René Beaupuis
René Louis Xavier Beaupuis, né le à Épernay (Marne)[3], décédé le à Paris des suites d'une opération chirugicale[4], est un sportif et militaire français ayant notamment servi pendant les deux Guerres mondiales. Il est inhumé au cimetière de Vaugirard dans le 15e arrondissement de Paris.
René Louis Xavier Beaupuis | ||
René Beaupuis en uniforme en novembre 1939. | ||
Naissance | Épernay (Marne) |
|
---|---|---|
Décès | (à 71 ans) Paris (France) |
|
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Unité | 403e RI[1] 149e RIF |
|
Grade | Lieutenant-Colonel | |
Commandement | 149e RIF | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Prise du saillant de Neufchâtel Bataille de Darmannes |
|
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur | |
Autres fonctions | Directeur des sports du CNMA d'Antibes Commissaire général du Tour de France (1947)[2] Directeur du Parc des Princes |
|
Biographie
Fils de Stanislas Beaupuis, serrurier, et de Julie Sophie Chevroton, il grandit à Epernay où il pratique assidûment plusieurs sports dont l'athlétisme. Il commença très tôt à s'impliquer dans la vie associative de son club d’Épernay (E.S. Épernay), puisqu'il en fut le secrétaire dès 1904, puis membre du Comité Centre-Est de l'union des sociétés françaises de sports athlétiques[5].
Il se marie avec Marie LĂ©onie Colas le Ă Dolignon.
Carrière militaire
Première Guerre Mondiale
En 1915, il intègre le 2e bataillon du 403e RI[1] avec le grade de capitaine, il est envoyé sur le front avec son régiment le à Bray-sur-Somme. Il rejoint le 3e bataillon et la zone de Verdun le , il prendra brièvement le commandement de son bataillon en remplacement du commandant Bastien[1] évacué pour cause de maladie.
Le , son bataillon étant chargé de s'emparer du saillant de Neufchâtel, il mène une attaque à la tête des 9e, 11e et 3e compagnies et capture 215 prisonniers allemands dont plusieurs officiers et une importante quantité de matériel ennemi. À la suite de cette attaque, il résiste avec ses hommes à 17 contre-attaques en attendant d'être relevé par le 2e bataillon[1].
Seconde Guerre Mondiale
En 1939, il prend le commandement du 149e régiment d'infanterie de forteresse[6] avec le grade de lieutenant-colonel afin de tenir le secteur fortifié de la Crusnes.
Le régiment sera finalement dissout le à la suite de la bataille de Darmannes.