Hôpital général de Québec
L'Hôpital général de Québec situé dans la municipalité de paroisse nommée Notre-Dame-des-Anges, enclavée dans l'arrondissement de La Cité–Limoilou de la ville de Québec, est le plus ancien centre d'hébergement. Il a été classé site historique en 1977[1]. Certaines parties de ce territoire sont inscrites à l'Inventaire des sites archéologiques du Québec.
Hôpital général de Québec | |
Vue de l’hôpital | |
Présentation | |
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Coordonnées | 46° 48′ 52″ nord, 71° 14′ 00″ ouest |
Pays | Canada |
Ville | Québec |
Fondation | 1692 |
Site web | http://www.csssvc.qc.ca/index.php |
Affiliation | Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale |
Protection | Classé en tant qu'immeuble patrimonial par le Ministère de la Culture et des Communications le 9 décembre 1977 |
Histoire
Notre-Dame-des-Anges, l'endroit où se trouve l'hôpital général, sur les rives de la rivière Saint-Charles, appartenait dès 1620 aux Récollets. Ils ont quitté la Nouvelle-France en 1629 pour ne revenir qu'en 1670. Ils rebâtirent une église en 1673 et un monastère en 1684.
En 1692, le domaine est acquis par Monseigneur de Saint-Vallier, deuxième évêque de Québec. Son objectif est alors de venir en aide aux pauvres et aux personnes âgées. Quatre Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec arrivent en 1693 pour prodiguer des soins : Mère Marguerite Bourdon de Saint-Jean-Baptiste, Louise Soumande de Saint-Augustin[2], Geneviève Gosselin de Sainte-Madeleine et Sœur Madeleine Bacon de la Résurrection, professe converse[3]. En 1701, l'hôpital général de Québec devient un monastère indépendant.
Lors de la guerre de Sept Ans, l'hôpital reçoit les soldats blessés, tant alliés qu'ennemis.
En 1999, l'Hôpital est utilisé pour donner des soins de longue durée et c'est en 2001 que l'ancien cimetière est réaménagé pour devenir un lieu commémoratif de la guerre de Sept Ans (1756-1763)[4].
L'Hôpital général est maintenant un centre d'hébergement de personnes âgées et souffrant de déficits cognitifs, connu sous le nom Centre d'hébergement Hôpital général de Québec. Il relève du Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale.
Patrimoine
Classé site historique en 1977, l'hôpital a été habité sans interruption depuis sa fondation. On y retrouve des éléments des siècles passés, comme des cellules de Récollets, les appartements de Frontenac, des armoires de pharmacie, des biens ayant appartenu à Mgr de Saint-Vallier, ainsi que des archives et diverses œuvres d'art, comme le tabernacle de 1722 par François-Noël Levasseur, une Assomption de la Vierge, peinte en 1670, et quelques tableaux de Joseph Légaré[5].
Galerie
Louise Soumande de Saint-Augustin En 1887 - Vers 1940[6]
- Hôpital général de Québec
Publications historiques
- Répertoire des mariages de l'Hôpital général de Québec (Paroisse Notre-Dame-des-Anges) - 1693-1961, par Benoit Pontbriand, Société Canadienne de Généalogie (Québec), 35 pages.
- Conférence vidéo Objets et lieux de mémoire au Monastère de l’Hôpital général de Québec. Une visite-privilège. lors de la 4e édition des Rendez-vous d'histoire de Québec[7]
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Répertoire du patrimoine culturel du Québec
- biographi.ca
- monastere-hgq.ca
- « Histoire de l’Hôpital général de Québec - Hôpital général de Québec - Archéologie - Ville de Québec », sur archeologie.ville.quebec.qc.ca (consulté le )
- Alain Côté, « Héritage des Augustines de l'Hôpital général de Québec », Un patrimoine incontournable, Commission des biens culturels, no 1, , p. 30-31.
- Anonyme, « Centre d'hébergement Hôpital général de Québec », sur IRDPQ, (consulté le )
- Rendez-vous d'histoire de Québec, « Objets et lieux de mémoire au Monastère de l’Hôpital général de Québec. Une visite-privilège. », sur Youtube, (consulté le )