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René Bureau (PCF)

René Bureau naît à Chéroy, dans l'Yonne, en 1887. En décembre 1920, il devient membre du Comité directeur du Parti communiste (PCF). Il meurt l'année suivante. En , il avait été élu à la Commission administrative permanente (CAP) de la SFIO.

René Bureau
Biographie
Naissance
Décès
(à 33 ans)
Nationalité
Activité

Biographie

En 1912, René Bureau épouse, à Doué en Maine-et-Loire, la fille d'un important pépiniériste. De leur côté, son frère et lui sont les enfants d'un riche propriétaire d'une maison de tissus, sise, à Paris, rue de la Cerisaie puis rue d'Aboukir.

René Bureau est mobilisé au début de la Première Guerre mondiale. Réformé pour blessures, il vit à Paris, quai Henri-IV, puis achète une propriété à Brunoy, en Seine-et-Oise, ainsi que plusieurs immeubles, dont l'un pour y créer une Maison du Peuple et une coopérative de consommation : l'Union des consommateurs de la banlieue sud de Paris.

Il est signalé comme adhérent du Parti socialiste dans cette période. Il y milite à la 4e section de la Seine. Avec son changement de domicile, son militantisme se déplace à Brunoy. En 1921, L'Humanité le présente comme « un des plus anciens militants » du Comité de la IIIe Internationale. En Seine-et-Oise, cette tendance l'emporte avant le congrès de Strasbourg de (78 mandats pour la Reconstruction de l'Internationale ; 2 pour la Reconstruction avec amendement Blum ; 91 pour la IIIe Internationale). René Bureau est élu à la CAP. En juillet, il est arrêté pour complot contre la sûreté intérieure de l'État. Il est l'un des signataires de la motion d'adhésion à la IIIe Internationale. En décembre, au congrès de Tours, son intervention montre le rôle qui a été le sien dans la préparation à cette adhésion en Seine-et-Oise. Il est élu au Comité directeur du nouveau Parti communiste[1]. Il siège à la commission des Statuts et règlements. Localement, il devient premier secrétaire de la Fédération communiste de Seine-et-Oise[2].

Il est également le bailleur de fonds du journal L'Aube sociale et en relation avec Londres, où transite des fonds de l'Internationale.

Mais, malade, il doit partir se reposer à Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre. Il y décède. Ses obsèques ont lieu à Ivry-sur-Seine sans fleurs ni couronnes, en « complète harmonie », écrit L'Humanité, avec sa vie.

Notes et références

  1. Pierre Saccoman. Le Congrès de Tours. Cahiers du Mouvement ouvrier, 14 janvier 2021. Lire en ligne
  2. François Ferrette. Le Comité de la 3ème Internationale et les débuts du PC français (1919-1936). Mémoire de maîtrise, Université Paris 1, 2005. Lire en ligne

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