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René Visse

René Visse, né le à Attigny (Ardennes) et mort le [1] à Charleville-Mézières (Ardennes), est un homme politique français.

René Visse
Fonctions
Député de la 2e circonscription des Ardennes
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Attigny (Ardennes)
Date de décès
Lieu de décès Charleville-Mézières
Nationalité Française
Parti politique Parti communiste français

Biographie

René Visse est né le à Attigny. Pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, son père est déporté deux ans. Il rentre dans la vie active comme employé de la Sollac en Lorraine, puis travaille comme électricien d'entretien à la fonderie Porcher à Revin. En 1956, il adhère au Parti communiste français. Il fait partie des appelés amené à effectuer leur service militaire en Algérie, forcé de participer pendant 28 mois aux opérations de « pacification » et de maintien de l'ordre[2].

De retour dans les Ardennes, il est employĂ© aux PTT comme monteur de lignes. Puis Ă  28 ans, dans le milieu des annĂ©es 1960, il prend la tĂŞte du parti communiste en Ardennes et devient permanent au sein de l'appareil du parti. Il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives françaises de 1967, mais arrive en deuxième position des candidats de gauche au premier tour, derrière AndrĂ© Lebon, du parti socialiste. Son dĂ©sistement permet Ă  AndrĂ© Lebon d'ĂŞtre Ă©lu. La mĂŞme situation se reproduit un an plus tard, aux Ă©lections lĂ©gislatives françaises de 1968 qui succède aux Ă©vĂ©nements de mai 1968. DevancĂ© au premier tour par AndrĂ© Lebon, il appelle Ă  voter pour celui-ci au second tour, un second tour très serrĂ© mais qui voit la deuxième circonscription des Ardennes rĂ©sister Ă  la « vague gaulliste » constatĂ©e au niveau national. Une troisième fois, aux Ă©lections lĂ©gislatives françaises de 1973, AndrĂ© Lebon du parti socialiste se place une nouvelle fois en tĂŞte du premier tour avec 29,5 % des voix devant un candidat de droite de l’Union des RĂ©publicains de Progrès soutenant le PrĂ©sident de la RĂ©publique Georges Pompidou (28,3 %), puis RenĂ© Visse du Parti communiste en troisième position (26,5 %), et divers candidats en dessous de la barre des 10 %. Au second tour, avec plus de 6 460 voix d’avance sur 48 290 suffrages exprimĂ©s, AndrĂ© Lebon est Ă  nouveau Ă©lu grâce au report des voix communistes[2].

En 1977, René Visse est élu conseiller général à Monthermé, à la suite du décès accidentel du conseiller précédent, André Compain, du parti communiste également. Il sera réélu cinq fois à ce mandat. Il devient également conseiller régional[2].

La même année, aux élections législatives, durant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République française, André Lebon ne se représente pas, et c'est lui, René Visse qui remporte le mandat de député des Ardennes dans la deuxième circonscription des Ardennes, en rassemblant sur son nom les suffrages des électeurs de gauche. Il reste député jusqu'en , élections législatives qui suivent l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République et se traduisent par une « vague rose », avec dans les Ardennes la victoire des trois candidats socialistes dans les trois circonscriptions. La deuxième circonscription est remportée par Gérard Istace[2]. Il perd également en 1981 son mandat de conseiller régional mais le regagne en 1986, et le reste jusqu'en 2004[3].

DĂ©tail des fonctions et des mandats

Mandat parlementaire

Notes et références

  1. « Décès de l’ancien député communiste René Visse », sur Journal L'Ardennais, (consulté le )
  2. Bigorgne 2008.
  3. L'Union 2008.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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