Reiner Fuellmich
Reiner Fuellmich, né en 1958 à Brême, est un avocat allemand et le porte-parole de la Stiftung Corona Ausschuss, une commission d'enquête allemande.
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Basisdemokratische Partei Deutschland (en) (depuis ) |
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Il a également joué un rôle important dans l'affaire Volkswagen et a poursuivi avec succès la Deutsche Bank, où il travaillait auparavant.
Biographie
Reiner Fuellmich a étudié le droit à l'université Georg-August de Göttingen et, dans le cadre d'un échange, à l'université de Californie à Los Angeles. Il a ensuite travaillé au centre de recherche en droit médical et pharmaceutique de 1985 à 2001 en tant qu'assistant de recherche à la chaire d'Erwin Deutsch à la faculté de droit de l'université Georg-August de Göttingen, où il a également obtenu son doctorat. Pendant cette période, il a également fait partie des comités d'éthique des hôpitaux universitaires de Göttingen et de Hanovre. Il a également occupé des postes dans le domaine de la banque d'affaires à la Deutsche Bank, d'abord en tant que stagiaire en Allemagne à partir de 1990, puis au Japon jusqu'en 1992. En 1993, il a fondé son propre cabinet d'avocats. M. Fuellmich a publié plusieurs articles et ouvrages dans les domaines du droit bancaire, du droit médical et du droit médical international, et a occupé d'autres postes d'enseignement en tant que chargé de cours dans des universités en Allemagne et en Estonie. Il est autorisé à pratiquer le droit en Californie et est membre des associations du barreau germano-américain et germano-japonais[1]. En 2009, le cabinet d'avocats de Fuellmich a été classé parmi les 20 premiers cabinets d'avocats pour la protection des investisseurs en Allemagne[2], notamment depuis 1996 en tant que spécialiste des parties lésées de ce qu'on appelle l'immobilier de pacotille[3].
Covid-19
Durant la crise du coronavirus il s'est fait plus largement connaître en prétendant organiser un procès qu'il qualifie de « Nuremberg 2.0 » contre les mesures sanitaires. Il offre aux entreprises la possibilité de se joindre à une action collective aux États-Unis, ce qui lui permet de collecter des honoraires [4] - [5] - [6].
En octobre 2022, Viviane Fischer[7] et Reiner Fuellmich, tous deux organisateurs de l'action de groupe « Nuremberg 2.0 », s'accusent mutuellement d'avoir profité personnellement de la cagnotte dédiée à l'organisation du procès[8].
Notes et références
- (de) « Dr. Reiner Fuellmich », sur Rechtsanwaltskanzlei Dr. Fuellmich
- (de) « Kanzlei Dr. Fuellmich & Associates gehört zu den Top-20 », sur faktor
- (de) « REPORT MAINZ fragt Dr. Reiner Fuellmich, Rechtsanwalt », sur ARD
- Annick Chevillot, « Covid: le procès Nuremberg 2.0, grand fantasme des complotistes, n’aura pas lieu », sur Heidi News,
- (de) « Corona Schadensersatzklage »
- (en) Pieter Borger, et al., « External peer review of the RTPCR test to detect SARS-CoV-2 reveals 10 major scientific flaws at the molecular and methodological level: consequences for false positive results. »
- Avocate allemande, connue également comme chapelière sous le pseudonyme de Rike Feurstein.
- Jacques Pezet, « En Allemagne, des avocats covidosceptiques règlent leurs comptes entre eux » , sur Libération, (consulté le )