Accueil🇫🇷Chercher

Richard de Saint-Victor

Richard de Saint-Victor, né vers 1110 et mort le samedi , est un moine écossais (ou irlandais)[1], mystique, et prieur de l'abbaye Saint-Victor de Paris de 1162 à sa mort.

Richard de Saint-Victor
Détail d'une miniature de Giovanni di Paolo, XVe siècle.
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Maître

En 1157, il apparaît pour la première fois en tant que sous-prieur, par la signature d'une convention entre l'abbaye de Saint-Victor et Frédéric, seigneur de Palaiseau.

Richard appartient au courant de mystique spéculative.

Le théologien

Avec l'Allemand Hugues de Saint-Victor (1096-1141), dont il a été le disciple, c'est un des théologiens les plus représentatifs de l'école attachée au monastère parisien[2]. Richard participe à la naissance de la mystique médiévale, en élaborant une théologie mystique en « faisant une large place à la psychologie. »[3] Il incorpore l'amour qui se fonde « sur la volonté et la liberté, attributs de la dignité royale de l'âme ». Pour Hugues, l'amour a besoin de la connaissance, mais Richard redonne la primauté à l'amour et replace la vision divine à l'intérieur : « Ce qu'on voit n'est encore qu'extérieur, commence à être intérieur ce que l'on goûte. »

Richard est représentatif du courant chrétien de l'époque qui veut abolir l'opposition des connaissances provenant de l'intelligence et celles provenant de l'amour, il développe une théorie contemplative « fondée sur l'idée de la naissance de Dieu dans l'âme humaine en liaison avec la grâce baptismale. »[4] Selon Richard de Saint-Victor, Dieu « a mis dans l'âme humaine un désir lancinant et comme une nostalgie de cet amour... »

Richard est occupé par les disciplines les plus variées : arts libéraux, philosophie, histoire ou géographie comme le prouve le Liber excerptionum qui a été copié durant tout le Moyen Âge.

On retrouve l'idée que de la nature ou la Bible, « ces deux livres, rendent le même son et s'harmonisent pour dire les merveilles d'un monde secret. »[5]

Dans Les quatre degrés de la violente charité, parvenu au plus haut degré de l'union avec Dieu il affirme que « l'homme, conduit hors de soi, contemple la lumière de la suprême Sagesse, sans voiles, hors de l'ombre des figures, non plus enfin dans un miroir et par énigmes, mais pour ainsi dire dans la vérité simple ».

Dante et Virgile (en haut à gauche), rencontrent Saint Thomas d'Aquin et Albert le Grand. Plus bas, dans le cercle : Jean Gratian - Pierre Lombard - Denys l'Aréopagite - Salomon - Boèce - Paul Orose (au plus haut du cercle) - Isidore de Séville (face à l'étoile) - Bède le Vénérable (portant le fouet) - Richard de Saint Victor - Siger de Brabant (Miniature de Giovanni di Paolo illustrant le Paradis de Dante, XVe siècle)

C'est cependant dans l'exégèse que l'on retrouve le théologien qu'appréciaient nombre de contemporains. Ces traités sont souvent le fruit de la demande de ses amis. Il a laissé des commentaires bibliques, où il met en œuvre des méthodes d'interprétation inspirées de Hugues, son prédécesseur.

L'ouvrage le plus célèbre est son De Trinitate (De la Trinité), qui nous permet de découvrir spéculativement la véritable intelligence du mystère de l'unité des personnes de la Trinité. On peut le rapprocher par l'esprit au Monologion (1076) d'Anselme (v. 1033-1109), autre père de la scolastique avec Abélard (la scolastique conserve le primat de la philosophie, du raisonnement pour organiser dans un système cohérent la doctrine chrétienne.)

Par sa capacité de méditation spéculative et de contemplation, Dante le qualifie à l'égal des anges et il est mentionné parmi des théologiens et des docteurs de l'Église à côté d'Isidore de Séville et de l'Anglais Bède :

« Pour contempler, il fut plus qu'un homme. »

— Dante, le Paradis, X, 131

« Riccardo

Che a considerar fu più che viro »

— Dante, le Paradis, X, 131-132

En tant que maître dans la contemplation, saint Bonaventure rappelle la dette de Victor pour la theologia mystica de Denys : « Richardus sequitur Dionysium. »[6]

Ĺ’uvres

Opera, 1650

Richard laisse trente-trois œuvres, publiées dans la Patrologie Latine de Migne, classées par les éditeurs en trois groupes : Écrits exégétiques, Écrits théologiques et Mélanges. Ce classement qui remonte aux premières éditions imprimées n'est pas représentatif de la diffusion médiévale des œuvres de Richard. Il a été contesté déjà par le P. Eugène Kulesza en 1924[7] notamment pour « les ouvrages qui se rapportent à la vie intérieure » qui traitent de mysticisme ou d'ascétisme qu'il classe en premier. Nous suivrons ses recommandations.

Pour en savoir plus, il est nécessaire de se reporter à Rudolf Goy, Die Handschriftliche Überlieferung der Werke Richard von St. Viktor im Mittelalter, Turnhout, 2005 (« Bibliotheca Victorina », 18), ouvrage scientifique de référence pour le repérage des œuvres authentiques, le classement des œuvres et la liste des manuscrits identifiés (plusieurs centaines).

Vie intérieure

Seize Ă©crits

  • De præparatione animi ad contemplationem, liber dictus Benjamin minor. Le sous titre provient du Psaume LXVII, 28 (Benjamin in mentis excessu). TraitĂ© de morale mystique, il explique comment, Ă  l'instar de Benjamin, le plus cher des enfants de Rachel, se prĂ©parer Ă  la contemplation par la rĂ©pression des passions et le dĂ©veloppement des vertus.
  • De gratia contemplationis, seu Benjamin major. Le sous-titre tire son explication du verset du Psaume CXXXI, 8 (Surge, Domine, in requiem tuam, tu et arca santificationis tuæ), mais le texte Ă©tant nettement plus long, il est major. TraitĂ© de la contemplation : c'est la sagesse qui donne la satisfaction ; et la perfection de la sagesse est la contemplation. Il est parmi les Ă©crits de Richard les plus Ă©tudiĂ©s et les plus citĂ©s jusqu'Ă  nos jours. L'ouvrage « fait une part immense Ă  la prĂ©paration intellectuelle de l'extase. »[8]
  • Allegoriae tabernaculis fĹ“deris. DonnĂ© en appendice du prĂ©cĂ©dent, il le rĂ©sume sous forme d'une allĂ©gorique de l'arche d'alliance : notre tabernacle intĂ©rieur, auquel nous mène le tabernacle extĂ©rieur, c'est-Ă -dire la raison.
  • Tractatus de quatuor gradibus violentæ caritatis. Un descriptif de la prière contemplative aussi poĂ©tique que profond dans la description (Kulesza).
  • In Cantica corticorum explicatio. Point de doctrine inspirĂ© de GrĂ©goire le Grand et instructions morales.
  • Mysticaæ adnotationes in psalmos. Point de doctrine sous forme d'homĂ©lies pieuses, sur le Psaume XXIII.
  • Expositio cantici Habacuc. Point de doctrine.
  • De exterminatione mali et promotione boni. TraitĂ© de morale mystique qui examine les vertus nĂ©cessaires pour purifier l'âme et insiste sur la contemplation. L'opuscule est revendiquĂ© aussi par Richard de Saint-Laurent.
  • De conditione interioris homoris. TraitĂ© de vie intĂ©rieure fondĂ© sur une explication du songe de Nabuchodonosor et rapportĂ© par Daniel.
  • De missione Spiritus Sancti. Sermon pour le jour de la PentecĂ´te sur un texte extrait de Sagesse I, 8.
  • De comparatione Christi ad florem Mariæ ad virgam. Opuscule extrĂŞmement bref qui se contente de reprendre les idĂ©es exprimĂ©es sur le sujet depuis Saint-JĂ©rome.
  • De sacrificio David prophetæ. Opuscule traitant du sacrifice de David dont parle le Psaume LXX en le comparant Ă  Abraham.
  • De differentia sacrificii Abrahæ a sacrificio beatæ Mariæ virginis. TraitĂ© comparant le sacrifice d'Abraham Ă  celui de Marie le jour de sa purification.
  • Tractatus de meditandis plagis quæ circa mundi finem evenient. TraitĂ© sous forme de mĂ©ditation sur les tribulations qui doivent prĂ©cĂ©der les derniers temps.
  • De gemino paschate. Deux sermons : l'un pour le dimanche des Rameaux, l'autre pour Pâques.

Écrits théologiques

Dix traités

  • De Trinitate Richard s'inspire des traitĂ©s Ă©ponymes d'Achard de Saint-Victor et d'Anselme de CantorbĂ©ry, notamment pour la mĂ©thode et la dialectique contemplative. L'argumentation rationnelle est mise en service de la justification du dogme et de l'intelligence du mystère.
  • De tribus appropriatis personis in Trinitate. Brève explication que Vincent de Clairvaux comptait comme septième livre du De trinitate. Richard y dĂ©crit les attributions de chaque personne : l'unitĂ© et la puissance, le Père ; l'Ă©galitĂ© et la sagesse, le Fils ; la concorde entre les deux premières personnes et la bontĂ© au Saint-Esprit.
  • De Liber de Verbo incarnato. Richard y expose la nĂ©cessitĂ© de l'incarnation en se reposant sur une exĂ©gèse d'IsaĂŻe : « Veilleur, oĂą en est la nuit ? »[9]
  • Quomodo Spiritus Santus est amor Patris et Filii. Bref opuscule qui explique le sens de l'amour du Père pour le Fils par le Saint-Esprit et l'amour du Fils pour le Père par le Saint-Esprit.
  • De superexcellenti baptismo Christi. Bref opuscule, dĂ©diĂ© Ă  un parent de Richard, contenant des rĂ©flexions sur le baptĂŞme du Christ. Seul le prologue (coll. 1011-1013) est de Richard. Le reste du texte est de Gautier de Saint-Victor.
  • De statu interioris hominis (PL t. 196, col. 1115-1160). Ce traitĂ© expose l'Ă©tat des plaies de l'homme après la chute : faiblesse, ignorance et concupiscence, traduits par les pĂ©chĂ©s : faiblesse, erreur et mĂ©chancetĂ©. En contrepartie, Richard oppose comme remèdes les commandements de Dieu et des pratiques ascĂ©tiques. L'Ĺ“uvre a connu un succès immense et a exercĂ© une profonde influence sur les siècles suivants.
  • De potestate ligandi et solvendi. Opuscule sur deux formes de pĂ©chĂ©s.
  • De judiciaria potestate in finali et universali judicio. Sorte de sermon qui expose comment les apĂ´tres rendront au jugement dernier, les sanctions pour tous les hommes.
  • Tractatus de spiritu blasphemiæ. Ce court traitĂ© veut rĂ©pondre Ă  la question du blasphème et du pĂ©chĂ© contre l'Esprit en pesant le pour et le contre, mais la solution n'est pas très nette.
  • De differencia peccati mortalis et venialis. Court opuscule qui rĂ©pond Ă  la question : un homme coupable d'un pĂŞchĂ© mortel encourt la damnation Ă©ternelle ; mais s'il a aussi cumulĂ© un pĂŞchĂ© vĂ©niel, sa peine sera-t-elle augmentĂ©e ? LĂ  aussi, la solution n'est pas très nette.

Écrits exégétiques

Sept Ă©crits qui ne sont pas les plus originaux de l'Ĺ“uvre du victorin.

  • Expositio difficultatum suborientium in expositione taberculi fĹ“deris. Écrit Ă  la demande ses amis cette exposition regroupe trois Ă©tudes d'une importance minime. Successivement : description tropologique du tabernacle de l'ancienne alliance, une description du temple de Salomon, enfin Richard empile une chronologie des rois d'IsraĂ«l et de Juda.
  • Declarationes nonnullarum difficultatum Scripturæ. Le texte de cet opuscule est composĂ© de brèves rĂ©flexions sur les animaux purs et impurs de l'Ancien Testament et d'un passage de Saint-Paul : « Purifiez-vous du vieux pain levain pour ĂŞtre une pâte neuve... »[10]
  • In visionem Ezechielis. Grand traitĂ© sur les visions d'ÉzĂ©chiel, chapitre I, Richard dĂ©veloppe surtout l'explication littĂ©rale des animaux, des roues et des Ă©difices (temple nouveau) dĂ©crits par ÉzĂ©cihel. Son texte est ornĂ© de figures et plans schĂ©matiques.
  • Explicatio aliquorum passum difficilium Apostoli. L'opuscule explique les passages difficiles ayant trait aux Ĺ“uvres de la Loi pour la sanctification du chrĂ©tien.
  • In Apocalypsim Joannis. Voici le plus volumineux traitĂ© exĂ©gĂ©tique. Il est composĂ© de sept livres qui traite chacun d'une vision. Ses commentaires privilĂ©gient les paraphrases d'ordre mystiques des visions de l'Apocalypse.
  • De Emmanuele. TraitĂ© polĂ©mique rĂ©futant un autre sur IsaĂŻe Ecce virgo concipiet, d'un certain MaĂ®tre AndrĂ© qui ne plaisait pas Ă  Richard. L'auteur reprend les arguments de Saint-JĂ©rĂ´me, montrant que le texte du prophète ne convient que pour la conception du Sauveur.
  • Quomodo Christus ponitur in signum popularum. Bref opuscule sous forme de sermon, contenant des notes sur le texte d'IsaĂŻe « la racine de JessĂ© s'Ă©rigera en signal pour les peuples. »[11]
  • Allegoriae in Vetus Testamentum appelĂ© aussi Liber exceptionum ou Liber excerptionum : Introduction Ă  l'Écriture ou un recueil d'extraits d'auteurs l'ayant prĂ©cĂ©dĂ©.
  • Une explication allĂ©gorique des Actes des ApĂ´tres, attribuĂ©e longtemps Ă  Fulbert de Chartres, PL, t. 141, col. 277-306.

Apocryphes

  • Tractatus de gradibus caritatis (coll. 1195-1208). Ce traitĂ© d'un auteur inconnu, dĂ©crit sur quatre chapitres les quatre qualitĂ©s de l'amour contemplatif. la tradition rapporte qu'on le doit Ă  la requĂŞte d'un des amis religieux de Victor, SĂ©venin.

Éditions

  • De Trinitate, Texte critique avec introduction, notes et tables par Jean Ribaillier, Paris, Vrin, 1958.
  • De la TrinitĂ©, Texte latin, introduction, traduction et notes de Gaston Salet - Éd. du Cerf, 1959, 544 p., (ISBN 2-204-06279-0).
  • Les douze Patriarches ou Benjamin Minor. Texte critique et traduction par Jean Châtillon et Monique Duchet-Suchaux; introduction, notes et index par Jean Longère. Sources chrĂ©tiennes no. 419. Paris: Editions du Cerf, 1997. 384 p.
  • Les Quatre degrĂ©s de la violente charitĂ© [Tractatus de quatuor gradibus violentæ caritatis], texte critique avec introduction, traduction et notes de Gervais Dumeige - Éd. Vrin, 1955[12].
  • Opuscules ThĂ©ologiques, texte critique avec introduction, notes et tables par J. Ribailler - Éd. Vrin, Paris, 1967. L'Ă©diteur rappelle que la « tradition ancienne [...] veut que ce grand ouvrage [De Trinitate] ait compris sept livres, et non pas six, comme nous le constatons aujourd'hui. ». Les Opuscules ThĂ©ologiques ont parfois Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme le septième chapitre[13]. Comprend notamment les Desclarationes nonnullarum et De vrebis apostoli.
  • Liber excerptionum, trad. Jean Châtillon, Paris, 1958.

Bibliographie et sources

  • P. Sicard, Iter Victorinum. La tradition manuscrite des Ĺ“uvres de Hugues et de Richard de Saint-Victor. RĂ©pertoire complĂ©mentaire et Ă©tudes (Bibliotheca Victorina 24), Turnhout: Brepols Publishers, 2015 (ISBN 978-2-503-55492-1)
  • (de) Rudolf Goy, Die handschriftliche Ăśberlieferung der Werke Richards von St. Victor im Mittelalter, Turnhout, Brepol, 2005, 455 p., (ISBN 978-2-503-51908-1). Rudolf et sa fille Hildegarde prĂ©sentent chapitre après chapitre le descriptif des manuscrits et de leur lieu de conservation, les Ă©ditions existantes, la chronologie et la prĂ©sentation des Ĺ“uvres (selon la division proposĂ©e par J. Châtillon), ainsi que les Ă©crits douteux. Sur 1740 manuscrits, 319 datent du XIIe, 506 du XIIIe, 333 du XIVe, 366 du XVe [14].
  • Émile BrĂ©hier, Histoire de la philosophie, vol. 1, p. 513 sqq., PUF, 1981.
  • MM Davy (Dir.), EncyclopĂ©die des mystiques, chapitre l'École cathĂ©drale de Saint-Victor par J-P. Renneteau, Payot, t. 2, 1972, 1977, p. 166 sqq.
  • G. Dumeige, Richard de Saint-Victor et l'idĂ©e chrĂ©tienne de l'amour, Paris, Bibliothèque de philosophie contemporaine, 1952.
  • Eugène Kulesza, La Doctrine mystique de Richard de Saint-Victor. Thèse ThĂ©ol. facultĂ© de Fribourg, Suisse 1924 - Éd. de la vie spirituelle, Saint-Maximin, 1926, 130 p.
  • AndrĂ© Vauchez (Dir.) Histoire du christianisme t. 5, DesclĂ©e, 1993.
Encyclopédies et collectifs
  • Article Richard de Saint-Victor par Jean Châtillon, in Universalis.
  • Article Richard de Saint-Victor par Jean Châtillon, in Dictionnaire de spiritualitĂ©, t. XIII, Paris, Beauchesne, 1988.
  • A. Vacant, Dir., Dictionnaire de thĂ©ologie Catholique, Letouzet, 1937 (t. XIII, p. 2675 sqq).
  • AndrĂ© Vauchez, Le christianisme roman et gothique (paragraphe Une Église puissante et contestĂ©e), in Jacques Le Goff et RenĂ© RĂ©mond (Dir.), Histoire de la France religieuse t. 1, Seuil, 1988, p. 344 sqq.
Revues
  • J. Châtillon, Le « De duodecim patriarchis » ou « Beniamin minor » de Richard de Saint-Victor. Description et essai de classification des manuscrits. Revue d’histoire des textes, t. 21, p. 159-236, 1991.
  • R. Javelet, Thomas Gallus et Richard de Saint-Victor mystiques, in RTAM, t. 29, p. 206-233, 1962.
  • R. Roques, Structures thĂ©ologiques de la gnose Ă  Richard de Saint-Victor. Essais et analyses critiques, Paris, Bibl. EPHE, Section sciences religieuses t. 72, 1962.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. On doit à Jean de Toulouse, lui aussi chanoine de Saint-Victor, les seuls éléments biographiques connus, grâce à une notice intitulée Richardi cononici et prioris Sancti Victoris parisiensis vita ex libro V antiquitatum ejusdem Ecclesiæ publiée pour la première fois en 1650, en tête des éditions de l'œuvre de Richard.
  2. On ne sait pas si Richard a été l'élève d'Hugues, mais sa doctrine est directement reliée avec l'enseignement du De sacramentis de son prédécesseur, et son Liber exceptionum est rédigé dans l'esprit du Didascalicon
  3. André Vauchez, in Histoire de la France religieuse, p. 344.
  4. André Vauchez, Histoire du christianisme, p. 441.
  5. Richard de Saint-Victor.
  6. Bonaventure, De Reductione artium ad theologiam, t. 5.
  7. Eugène Kulesza, La Doctrine mystique de Richard de Saint-Victor.
  8. Bréhier, p. 516.
  9. XXI, 11.
  10. I Cor., V, 7.
  11. XI, 10.
  12. Disponible partiellement sur le web.
  13. Une partie de l'introduction de J. Ribailler est consultable en ligne
  14. Bulletin codicologique, in Scriptorium 2007, LXI.1 p.51 (§ 133)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.