RbcL
Le gène rbcL est un gène chloroplastique qui code la grande sous-unité (dite « L ») de la RuBisCo (« rbc »), enzyme clé de la photosynthèse.
Le séquençage de ce marqueur moléculaire permet à des phylogénéticiens, comme Chase et al. (1993)[1], de proposer une analyse cladistique de 500 séquences issues d'espèces représentatives de l'ensemble du groupe botanique des Angiospermes[2].
En association au gène MatK, le gène rbcL a été retenu comme marqueur du génome chloroplastique pour référencer le code barre moléculaire chez les Plantes vertes[3].
Notes et références
- (en) M.W. Chase, D.E. Soltis, R.G. Olmstead, D. Morgan, D.H. Les, B.D. Mishler, M.R. Duvall, R.A. Price, H.G. Hills, Y.L. Qiu , K.A. Kron , J.H. Rettig, E. Conti, J.D. Palmer, J.R. Manhart, K.J. Sytsma , H.J. Michael, W.J. Kress, K.G. Karol , W.D. Clark, M. Hedrén , B.S. Gaut, R.K. Jansen, K.J. Kim, C.F. Wimpee, J.F. Smith, G.R. Furnier, S.H. Strauss, Q.Y. Xiang, G.M. Plunkett, P.S. Soltis, S.M. Swensen, S.E. Williams, P.A. Gadek, C.J. Quinn, L.E. Eguiarte, E. Golenberg, G.H. Learn Jr, S.W. Graham, S.C.H. Barrett, S. Dayanandan, V.A. Albert, « Phylogenetics of seed plants: an analysis of nucleotide sequences from the plastid gene rbcL », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 80,‎ , p. 528–580 (DOI 10.2307/2399846, JSTOR 2399846, lire en ligne).
- Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Tome 1, 4e édition (revue et augmentée), Belin, Paris, 2016, p.316. (ISBN 978-2-7011-8294-0)
- Agnès Dettaï, « Le code barre moléculaire », Biofutur, Paris, Éditions Lavoisier, vol. 31, no 328 « Systématique : réorganiser le vivant »,‎ , p. 48 (ISSN 0294-3506, lire en ligne [PDF]).
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