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Risque sismique en Charente-Maritime

Le risque sismique dans la Charente-Maritime est un des risques majeurs susceptibles d'affecter le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine, France). Il se caractérise par la possibilité qu'un aléa de type séisme se produise et occasionne des dommages plus ou moins importants aux enjeux humains, économiques ou environnementaux situés sur le territoire départemental.

Risque sismique
en Charente-Maritime
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Image illustrative de l’article Risque sismique en Charente-Maritime
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Zonage sismique
2-faible 200 communes
3-modérée 263 communes

Le dĂ©partement possède une activitĂ© sismique lĂ©gère Ă  modĂ©rĂ©e selon le zonage sismique officiel de la France, entrĂ©e en vigueur en 2011. Les 463 communes du dĂ©partement se rĂ©partissent en deux zones : 200 sont en zone de sismicitĂ© « faible » et 263 en zone « modĂ©rĂ©e ». Selon les zones, certains bâtiments doivent respecter la rĂ©glementation parasismique les concernant.

L'activité sismique du département se matérialise par des tremblements de terre de faible magnitude généralement inférieure à 5 et dénommés micro-séismes. Ce type d'évènement n'est pas rare dans les départements de Charente et de Charente-Maritime comme dans l'ensemble des régions du Sud-Ouest de la France, où des micro-séismes de magnitude équivalente ont habituellement lieu tous les deux ans dans un rayon de cent kilomètres autour de l'épicentre[1].

Une zone sismique légère à modérée

En Charente-Maritime, les tremblements de terre sont très fréquents au large de l'île d'Oléron et sont généralement ressentis sur tout le littoral charentais et jusqu'à une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres selon la magnitude de la secousse. La sismicité légère constatée dans le département se caractérise en fait par une certaine régularité des tremblements de terre qui demeurent cependant de magnitude modérée, généralement inférieure à 5, où « actuellement les secteurs sismiques reprennent les directions des fractures hercyniennes, l'axe de la vallée de la Charente, l'île d'Oléron, l'anse de l'Aiguillon »[2]. Ces tremblements de terre sont identifiés comme étant des micro-séismes mais dont les ondes de choc peuvent être malgré tout ressenties sur plusieurs dizaines de kilomètres depuis l'épicentre[3]. Ils ne sont pas rares dans les départements charentais comme dans l'ensemble des régions du Centre-Ouest de la France où des séismes de magnitude équivalente ont habituellement lieu tous les deux ans[1].

Par ailleurs, sur le littoral charentais et selon le Centre littoral de géophysique de La Rochelle[4], une faille semble avoir été identifiée dans l'axe de l'estuaire de la Charente mais elle demeure encore méconnue et mal cartographiée[5]. Pour d'autres, une faille sous-marine mal identifiée serait située au large de l'île d'Oléron, près du port de pêche de La Cotinière. Mais l'emplacement de la faille est encore mal connu. Le séisme le plus important d'une magnitude de 5,7 a eu lieu le .

Ces différents tremblements de terre qui demeurent toujours impressionnants par leur soudaineté et leur caractère imprévisible, ont amené la commune du Château-d'Oléron à mettre à disposition depuis l'été 2010 auprès du Laboratoire de sismologie de Nantes[6] - [7] un site d'observation permettant d'évaluer l'échographie du Golfe de Gascogne[8]. En fait, cette station sismologique s'inscrit dans un programme national de surveillance en matière de séisme du littoral français dénommé Pyrope[9].

Zonage sismique des communes

Pour chaque commune française, un alĂ©a sismique, c'est-Ă -dire l'ampleur des mouvements sismiques attendus sur une pĂ©riode de temps donnĂ©e, a pu ĂŞtre dĂ©fini Ă  partir de l'analyse des donnĂ©es de la sismicitĂ© historique (donnĂ©es issues de tĂ©moignages et de documents bibliographiques recensĂ©s depuis environ 1 000 ans), des donnĂ©es instrumentales (mesurĂ©es par des appareils depuis une cinquantaine d’annĂ©es) et par l'identification des failles actives. Le prĂ©cĂ©dent zonage sismique de 1991, en vigueur jusqu’à fin , se fondait sur des donnĂ©es sismologiques antĂ©rieures Ă  1984. Le nouveau zonage a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’amĂ©lioration de la connaissance de la sismicitĂ© historique et des nouvelles donnĂ©es de sismicitĂ© instrumentale et historique depuis 1984[10]. Ă€ l’issue de cette Ă©tude probabiliste, une nouvelle carte nationale de l’alĂ©a sismique a Ă©tĂ© publiĂ©e par le ministère chargĂ© de l'Ă©cologie le [10] et a abouti Ă  un dĂ©coupage de la France en cinq zones de sismicitĂ© dĂ©fini par dĂ©cret du [11] (article D563-8-1 du code de l’environnement), allant de la zone 1, de sismicitĂ© très faible, Ă  la zone 5, de sismicitĂ© forte.

Dans l'actuel plan de zonage sismique dressé par l'État et entré en vigueur le (article D.563-8-1 du code de l’environnement), la Charente-Maritime fait partie des zones sismiques faibles pour la partie centrale et méridionale du département à modérées pour la partie nord et littorale[12]. Le département se répartit en deux zones de sismicité[11] :

Zone de sismicitéNombre de communes
1 - très faible0
2 - faible200
3 - modérée263
4 - moyenne0

Dates des séismes en Charente-Maritime et leur magnitude

Au XVIIIe siècle

  • En 1703, un sĂ©isme fait des dĂ©gâts considĂ©rables Ă  Rochefort, les magasins gĂ©nĂ©raux de l'arsenal, bâtis sur un sol peu stable sont secouĂ©s, ils sont ensuite consolidĂ©s avec des armatures en fer et des contreforts ; ils ont aujourd'hui disparu[13].
  • En 1704, le , on ressentit Ă  La Rochelle un tremblement de terre vers six heures du soir (Louis-Étienne Arcère, citĂ© par Jean-Baptiste Ernest Jourdan[14])

Au XIXe siècle

  • Le , Ă  15 h 38, un sĂ©isme a Ă©tĂ© ressenti en Saintonge, notamment dans la rĂ©gion de Saintes[12].

Au XXe siècle

  • Le , Ă  16 h 17, un sĂ©isme est ressenti Ă  Rouillac, dans le dĂ©partement voisin de la Charente, dont l'onde de choc atteint la Charente-Maritime[12].
  • Le , Ă  8 h 21, un microsĂ©isme est ressenti dans l'Ă®le d'OlĂ©ron[12].
  • Le , Ă  19 h 27, une secousse se fait ressentir dans l'Ă®le d'OlĂ©ron[12].
  • Le , Ă  22 h 26 min 54 s, un sĂ©isme de magnitude 5,7 touche l'Ă®le d'OlĂ©ron. C'est le plus important qui ait Ă©tĂ© ressenti sur l'Ă®le d'OlĂ©ron comme sur le littoral charentais au XXe siècle et qui a causĂ© quelques dĂ©gâts matĂ©riels assez importants mais sans qu'il y ait de victime Ă  dĂ©plorer. Cependant, il demeure "la rĂ©fĂ©rence" en matière de sismicitĂ© rĂ©gionale quand surviennent d'autres sĂ©ismes qui frappent le dĂ©partement.
  • Le , un sĂ©isme de magnitude 4,5 a lieu près de Saint-Georges-d'OlĂ©ron dans le nord-ouest de l'Ă®le d'OlĂ©ron.
  • Le , Ă  23 h 43 min 55 s, un sĂ©isme de faible magnitude est ressenti dans l'Ă®le d'OlĂ©ron.
  • Le , un sĂ©isme de magnitude 4,7 a pour Ă©picentre le village de Chaucre dans la commune de Saint-Georges-d'OlĂ©ron[1].

Au XXIe siècle

  • Le , un sĂ©isme de magnitude 5,1 a pour Ă©picentre Chantonnay dans la VendĂ©e voisine, mais est ressenti dans la moitiĂ© nord de la Charente-Maritime.
  • Le , un sĂ©isme de magnitude 4,1 a touchĂ© l'ouest de la cĂ´te de l'Ă®le d'OlĂ©ron Ă  15 km au large[3].
  • Le , Ă  8 h 42, un sĂ©isme de magnitude 4,7 touche l'Ă®le d'OlĂ©ron, semblant ĂŞtre une rĂ©plique du prĂ©cĂ©dent qui a eu lieu quinze jours plus tĂ´t mais qui a Ă©tĂ© identifiĂ© comme un nouveau choc[3].
  • Le , Ă  22 h, un sĂ©isme de magnitude 4,2 a pour Ă©picentre le petit village de Massac, dans le canton de Matha[1]. Les vibrations ont Ă©tĂ© assez fortement ressenties entre Saintes et Cognac. L'origine est situĂ©e Ă  une profondeur estimĂ©e entre 5 et 10 km, cette secousse a Ă©tĂ© suivie d'une rĂ©plique, vingt minutes après la première, de magnitude 2,7, localisĂ©e plus Ă  l'est, Ă  km de Rouillac, dans le dĂ©partement voisin de la Charente[1].
  • Le , Ă  13 h 29, un sĂ©isme de magnitude 4,5 a lieu au large de l'Ă®le d'OlĂ©ron dans le sud, il est ressenti jusqu'Ă  130 kilomètres Ă  la ronde[5].
  • Le , Ă  0 h 39 U.T, un sĂ©isme de magnitude 3,9 a lieu au large de l'Ă®le d'OlĂ©ron, Latitude : 45.89°N Longitude : 1.43°W .
  • Le , Ă  13 h, un sĂ©isme de magnitude 3,5 au large de l'Ă®le de RĂ©, Latitude : 46.14°N Longitude : 1.63°W par BCSF.
  • Le , Ă  22 h 40, un sĂ©isme de magnitude 3,9 au large de l'Ă®le d'OlĂ©ron, Latitude : 46.0285°N Longitude : 1.3833°W par BCSF
  • Le , Ă  2 h 41, un sĂ©isme de magnitude 3,8 Ă  La Rochelle, latitude : 46.06° et longitude : -1.27°, profondeur : 10km, par BCSF.
  • Le , Ă  8 h 46, un sĂ©isme d'une magnitude de 5,2 a lieu, dont l’épicentre se trouve Ă  16 km au SE de La Rochelle, latitude : 46.09°N et longitude : 0.98°W Ă©tĂ© ressenti de Nantes Ă  Bordeaux par BCSF.
  • Le Ă  6 h 50, a lieu un sĂ©isme de magnitude 3,7, dont l'Ă©picentre se sotue entre Saint-Jean-d'AngĂ©ly et Saintes[15]. Il a Ă©tĂ© ressenti jusqu'Ă  Niort. Pas de dĂ©gât majeur ni de victime[16].
  • Le Ă  18 h 38, un sĂ©isme de magnitude locale 5,3. L'Ă©picentre se situe dans la commune de La Laigne qui compte un blessĂ© lĂ©ger et de nombreux dĂ©gâts (46° 13′ N, 0° 44′ O). Les secousses sont ressenties jusqu'Ă  plus de 200 km de distance. Ce sĂ©isme est suivi d'une sĂ©rie de rĂ©pliques dans la journĂ©e du 17 juin, notamment une secousse de magnitude locale 5,0, toujours dans la commune de La Laigne (46° 14′ N, 0° 45′ O)[17].

Prévention du risque sismique

Travaux de réduction de la vulnérabilité

Les travaux de réduction de la vulnérabilité (mitigation) des enjeux bâtis passe par une vérification de la conformité des structures aux règles parasismiques en vigueur.

RĂ©glementation parasismique

L’objectif de la réglementation parasismique est la sauvegarde des vies humaines pour une secousse dont le niveau d’agression est fixé pour chaque zone de sismicité, dans des limites économiques supportables pour la société[18]. Les articles R563-1 à R563-8 du Code de l’environnement distinguent deux types d’ouvrages :

  • les ouvrages « Ă  risque normal » comprenant les bâtiments, Ă©quipements et installations pour lesquels les consĂ©quences d’un sĂ©isme demeurent circonscrites Ă  leurs occupants et Ă  leur voisinage immĂ©diat»[19] ;
  • les installations classĂ©es « Ă  risque spĂ©cial » correspondant « aux bâtiments, Ă©quipements et installations pour lesquels les effets sur les personnes, les biens et l’environnement de dommages mĂŞme mineurs rĂ©sultant d’un sĂ©isme peuvent ne pas ĂŞtre circonscrits au voisinage immĂ©diat desdits bâtiments, Ă©quipements et installations ». La nouvelle rĂ©glementation parasismique, dĂ©finie par l'arrĂŞtĂ© du , s'impose Ă  ces ouvrages, quel que soit le niveau d'alĂ©a[20].

La catégorisation des bâtiments est la suivante[21] :

Catégorie d'importanceIllustrationDescription
I* Bâtiments dans lesquels il n'y a aucune activité humaine nécessitant un séjour de longue durée
II* Habitations individuelles
* Établissements recevant du public (ERP) de catégories 4 et 5
* Habitations collectives de hauteur inférieure à 28 m
* Bureaux ou établissements commerciaux non ERP, h ≤ 28 m, max. 300 personnes
* Bâtiments industriels pouvant accueillir au plus 300 personnes
* Parcs de stationnement ouverts au public.
III* ERP de catégories 1, 2, et 3
* Habitations collectives et bureaux, h > 28 m
* Bâtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes
* Établissements sanitaires et sociaux
* Centres de production collective d'Ă©nergie
* Établissements scolaires
IV* Bâtiments indispensables à la sécurité civile, la défense nationale et le maintien de l'ordre public
* Bâtiments assurant le maintien des communications, la production et le stockage d'eau potable, la distribution publique de l'énergie
* Bâtiments assurant le contrôle de la sécurité aérienne
* Établissements de santé nécessaires à la gestion de crise Centres météorologiques

Selon qu'il s'agisse de constructions neuves ou de travaux sur constructions existantes, les règles parasismiques applicables àdépendent de la zone sismique, de la catégorie du bâtiment, ainsi que du niveau de modification envisagé sur la structure[21] :

ZoneCatégorie
de bâtiment
Bâti neuf
Règles
Bâti existant
Types de travauxRègles de construction
2 - faibleIVEurocode 8[22]
= 0,70 m/s2
> 30% de SHON créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
Eurocode 8[22]
= 0,42 m/s2
3 - modéréeIIPS-MI[23]> 30% de SHON créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
Conditions PS-MI respectées
PS-MI[24]
Zone 2
Eurocode 8[22]
= 1,1 m/s2
> 30% de SHON créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
Eurocode 8[22]
= 0,66 m/s2
IIIEurocode 8[22]
= 1,1 m/s2
> 30% de SHON créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
Eurocode 8[22]
= 0,66 m/s2
IV

Plan de prévention des risques

Le Programme National de Prévention du Risque Sismique, appelé Plan Séisme, établi par l’État français, qui s’est achevé à la fin de l’année 2010, a permis d'améliorer la prise en compte du risque sismique dans les constructions grâce, en partie, à l’élaboration d'un nouveau corpus réglementaire, et préalablement, la modification du zonage sismique établi à partir d'études probabilistes[25].

Document d’urbanisme

Le code de l'urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d'urbanisme. Ainsi, les plans locaux d'urbanisme (PLU) permettent de refuser ou d'accepter, sous certaines conditions, un permis de construire dans des zones exposées, en vertu de l’article L.101-2 du code de l’urbanisme[26].

Permis de construire

En zone de sismicité très faible, aucune réglementation parasismique n'est imposée à l'exception des bâtiments à risque spécial, ayant une réglementation spécifique.

En zone de sismicité faible (zone 2), des règles de construction para-sismiques s'appliquent pour les bâtiments neufs de catégorie III et IV et existants pour la catégorie IV en fonction du niveau de la modification apportée par les travaux : l'habitat individuel n'a aucune contrainte règlementaire à respecter en matière de norme constructive. Par ailleurs, en zone de sismicité faible, pour limiter la vulnérabilité des personnes à ce risque, l'ajout ou le remplacement des éléments non structuraux (cheminées...) doit être effectué en respectant les prescriptions de l'Eurocode 8 partie 1 pour les bâtiments de catégories III et IV.

Information préventive

Le maire élabore le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), un document qui regroupe les données locales, départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information en ce qui concerne les risques majeurs[27].

Information des acquéreurs ou locataires

L’information lors des transactions immobilières fait l’objet d’une double obligation à la charge des vendeurs ou bailleurs : l'établissement d’un état des risques naturels et technologiques et la déclaration d’une éventuelle indemnisation après sinistre. Concernant le risque sismique, seules les communes en zone de sismicité de 2 à 5 sont soumises à cette obligation, en application de l’arrêté du 19 mars 2013[28]. Le , le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a publié un site Internet dénommé "Géorisques" dédié aux risques majeurs qui donne à l'ensemble des usagers les informations réglementaires sur les risques auxquels ils sont soumis en localisant leur habitat directement sur une carte ou en saisissant leur adresse. Ce site permet en particulier aux notaires et agences immobilières d'éditer l'état des risques naturels et technologiques à fournir obligatoirement aux acquéreurs ou locataires[29].

Organisation des secours

Au niveau départemental

En cas de survenue d'un séisme de grande ampleur affectant plusieurs communes du département, le plan Orsec départemental[note 1] serait déclenché et mis en œuvre. Ce plan définit, en application de la loi n° 2004-811 du de modernisation de la sécurité civile, l’organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, le préfet est directeur des opérations de secours. Il élabore et déclenche le dispositif Orsec[30].

Au niveau communal

Le maire, détenteur des pouvoirs de police, a la charge d'assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. À cette fin, il élabore un plan communal de sauvegarde si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d'intervention[31].

Tremblement de terre du 16 juin 2023

A 18 h 38, la terre a tremblé sur une faille jamais cartographiée quelques kilomètres aux environs des communes de La Laigne et de Cram-Chaban, au nord du département. Avec une magnitude de moment de 4,8[32] cela en fait un séisme important mais pas sans précédent en France ces cinquante dernières années. Le séisme a occasionné d'importants dégâts mais aucune victime[33] - [34].

Notes et références

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Risque sismique dans la Charente-Maritime » (voir la liste des auteurs).

Notes

  1. Orsec : Organisation de la Réponse de SÉcurité Civile.

Références

  1. Journal Sud Ouest du .
  2. Roger Béteille et Jean Soumagne, La Charente-Maritime aujourd'hui - Milieu, économie, aménagement, publication de l'Université Francophone d'Été, Jonzac, 1987, p.14
  3. Journal Sud Ouest du .
  4. Voir sur la liste des sites sismiques français celui de La Rochelle
  5. Journal Sud Ouest du .
  6. Site de Nantes, mais qui surveille plutĂ´t le Massif armoricain
  7. Site du CLDG de La Rochelle
  8. Journal Sud Ouest du .
  9. Site de Pyrope
  10. « Construction et risque sismique en France », sur hthttps://www.cohesion-territoires.gouv.fr/, (consulté le )
  11. Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
  12. Historique des séismes les plus forts en Charente-Maritime - Voir la carte
  13. Nicole Bertin, « Un tremblement de terre de magnitude 5,1 a touché Rochefort ce matin Plus de peur que de mal », sur Nicole Bertin Infos, (consulté le )
  14. Jean-Baptiste Ernest Jourdan, Éphémérides historiques de La Rochelle, à la date du 10 janvier
  15. « SĂ©isme de magnitude 3.7, proche de Saintes  / ReNaSS », sur renass.unistra.fr (consultĂ© le )
  16. Mathilde Belin, « Nouveau séisme en Charente-Maritime : la France pourrait-elle subir un tremblement de terre beaucoup plus violent ? », sur metronews, (consulté le )
  17. « Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) », sur www.franceseisme.fr (consulté le )
  18. « La prévention du risque sismique en France », sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/, .
  19. Article R563-3 du Code de l'environnement.
  20. « Les ICPE à risque spécial », sur http://www.planseisme.fr/.
  21. « La nouvelle règlementation parasismique applicable aux bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1er mai 2011 », sur https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/, (consulté le )
  22. Application obligatoire des règles Eurocode 8
  23. Application possible (en dispense de l’Eurocode 8) des PS-MI.
  24. Application possible (en dispense de l'Eurocode 8) des PS-MI. La zone sismique à prendre en compte est celle immédiatement inférieure au zonage réglementaire (modulation de l'aléa).
  25. « Le site internet de la prévention du risque sismique »
  26. « Le PLU (plan local d’urbanisme) prend-il en compte le risque sismique ? », sur http://www.planseisme.fr/
  27. « Quelles sont les obligations des communes vis-à-vis de l’information sur les risques majeurs ? », sur http://www.planseisme.fr/.
  28. « Information de l’Acquéreur ou du Locataire (IAL) : obligations du vendeur ou du bailleur », sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/, Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
  29. « Géorisques : un site d’information pour évaluer les risques près de chez vous », sur http://www.service-public.fr/, .
  30. « Présentation du dispositif ORSEC », sur http://www.mementodumaire.net/.
  31. « Plan communal de sauvegarde (PCS) », sur http://www.mementodumaire.net/ (consulté le )
  32. Agathe RoullĂ©, Isabelle Thinon, Caterina Negulescu et Anne Lemoine, BRGM, « SĂ©isme en Charente-Maritime : mieux comprendre le phĂ©nomène », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consultĂ© le )
  33. Agnès Lanoëlle, « Tremblement de terre en Charente-Maritime : à La Laigne, les sismologues auscultent le sol », Sud-ouest,‎ (lire en ligne)
  34. Thomas Mankowski, « Après le séisme en Charente-Maritime, comment reloger rapidement et durablement plus de 200 familles ? », Sud-ouest,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Moreau C., SĂ©ismes et tempĂŞtes associĂ©es en Aunis et Saintonge, Éditions Rivages des Xantons, , 137 p.

Liens externes

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