Raphaëlle Ziadé

Raphaëlle Ziadé suit des études de philologie et d'histoire des religions à l'université Paris IV-Sorbonne. En 1992-1993, elle est élève de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem[3]. De 1996 à 1999, elle est allocataire de recherches à Paris IV et soutient sa thèse consacrée à "La fête des Martyrs Maccabées dans l'Orient chrétien du IVe siècle" en 2002. Sa thèse est publiée chez Brill en 2007.

En 2008 elle intègre le Petit Palais avec pour mission de valoriser la collection d'icônes et d'objets d'art byzantin du musée. Elle est chargée de la conception de la nouvelle salle des icônes et de l'Orient chrétien du musée inaugurée en octobre 2017.

Raphaëlle Ziadé est également la commissaire des expositions Le Mont Athos et l’Empire byzantin. Trésors de la Sainte Montagne (2009) et de Dieu(x), modes d'emploi (2013) au Petit Palais, ainsi que de l’exposition Chrétiens d’Orient. 2 000 ans d’histoire à l'Institut du monde arabe[2] en 2017-2018 inaugurée par le président de la République française et le président de la République libanaise alors en visite à Paris. Cette exposition fut présentée en deuxième étape au musée des beaux arts de Tourcoing.

Citant ses réalisations au Petit Palais et à l'Institut du monde arabe, la revue d'art internationale Apollo publie un article en février 2018 plaidant la nécessité d'une politique similaire de mise en avant de l'art byzantin dans les collections du musée du Louvre[4].

À l'occasion de l'ouverture de la nouvelle salle des icônes du Petit Palais, elle crée "Chanter l'icône", une rencontre artistique, littéraire et musicale en collaboration avec le compositeur Michel Petrossian et l'ensemble Musicatreize dirigé par Roland Heyrabedian. Ce spectacle fait l'objet d'une chronique de Roselyne Bachelot sur France Musique[5].

En 2018, elle propose au Patriarche maronite Bechara Boutros Raï de garder en France l'icône de la Dormition du patriarcat prêtée à l'exposition "Chrétiens d'Orient" afin de la restaurer. L'étude faite à cette occasion permet de dater l’œuvre de 1523, ce qui jette une nouvelle lumière sur la chronologie de la peinture d'icônes au Levant, avançant de près d'un siècle la datation du renouveau de cet art à l'époque ottomane[6].

Raphaëlle Ziadé est régulièrement sollicitée par la presse[7] - [8], la radio[9] - [10] et la télévision[11] - [12] dans son domaine d'expertise.

Elle est membre statutaire du laboratoire de recherche Orient Méditerranée du CNRS[13] ainsi qu'enseignante à l’École du Louvre[14] et à l'Institut Catholique de Paris.

Elle participe régulièrement à des Comités scientifiques[15]. Elle est actuellement membre du Comité scientifique du Terra Sancta Museum de la Custodie franciscaine de Terre sainte à Jérusalem.