans la Province de Québec, au Canada[1].

Rivière Shipshaw
Illustration
Chute aux Galets, en hiver
Caractéristiques
Longueur 132,8 km
Bassin collecteur Rivière Saguenay
Régime Nivo-pluvial
Cours
Source Réservoir Pipmuacan (Lac Pamouscachiou)
· Localisation Mont-Valin
· Altitude 399 m
· Coordonnées 49° 19′ 54″ N, 70° 58′ 39″ O
Confluence Rivière Saguenay
· Localisation Saguenay
· Altitude m
· Coordonnées 48° 26′ 57″ N, 71° 12′ 21″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l'embouchure) Ruisseau Coulombe, ruisseau Creux, décharge du lac Emmuraillé, décharge du lac Genoux, décharge du lac Proxède, rivière Étienne (rivière Shipshaw), ruisseau Henry-Côté, ruisseau Bérubé, décharge du lac Dravage, rivière Nisipi, ruisseau Baussac, ruisseau Froid, rivière des Huit Chutes, rivière de la Tête Blanche, décharge des lacs de la Chasse et de l'Abattage, ruisseau de la Boule, ruisseau du Contre-Jour, rivière Beauchêne (rivière Shipshaw), rivière Onatchiway, ruisseau Solitaire, rivière du Portage (rivière Shipshaw), ruisseau du Coteau, ruisseau du Poste.
· Rive droite (à partir de l'embouchure) ruisseau Renaud, ruisseau Judith, décharge du lac Pednault, décharge du lac Long, décharge du lac Émile, décharge du lac de la Cache (via la Baie Vaillancourt), ruisseau du Dos de Cheval, décharge des lacs du Père-Maltais, décharge du lac à Willie, décharge des lacs Noir et du Camp, rivière de la Boiteuse, ruisseau des Écureuils, décharge du lac Poisson Blanc, décharge du lac de la Canne, décharge du lac Léonce, décharge du lac Rita, ruisseau Caribou, décharge du lac Érick, décharge du lac France, ruisseau aux Canots.
Pays traversés Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Saguenay-Lac-Saint-Jean
MRC  Le Fjord-du-Saguenay
Principales localités Saint-Jean-Vianney

La rivière Shipshaw constitue la limite Ouest de la zec Onatchiway à la hauteur du Petit lac Onatchiway et du lac Onatchiway, ainsi que la limite Est de la zec du Lac-de-la-Boiteuse à la hauteur du lac Onatchiway et du lac La Mothe. La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristique, en second. Néanmoins, l'hydro-électricité s'avère la principale activité économique de la partie inférieure du cours de cette rivière.

La partie supérieure de la vallée de la rivière Shipshaw est desservie par la route forestière R0253 (rive Ouest) et la route forestière R0201 qui dessert le secteur de la rivière du Portage et du lac Rouvray[2].

La surface de la rivière du Portage est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.

Géographie

La rivière Shipshaw prend sa source au barrage du lac Pamouscachiou lequel est intégré au réservoir Pipmuacan, dans le territoire non organisé du Mont-Valin, au sein de la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay.

À partir du barrage du lac Pamouscachiou, le courant de la rivière Shipshaw descend sur 132,8 km selon les segments suivants :

Cours supérieur de la rivière Shipshaw (segment de 58,9 km)

Cours inférieur de la rivière Shipshaw (segment de 73,9 km)

La rivière Shipshaw se déverse sur la rive Nord de la rivière Saguenay au niveau du village de Saint-Jean-Vianney.

Développement

À la chute Gagnon, était prévue en 2001 la construction d'une centrale hydroélectrique privée. Avec le temps il s'est construit des chalets et des maisons sur les rives. On peut y faire du canot, du kayak et du pédalo.

Toponymie

Le terme « Shipshaw » qui désigne la rivière, a aussi été attribué à la municipalité constituée en 1930. Le , cette municipalité a été fusionnée à la ville de Saguenay. Depuis, cet ancien territoire municipale est un secteur de l'arrondissement Jonquière. Le terme "Shipshaw" a aussi été attribué à un barrage (et une centrale hydroélectrique) de la rivière Saguenay, lesquels sont situés à proximité de son embouchure.

Victor Tremblay écrivait en 1971, que le terme « Shipshaw » est un mot innu qui désignait originairement une déviation produite dans le cours de cette rivière par un glissement de terrain[5] qui embarras la vallée et obligea le courant à le contourner pour reprendre ensuite sa direction générale. » Le terme « Shipshaw » signifie ainsi « détour » ou « d'obstruction ». Certains lui donnent aussi le sens d'« encaissé ». La thèse généralement reconnue veut que le vocable innu Shipshaw signifierait « rivière enfermée »; cette assertion est défendue en 1901 par le père Lemoine dans son Dictionnaire français-montagnais et par le géographe Eugène Rouillard en 1906.

Cet affluent nord de la rivière Saguenay fut désignée de différentes façons. Dans une étude sur la toponymie saguenéenne expédiée le à l'Aluminium Company of Canada et conservée au fonds Mgr-Victor-Tremblay, le spécialiste de la question, J.-Allan Burgesse, mentionne qu'une carte de François Creuxius (Ducreux), datée de 1660, désigne le cours d'eau sous l'appellation de Papinekouekaru. Toujours selon lui, on retrouverait, entre autres, le nom Rivière des Papinachois, identifié dans les Relations des Jésuites, en date de 1673-1677. Nicolas Bellin, sur une carte de 1744, de même que le capitaine Carver en 1763, emploieraient la même dénomination. Pascal Taché, en 1825, et D.S. Ballantyne, en 1851, le dénommeront Rivière des Terres Rompues. Citant J.-Allan Burgesse, Lorenzo Angers déclare : « ... dès avant 1880, François Verreault avait établi sa demeure aux Terres-Rompues, plus précisément à l'embouchure de la rivière du même nom, aujourd'hui connue sous le nom de Rivière Shipshaw ». L'appellation Terres-Rompues aurait donc désigné, à une certaine époque, le territoire environnant l'embouchure de la rivière Shipshaw. Selon Philippe Xavier, dont le témoignage daté du est extrait des archives de Victor Tremblay, la rivière Shipshaw était autrefois dénommée Onatchoué (Onatchiway) du nom d'un lac situé sur son cours. L'endroit désigné sous le nom de Shipshaw était, selon lui, constitué par une nappe d'eau que la rivirèe contournait. Ce cours d'eau aurait servi de voie privilégiée aux Amérindiens pour se rendre au nord, soit à la baie d'Hudson, soit à la Côte-Nord par la rivière Betsiamites[6].

Le toponyme « Rivière Shipshaw » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec, soit à la création de cette commission[7].

Notes et références

  1. « Rivière Shipshaw », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  2. OpenStreetMap - Consulté le 9 septembre 2018
  3. Recherche cartographique relative à la rivière Shipshaw effectuée en septembre 2018 par Gaétan Veillette, historien
  4. « Atlas du Canada du Ministère des ressources naturelles du Canada » (consulté le )
  5. Ce secteur est situé à proximité de Saint-Jean-Vianney où un glissement de terrain est survenu en mai 1971.
  6. Itinéraire toponymique du Saguenay--Lac-Saint-Jean, 1983.
  7. Commission de toponymie du Québec - Banque des noms de lieux - Toponyme: Rivière Shipshaw

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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