Rivière Palmarolle
La rivière Palmarolle est un affluent de la rivière Dagenais, coulant dans les municipalités de Rapide-Danseur, de Sainte-Germaine-Boulé, dans la municipalité régionale de comté (MRC) d’Abitibi-Ouest), dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec, au Canada.
Rivière Palmarolle | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 13 km |
Bassin collecteur | Rivière Moose |
Régime | Pluvial |
Cours | |
Source | Petit lac non identifié |
· Localisation | Rapide-Danseur |
· Altitude | 290 m |
· Coordonnées | 48° 33′ 41″ N, 79° 12′ 03″ O |
Confluence | Rivière Dagenais |
· Localisation | Sainte-Germaine-Boulé |
· Altitude | 270 m |
· Coordonnées | 48° 37′ 20″ N, 79° 08′ 31″ O |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | (à partir de l'embouchure) Ruisseau Couture, cours d'eau Paradis, cours d'eau Pelletier, cours d'eau Cadotte. |
· Rive droite | (à partir de l'embouchure) Cours d'eau Cameron-Côté, cours d'eau Chabot, cours d'eau Dorval. |
Pays traversés | Canada |
Province | Québec |
Région | Abitibi-Témiscamingue |
MRC | Abitibi-Ouest |
La rivière Palmarolle coule en territoire agricole et forestier. L’agriculture constitue la principale activité économique de ce bassin versant ; la foresterie en second.
Le bassin versant de la rivière Palmarolle est desservi par la route 393 (dans le sens nord-sud), le chemin du rang 1er et 10e, le chemin du rang 2e et 3e et la route du 3e au 4e rang.
Annuellement, la surface de la rivière est habituellement gelée de la mi-novembre à la mi-avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
La rivière Palmarolle prend sa source d’un petit lac non identifié dont le côté sud comporte une zone de marais dans la partie nord de la municipalité de Rapide-Danseur. Ce lac est situé à 0,9 km à l'ouest de la route 393, à 0,9 km au sud du chemin du 10e et 1er rang de Galichan et à 6,2 km à l'est de la rivière Duparquet[1].
Les principaux bassins versants voisins de la rivière Palmarolle sont :
- côté nord : rivière Dagenais, Lac Abitibi, rivière La Sarre, ruisseau du Lièvre ;
- côté est : rivière Dagenais, rivière Poularies, rivière Loïs ;
- côté sud : rivière Poularies, lac Duparquet, rivière Lanaudière, rivière D'Alembert ;
- côté ouest : rivière Duparquet, rivière du Québec, rivière Mattawasaga (Ont.), lac Abitibi.
À partir de sa source, la rivière Palmarolle coule sur environ 13 km selon les segments suivants :
- 1,5 km vers le nord-est, jusqu’à la route 393 ;
- 2,6 km vers le nord-est, en formant une courbe vers le sud, jusqu’à au chemin du 1er et 10e rang ;
- 6,2 km vers le nord-est en zone agricole, en formant une courbe vers le sud, jusqu’à au chemin du 2e et 3e rang ;
- 4,3 km vers le nord en serpentant par endroits en zone agricole et forestière, ainsi qu’en passant à l'ouest du village de Sainte-Germaine, jusqu’à son embouchure[2]
Cette embouchure est localisée à :
- 10,1 km au sud-est de l’embouchure de la rivière Dagenais ;
- 6,9 km au sud-est du centre du village de Palmarolle ;
- 27,7 km à l’est de la frontière de l’Ontario ;
- 77,5 km à l’est de l’embouchure du Lac Abitibi (en Ontario) ;
- 42,2 km au nord-ouest du centre-ville de Rouyn-Noranda.
L’embouchure de la rivière Palmarolle est située dans un coude de rivière, sur la rive sud de la rivière Dagenais. De là , le courant coule sur 8,2 km vers le nord-ouest, jusqu’à l’embouchure de la rivière Dagenais. À partir de cette embouchure, le courant traverse le lac Abitibi sur 87,5 km vers l'ouest, en contournant cinq grandes presqu’îles s’avançant vers le nord et plusieurs îles.
À partir de l’embouchure du lac Abitibi, le courant emprunte le cours de la rivière Abitibi, puis de la rivière Moose (Ontario) pour aller se déverser sur la rive sud de la baie James.
Toponymie
Cet hydronyme évoque l’œuvre de vie de François-Pierre-André Bertrand de Palmarolle de la compagnie de Palmarolle. Devenu sous-lieutenant, au régiment de la Sarre, le , il est promu lieutenant le de la même année, puis capitaine le . François-Charles est nommé chevalier de Saint-Louis le . Le , il passe dans la compagnie des grenadiers du 2e bataillon, dont il prend le commandement. Il part pour le Canada le , afin de prendre part à la guerre de Sept Ans. Blessé légèrement une première fois aux combats du fort George à Chouagen (aujourd'hui Oswego aux États-Unis) sur le lac Ontario en , puis il fut blessé mortellement le , lors de la bataille de Sainte-Foy, il décède à l'Hôpital général de Québec, le suivant[3]. Le toponyme « rivière Palmarolle » a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec, soit à la création de cette commission[4].
Notes et références
- Vue spatiale de la rivière Palmarolle
- Segments de la rivière mesurés à partir de l'Atlas du Canada (publié sur Internet) du Ministère des ressources naturelles du Canada.
- Source: « Noms et lieux du Québec », ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
- Commission de toponymie du Québec - Rivière Palmarolle
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :