Renault Gamme B 4x4

À la fin des années 80, Renault Véhicules Industriels étudie une version 4x4 du B70 pour remplacer le TP3, modèles tout-terrain dérivé des SG2. C'est tout d'abord en s'alliant à l'équipementier Hurth, devenu Dana Spicer depuis 1997. Que R.V.I testera ses premiers prototypes de tout-terrain.

Les premières références aux prototypes remonte au Rallye Raid Afrique de Renault en 1986.

Un Renault B90 4x4 "Nashua" participera de 1986 à 1991 au célèbre Paris-Dakar

L’expérience sera réitéré lors du Rallye Raid Afrique de la régie Renault de 1988. Année qui semble marquer le début de la commercialisation civile et militaire de ces véhicules.

Ces 4x4 seront notamment utilisés comme camion tactique par l'armée française d'outre-mer[1]. Mais aussi en France métropolitaine par différents corps des Pompiers ou bien encore les services d'EDF.

S’appuyant sur les éléments de carrosserie des Renault Master de première génération ces véhicules existerons en version camionnette taule de deux longueurs différente, néanmoins seule de rares transformations réalisé par Ponticelli sortirons en version rallongée.

Ces camionnettes sont le plus souvent équipé avec une rehausse de toit en fibre de verre.

D'autres version existes en châssis cabine, équipé de bennes / ridelles ou tout autre équipements.

Les Renault Gamme B sont équipés des moteurs SOFIM 8140 montée en injection directe.

Sur ce montage les culasses sont dépourvus de bougies de préchauffage et seul un réchauffeur de gazole est présent sur le filtre à carburant pour les démarrages hivernaux.

Contrairement par exemple aux version SU8 des Renault Master, Eux même basé sur des bloc 8140, mais coiffée d'une culasse différente à injection indirecte (avec bougies de préchauffages).

C'est la puissance de la motorisation en cheval vapeur qui donne son nom aux B70, B80, B90, B110 puis enfin B120. Même si ces moteurs reste pratiquement identique, des variantes mineures existent.

Mais ce sera par le biais des périphériques que se jouera la différence. Par l’ajout d'un turbo puis d'un intercooler accompagné d'injecteurs et de pompes à plus gros débit qui permettrons de gagner au fils des années de la puissances jusqu’à atteindre les 122ch du B120 en conservant une cylindrées soit de 2.5L ou 2.8L indépendamment de la puissance souhaité par rapport à la cylindré du bloc utilisée.

Sur les B120, ainsi que les versions les plus récentes du B110, un montage avec une bougie Flamstart a été ajoutée sur l'admission d'air afin de faciliter le démarrage par temps froids.

Deux variantes de distributions existe, soit par courroie classique ou par chaîne avec tendeur manuel ou hydraulique. Elle se différencie extérieurement l'une de l'autre par un carter d'huile différent.

Équipé d'une boîte de vitesses ZF ( ZF S 5.18 pour le B70 ou ZF S 5.24 pour tous les autres) à 5 rapport.

Commande des rapport inversée en miroir. la marche arrière se trouve à la place de la première vitesse sur une auto conventionnelle. Ces boîtes ont l'avantage de comporter la possibilité d'ajouter une prise de force (Ex: Pederzani 743.AM ou N 243B, par exemple). Qu'il est possible d'exploiter pleinement grâce à une commande au volant de maintient en charge du régime moteur.

• Produits de 1988 à 1996.
• Roues de 900x16 avec moyeux avant fixes.
• Ponts avant Hurth type 202 avec joints homocinétiques et blocage de différentiel électropneumatique.
• Ponts arrière Hurth type 103 avec un blocage de différentiel électropneumatique.
• Boîte de transfert Steyr Puch en version VG100 ou VG150 (100 et 150 Nm de couple). On retrouve ce type de boîte sur le Mercedes-Benz Classe G et le Peugeot P4.

• Produits de 1996 à 1999.
• Roues de 900x16 avec moyeux avant fixes.
• Ponts avant Renault avec double cardans, différentiel type 569.39 avec un couple conique spécifique.
• Ponts arrière Renault type 669.02 spécifique avec un blocage de différentiel électropneumatique.
• Boîte de transfert Steyr Puch en version VG100 ou VG150 (100 et 150 Nm de couple). On retrouve ce type de boîte sur les Mercedes-Benz Classe G et Peugeot P4.

• Produits de 1988 à 1991.
• Roues de 750x16 avec moyeux avant débrayables. (contrairement aux versions Hurth/Renault).
• Ponts avant Ponticelli avec joints homocinétiques et différentiel Renault type 569.39 classique.
• Ponts arrière Renault type 569.39 ou type 669.02 classique avec blocage de différentiel mécanique.
• Boîte de transfert Ponticelli à chaîne avec réducteur.

Cette version se distingue visuellement des autres par la position du différentiel qui est centré sur le pont avant. Contrairement aux versions Hurth/Renault qui, elles, ont un différentiel dont la position est désaxée à droite.

On peux ranger les Renault B 4x4 dans deux catégories : les version avec différentiels sources Renault et ceux sources Dana/Hurth.

Principalement utilisés par les administrations (DDE), les Renault B 4x4 sont peu présents au sein de l'armée.

On les retrouve en grand nombre chez les pompiers et les grandes entreprises comme EdF ou la SNCF.

Ils sont encore utilisés de nos jours en outre-mer par la gendarmerie[2].

Autres marques : Iveco Daily Turbo 4x4, Bremach et Saviem TP3.

• Histoire de la rénovation d'un Renault B90 4×4 et de son Univers