Revue bleuOrange
bleuOrange est une revue hypermédiatique québécoise fondée en 2008[1].
bleuOrange | |
Revue de littérature hypermédiatique | |
Pays | Canada |
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Langue | Français |
Périodicité | Annuelle |
Format | Numérique |
Prix au numéro | Libre accès |
Date de fondation | 2008 |
Ville d’édition | Montréal |
Directeur de la rédaction | Alice van der Klei |
Rédacteur en chef | Ariane Savoie, Joëlle Gauthier |
Site web | Consulter |
Description
La revue bleuOrange tire son nom d'un vers de Paul Éluard, « la terre est bleue comme une orange »[2]. Elle est considérée comme une référence francophone dans le domaine de la littérature et de l'art hypermédiatique[3]. La revue publie à la fois de nouveaux auteurs et des artistes renommés. bleuOrange a une mission en trois volets :
- La découverte et l'exploration des nouvelles formes d’œuvres numériques et hypermédiatiques;
- La promotion de la littérature hypermédiatique auprès de différents publics;
- Offrir de la visibilité aux artistes afin de soutenir la production de cette littérature.
La traduction d’œuvres hypermédiatiques marquantes et importantes déjà existantes fait aussi partie des activités de la revue, qui organise, en partenariat avec Figura-Concordia, des concours de meilleures traduction d’œuvres hypermédiatiques internationales[4].
La revue a également été le lieu d'une exposition en ligne, Speedshow de bleuOrange. Un speedshow est une exposition pensée pour les œuvres hypermédiatiques, présentée dans un café Internet ou un centre multimédia, pouvant comporter des expériences interactives. L'exposition était l'incarnation en ligne du speedshow du Laboratoire NT2, présenté lors de la Nuit blanche de Montréal, le premier au Québec[5].
Le musée royal de Mariemont, en Belgique, a collaboré avec la revue dans le cadre d'une exposition intitulée « Écrivains : modes d'emploi. De Voltaire à bleuOrange », mettant en branle une réflexion sur la représentation de l'écrivain et la figure institutionnalisée qu'il représente de moins en moins, ainsi que sur la transformation de ses modes d'action[6]. Lors de cette exposition, la revue a également lancé le projet Entre la page et l'écran, qui existe aussi sous forme d'application mobile[7], proposant une nouvelle configuration de la littérature et des fiches d'auteurs. Une collaboration avec le festival littéraire Metropolis bleu a donné l'occasion à la revue d'organiser des lectures et des performances[7].
Institutions
Les institutions soutenant la revue bleuOrange sont le Centre de recherche Figura de l'UQÀM et le laboratoire NT2, également associé à l'Université du Québec à Montréal. La revue entretient toutefois des liens avec des membres étudiants de l'Université Concordia[1].
Artistes et auteurs
La revue bleuOrange a publié les œuvres et les textes de nombreux artistes[8] et pionniers internationaux[9], notamment :
- Philippe Bootz
- Andy Campbell
- Grégory Chatonsky[10]
- Marie Darsigny
- Nick Monfort
Bibliographie
- Myriam Watthee-Delmotte, Sofiane Laghouati, David Martens, Écrivains : modes d’emploi. De Voltaire à BleuOrange (revue hypermédiatique), Musée royal de Mariemont : Morlanwelz, 2012, 254 pages.
Notes et références
- La Revue (Consulté le 18 février 2017)
- « Pause numérique N°6 », sur bapn.univ-paris8.fr (consulté le )
- « Imaginer le roman de demain », sur Le Devoir (consulté le ).
- « Du nouveau chez bleuOrange, la revue de littérature hypermédiatique », sur Thot Cursus (consulté le )
- « Speedshow de bleuOrange : nouvelle exposition en ligne du Laboratoire NT2-UQAM », PatWhite.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Écrivains : modes d'emploi », sur www.musee-mariemont.be (consulté le )
- « entrelapageetlecran.nt2.ca/%C3… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Artistes », sur revuebleuorange.org (consulté le )
- Équipe de recherche Fabula, « Une revue d'oeuvres littéraires conçues pour le Net : bleuOrange », sur www.fabula.org (consulté le )
- Bertrand Gervais et Anaïs Guilet, « Esthétique et fiction du flux. Éléments de description », Protée, vol. 39, no 1,‎ (ISSN 0300-3523 et 1708-2307, DOI 10.7202/1006730ar, lire en ligne, consulté le )