Ras Nouadhibou
Le Râs Nouâdhibou / رأس نواذيبو en arabe (anciennement Cap Blanc et toujours Cabo Blanco pour sa partie sahraouie voire marocaine) est une péninsule d'environ cinquante-six kilomètres de long partagée entre la Mauritanie à l'est et le Sahara occidental à l'ouest sous contrôle marocain de facto.
Râs Nouâdhibou | ||
Carte du cap Blanc, aujourd'hui râs Nouâdhibou (1958) | ||
Localisation | ||
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Pays | Sahara occidental Mauritanie Maroc |
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Wilaya | Oued ed Dahab-Lagouira (MAR) Dakhlet Nouâdhibou (MAU) |
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Coordonnées | 20° 46′ 11,8″ nord, 17° 03′ 00,6″ ouest | |
Océan | Atlantique | |
Géographie | ||
Longueur | 56 km | |
Largeur | 9 km | |
Géolocalisation sur la carte : Mauritanie
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Description
Sur le terrain en revanche on remarque la mainmise de la Mauritanie sur l'ensemble du Râs Nouâdibhou. Le Dakhlet Nouadhibou, connu autrefois aussi sous le nom de baie du Lévrier, sépare le râs Nouâdhibou de la côte principale.
La ville mauritanienne de Nouadhibou se trouve au nord du râs Nouâdhibou et s'ouvre sur le Dakhlet Nouadhibou ; au sud-sud-ouest de cette cité se trouve la ville sahrahouie (ou marocaine) abandonnée de Lagouira contrôlée de facto par l'armée mauritanienne.
La frontière, qui suit approximativement la médiane de la péninsule, a été tracée en 1900 pour départager les colonies française (Mauritanie, Afrique-Occidentale française) et espagnole (Río de Oro, Sahara espagnol).
C'est, avec les îles Selvagens, le refuge d'une des deux seules colonies de phoque moine de Méditerranée de l'Atlantique Nord[1].
Le cap a été doublé pour la première fois en 1441 par Nuno Tristão dans le cadre des expéditions lancées par Henri le Navigateur pour la circumnavigation de l'Afrique[2].
Notes et références
- (en) Référence UICN : espèce Monachus monachus (Hermann, 1779)
- Jean-Michel Sallmann, Géopolitique du XVIe siècle, Éditions du Seuil 2003, p. 150
Voir aussi
Articles connexes
- United Malika (navire échoué au râs Nouâdhibou)
- Géographie de la Mauritanie
- Caps de Mauritanie (du nord au sud) :
- Râs Nouâdhibou (Cap Blanc)
- Cap Sainte-Anne
- Cap d'Arguin
- Cap Alzaz
- Cap Tagarit
- Cap Tafarit
- Cap Timiris
Bibliographie
- A. Amblard-Rambert, « Découvertes archéologiques au Cap Blanc (Mauritanie) », Notes africaines, 1967, no 115, p. 97-100
- Paul Chabanaud et Théodore Monod, Les Poissons de Port-Étienne : Contribution à la faune ichtyologique de la région du Cap Blanc (Mauritanie française), Larose, Paris, 1927, 63 p.
- Jean-Claude Klitchkoff, « Cap Blanc » in La Mauritanie aujourd'hui, Éditions du Jaguar, 2003 (2e éd.), p. 136-139 (ISBN 978-2869503403)
Liens externes
- Thomas Grimm « Les pêcheries du Cap Blanc » dans Le Petit Journal, 1894, 32e année, no 11443, , p. 1, lire en ligne sur Gallica
- B. Crova, « Notice sur les instruments néolithiques de la presqu'île du Cap Blanc (Mauritanie) » dans Bulletin de la Société préhistorique française, 1909, vol. 6, no 7, [lire en ligne], p. 369-375)
- B. Crova, « Crâne trouvé à la presqu'île du Cap Blanc (Mauritanie) » dans Bulletin de la Société préhistorique française, 1909, vol. 6, no 9, [lire en ligne], p. 443)